Philosophie – Mon minimalisme

The Flonicles (ze flonikeulz, ou “Les chroniques de Florence“), c’est un blog, une newsletter, une présence sur les réseaux sociaux, des livres et ebooks, des applications mobiles, et plusieurs outils pour apprendre à désencombrer, mieux gérer son budget, se recentrer et utiliser ses ressources pour ce qui compte vraiment.

The Flonicles est le reflet de mes idées, idéaux, réflexions, envies. C’est pourquoi j’ai décidé de vous exposer ma philosophie, pour être sur la même longueur d’onde. J’ai toujours du mal à choisir un terme pour me définir, et définir ce que je propose sur The Flonicles : minimalisme ? simplicité volontaire ? décroissance ? déconsommation ? slow life ? consommation raisonnée ? éthique ? désencombrement ? sobriété ? écologie ? mouvement colibri ? J’ai l’impression que tous ces courants m’influencent, mais qu’aucun ne me correspond à 100% ni ne couvre tout ce qui fait ma philosophie de vie.

Les valeurs et intérêts prônés par The Flonicles :

  • minimalisme – utiliser uniquement ce dont on a besoin, contrer la surconsommation, consommer plus éthique et écologique, simplifier son quotidien
  • consommation raisonnée – consommer les ressources nécessaires, utiliser des canaux de consommation alternatifs, mieux contrôler son budget
  • simplicité – se recentrer pour alléger son quotidien, son mental, ses décisions
  • écologie – mettre en place des gestes simples et accessibles pour réduire son empreinte carbone
  • alignement – définir ce qui compte et mérite de l’investissement, et ne pas se sentir obligé·e de quoi que ce soit
  • équité – s’assurer que les femmes, personnes sexisées et minorités bénéficient des mêmes droits que les hommes et ne subissent pas de pression en raison de leur identité de genre ou de leur sexe
  • LIBERTÉ – quel que soit le domaine, se sentir libre d’être qui on est et de faire ce qui nous appelle, pour autant que cela ne lèse pas volontairement d’autres personnes

La minimaliste derrière The Flonicles

Ancienne acheteuse compulsive, blogueuse mode et youtubeuse beauté (oui oui !), il y a plusieurs années, j’ai ouvert les yeux sur une nouvelle façon de consommer et surtout de vivre et de m’épanouir. Après plus de dix ans à subir un travail qui ne me correspondait pas, juste pour pouvoir me payer des objets dont je n’avais pas besoin, j’ai choisi de vivre mieux.

Mieux consommer : consommer ce dont on a besoin, réapprendre la valeur des choses, remettre de la réflexion dans ses comportements, s’ancrer dans l’instant.
Mieux s’occuper de soi : utiliser les soins dont nous avons besoin, et pas plus, s’aimer au naturel, écouter son corps, s’épanouir dans sa féminité sans subir les diktats.
Mieux s’habiller : en suivant ses envies, sans influence extérieure, sans porter préjudice à d’autres personnes, sans nuire à l’environnement, sans se prendre la tête, sans perdre de temps.
Mieux manger : respecter son corps, redécouvrir le plaisir de manger, respecter les producteurs et l’environnement, déguster.
Mieux vivre au quotidien : s’épanouir de jour en jour, se respecter, allier décroissance, simplicité volontaire et frugalité avec un mode de vie moderne, sans frustrations, désencombrer son esprit, alléger sa charge mentale.

Est-ce que je me prends pour Marie Kondo ?

Pas vraiment. J’ai développé mon contenu sur le minimalisme et le désencombrement en me basant sur le constat que Marie Kondo oublie quelque chose de très important dans son discours : l’écologie et l’éthique. Beaucoup moins attachée à “l’esthétique pour l’esthétique”, par contre très préoccupée par l’environnement, l’éthique, la décroissance, le développement personnel… je parle de minimalisme en me passant de cette vision trop matérielle des choses.

Le désencombrement n’est pas pour moi l’objectif final, mais le début de la démarche.

Si je devais choisir un modèle dans ma manière d’aborder le minimalisme, il s’agirait sans aucun doute de Bea Johnson (autrice du livre “Zéro Déchet”) !

Simplifier sa vie pour être soi

J’aime beaucoup l’idée d’aller au plus simple. Parce qu’on a pris son indépendance, qu’on n’est plus influencé·e par la société de consommation, l’avis des autres, les “il faut”, les normes. Je ne suis pas vraiment une marginale (même si certaines personnes très formatées doivent le penser), mais je suis franchement à contre-courant pour beaucoup de choses.

