
Gadget, les aspirateurs robots ? Je me suis longtemps posé la question, partagée entre l’envie d’alléger la charge d’entretien de la maison et la crainte de gaspiller de l’argent dans un objet inutile. Les années ayant passé depuis les premiers modèles sur le marché, ces aspirateurs autonomes ont beaucoup évolué et les utilisateurs bénéficient d’assez de recul pour pouvoir juger de leur utilité. J’ai donc franchi le pas récemment, et choisi un modèle de chez Xiaomi sur conseil d’une utilisatrice de longue date.
L’aspirateur robot, pour qui ?
J’ai un intérieur relativement épuré (merci le mode de vie minimaliste), avec assez peu de choses au sol. Ces aspirateurs repèrent les obstacles et les contournent, mais s’ils sont nombreux, cela veut dire que la surface nettoyée sera moindre. Dans une maison dont les surfaces au sol sont bien dégagées, la surface aspirée est optimale. Dans mon cas, je n’ai qu’à enlever mon tapis de bain et pousser le balai des toilettes contre le mur, et Bobby (c’est le petit nom de mon aspirateur) peut faire son travail.
C’est un investissement intéressant si on a une grande surface au sol à aspirer. Chez moi, aucune surface au sol ne peut être balayée efficacement, je dois tout faire à l’aspirateur, donc c’est idéal. Avec le télétravail, le chat, mes cheveux… même en faisant attention, je pouvais passer l’aspirateur tous les deux jours pour avoir une maison nette. Même si ça semble dérisoire comme temps et comme effort, on connaît tou.te.s ces moments de flemme, ou ces périodes où on a l’impression de faire le ménage non-stop.
L’aspirateur autonome est donc une bonne idée pour les personnes qui ont envie d’échanger une partie de leur temps de ménage contre du temps à elles et qui ont des surfaces au sol suffisamment dégagées. C’est également plus facile si on a des pièces ouvertes, ou au moins si on peut ouvrir l’accès entre les pièces facilement. Ce n’est donc pas nécessairement une bonne idée dans une maison avec beaucoup d’étages dont la surface est restreinte par exemple, ou avec des marches entres les pièces (même si c’est jouable, ça veut dire qu’il faut déplacer le robot à la main entre chaque pièce ou étage, on perd donc l’avantage de l’automatisation et de l’autonomie de l’appareil…).
Une chose de moins à penser
En bonne geek, j’ai choisi un modèle qui permet pas mal de programmation et d’automatisation. Le Xiaomi Mi (lien affilié*) peut être contrôlé manuellement avec deux boutons très simples : l’un pour démarrer et arrêter, l’autre pour retourner à sa station de chargement.
Lorsqu’on le démarre manuellement, l’aspirateur va nettoyer toute zone à laquelle il peut accéder, et revenir tout seul à la station lorsqu’il aura couvert toute la surface découverte. Mais là où l’aspirateur permet vraiment de se décharger de la tâche, c’est dans l’utilisation de l’application mobile associée.
On peut entre autres prévoir des sessions programmées. Par exemple, chaque semaine, tel et tel jour, à telle heure, lui demander de nettoyer telle(s) pièce(s), ou tout. De cette manière, je peux le programmer pour qu’il aspire à un moment où je ne suis pas à la maison, et en fonction de son planning, m’organiser pour les jours de nettoyage à l’eau par exemple.
On peut bien sûr également lui ordonner de réaliser une session de nettoyage à la demande en dehors des sessions planifiée.
Les plus de l’application
Outre le fait de pouvoir lui donner un petit nom (…), l’application permet de gérer pas mal de choses :
- la langue du robot (ou la désactivation des informations sonores ou la modification de leur volume), à noter qu’à ce jour, seuls l’anglais et le chinois sont disponibles a priori;
- les plannings,
- les pièces ou étages,
- le niveau d’aspiration (normal, silencieux, turbo),
- les notifications (savoir quand une session programmée a démarré ou s’est terminée, ou si l’appareil rencontre un problème).
Le robot aspirateur Xiaomi Mi effectue un quadrillage de la pièce ou de l’étage pour réaliser une carte des lieux, ce qui permet d’une part de vérifier où il est passé, mais également d’effectuer des nettoyages par zones. Via l’application, il suffit de sélectionner une zone sur la carte et de démarrer le robot à distance. Pratique pour les pièces qui se salissent plus vite que d’autres, ou pour nettoyer un incident. En ce sens, l’aspirateur pourrait presque totalement remplacer un aspirateur classique.

On peut enregistrer des zones de la maison (pièces fermées ou étages) et ainsi cartographier ces différentes zones pour profiter de ces fonctionnalités.

Pour les plus geeks, il est même possible de piloter manuellement l’aspirateur via l’application, avec une manette ou un joystick virtuel.
Anatomie de l’appareil
L’appareil est très simple à manipuler. Le couvercle se lève à la main et le réservoir de poussières (sans sac donc) s’enlève facilement. On le vide et on le replace en quelques secondes. Il y a deux boutons sur le capot pour le démarrer manuellement (et l’arrêter) et pour le faire retourner à la station de chargement. Dessous, une large entrée permet d’aspirer, et un petit balai rotatif permet de faire les coins.
La station de chargement fonctionne par induction, elle est petite et se range facilement dans un coin de la maison, pour les personnes qui ne veulent pas la débrancher et ranger à chaque fois.
L’aspirateur est entouré de “pare-chocs” qui lui permettent d’éviter les coups pendant qu’il repère les lieux, lorsqu’il touche des meubles et objets. Sa hauteur lui permet de passer sous certains meubles et donc d’aspirer là où on va rarement avec un aspirateur classique. Il a également des roues qui le soulèvent pour passer au-dessus de petits rebords !
Il semble de composition vraiment solide tout en étant facile d’entretien.
Les points d’attention
Même si l’aspirateur robot remplace un aspirateur lambda dans beaucoup de situations, il faut penser à une solution pour les escaliers, les appuis de fenêtre, les toiles d’araignées dans les coins au plafond… Un aspirateur balai ou de table d’appoint est donc à prévoir, ou une solution manuelle (plumeau, brossette…). De même pour les très gros résidus ou ce qui pourrait abîmer l’appareil (cailloux, bris de verre…) qu’il vaut mieux ramasser au balai dans tous les cas.
L’aspirateur a une force motrice assez impressionnante, il faut donc protéger ce qui peut basculer sous sa charge ou qui pourrait s’abîmer à force de coups répétés, comme des tuyaux flexibles fragiles (la première fois, le mieux est de le suivre partout pour s’en rendre compte).
Certains tapis risquent de bloquer ses déplacements, ou alors il risque de les emporter avec lui… Puisque ses roues le soulèvent, il est possible qu’il “monte” sur des endroits qui ne doivent pas être aspirés, il faut donc préparer le terrain avant qu’il ne travaille. Par exemple, il peut monter sur le plateau où on met les gamelles des animaux 😂.
En résumé, on fait le tour de la maison avec lui la première fois pour vérifier ce genre de détails et ne pas avoir de mauvaise surprise (ce qui ne m’est pas arrivé, mais j’étais contente que le plateau repas du chat ne contienne que des croquettes et pas de la nourriture humide ce jour-là… 😂).
Xiaomi Mi aspirateur robot autonome et intelligent (lien affilié*)
Il existe d’autres modèles dans cette gamme, dont un modèle avec réservoir d’eau (*), qui permet d’accrocher un mop pour un nettoyage à l’eau rapide en même temps, et un autre encore avec réservoir d’eau et brosse de nettoyage (*).
(*) Cet article n’est pas sponsorisé, il s’agit d’un article que j’ai acheté moi-même. Cependant, les liens vers le produit sont affiliés comme décrit ci-dessous. Cela ne change rien pour l’acheteur.euse.