Avez-vous déjà réalisé que le standards de beauté aujourd’hui sont uniquement définis par la publicité, le marketing… et donc la société de consommation, pour vous vendre des choses ? On nous raconte à longueur de temps qu’il n’est pas possible d’être heureux·se sans être beau, belle, et donc sans posséder telle crème hydratante ou tel soutien-gorge remonte-seins, ou encore sans avoir le corps parfaitement épilé. J’ai décidé que je n’étais plus obligée de suivre les diktats de la beauté par exemple. De simplifier ma garde-robe, quitte à ne pas être toujours “””féminine””” et “séduisante” selon la définition éditée par notre société actuelle.

Cela ne veut pas dire que je rejette tout en bloc et que je fais tout le contraire pour marquer mon désaccord, mais que tout ce que je fais, je le fais pour moi, parce que je le veux, et comme je le veux. Sans influence.

J’ai pris la décision également de me passer de beaucoup d’objets, de ne pas avoir le shopping pour passe-temps, d’acheter un maximum de choses de seconde main… De prôner une vie où on peut vivre avec moins d’argent mais plus de moyens pour avoir l’opportunité de se transformer en qui on veut.

Un cheminement vers mon minimalisme

Avant, acheter était l’un de mes seuls centre d’intérêt, puisque je qualifiais le shopping comme un hobby.

Lire l’article : D’acheteuse compulsive à minimaliste

La suite, ça a été une série de simplifications et de désencombrements à différents niveaux. Je ne suis pas minimaliste au sens où certains l’entendent. Aujourd’hui, mes affaires ne rentreraient peut-être pas dans une tiny house (mais un jour…), encore moins dans un sac à dos, mais je me recentre progressivement sur mes besoins réels.

Minimalisme et désencombrement, une histoire anti-prises de tête

Je ne suis pas en recherche de l’esthétique, même si je veux que mes vêtements et mon intérieur me plaisent (selon mes critères). Je ne passerais pas des heures à m’en soucier, je recherche le côté pratique en premier lieu. J’aime la simplicité, c’est un choix que j’ai fait.

Grâce à ce mode de vie, je voulais vraiment me vider la tête, arrêter de cogiter sur des futilités (je cogite assez comme ça…), m’affranchir du jugement des gens.

Pour autant, je veux voir des choses qui me plaisent, et ce qui me fait plaisir, c’est la simplicité. Des surfaces assez aérées pour ne pas me déconcentrer, une tenue harmonieuse mais confortable et pratique avant tout, un agenda dans lequel je me retrouve en un coup d’œil sans fioritures ou rubriques parasites.

J’ai supprimé de ma vie tout ce qui me fait perdre du temps pour rien. Je préfère utiliser ce temps pour me poser. Et avancer dans mes projets de vie.

Simplicité volontaire et changement de vie

Le plus important pour moi, c’est que changer ma manière de vivre m’a permis de m’affranchir de l’argent, de prendre mes distances de la société de consommation, de revoir mon rapport aux objets et mes besoins… et donc de pouvoir envisager une nouvelle vie qui me correspond enfin.

L’ancien moi n’aurait jamais pu quitter son travail salarié sans rien avoir derrière pour se lancer enfin le défi de devenir freelance. Ou imaginer un jour tout laisser derrière pour partir bourlinguer dans le monde.

C’est à ce genre de prise de conscience que je veux amener, même si vous n’en êtes qu’au début de votre démarche : changer son rapport aux objets peut chambouler beaucoup de choses ! Nous nous sommes créé de fausses dépendances dont nous pouvons nous libérer, autant financièrement que mentalement, pour enfin éclore et vivre la vie qui nous convient, maintenant !

Résumé de ma philosophie du minimalisme

Pas facile de synthétiser tout ça en une pensée concrète, il y a tellement de choses à explorer ! Cependant, voici les grandes idées du mode de vie que j’ai adopté :

  • respect de soi, de l’environnement et des autres (via des achats et des actes réfléchis)
  • indépendance (mes décisions, mes idées, mes choix, sans influence aucune)
  • de la simplicité, pour ne pas se prendre la tête, pour gagner du temps et de l’argent, pour se recentrer sur l’instant, sur soi, sur ses désirs profonds

Tu l’as peut-être remarqué, à travers ces trois points, il n’est pas question d’objets, de nombre, de règles… car l’objet n’a plus une place centrale dans cette manière de vivre, le matériel devient secondaire, juste un outil que l’on utilise au besoin et qui nous sert au lieu de nous asservir.

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