jeune femme entrepreneure qui reflechit

Dernière mise à jour le 5 mai 2025

À un moment où je n’arrivais plus à me projeter dans le monde du travail salarié, j’ai trouvé la réponse à tous mes problèmes, servie sur un plateau : il faut devenir entrepreneure, pardi ! C’est la seule manière d’être alignée, de se réaliser, de mener sa vie comme on l’entend… Ça semblait couler de source, surtout dans les discours de gens qui vendent des programmes de coaching pour t’aider à devenir indépendante ou entrepreneure.

Si je ne nie pas que l’entrepreneuriat est certainement une très bonne situation pour beaucoup, je voudrais apporter un peu de nuance dans ce discours. Parce que tout le monde ne réussira pas en tant qu’indépendant·e (d’ailleurs, c’est quoi, la réussite ?), parce que certain·es se rendront compte que ce n’est pas exactement ce qu’elles ou ils avaient imaginé, parce que ce changement de statut n’est pas nécessairement un aller simple sans retour possible…

L’entrepreneuriat n’est pas la solution miracle à tous les maux en ce qui concerne le travail, et ne pas y trouver sa place ne représente pas la fin de tout.

Quitter une carrière qui ne nous convient pas pour l’entrepreneuriat

Aujourd’hui, avec beaucoup de recul, je pense que le monde du travail m’a toujours rendue malheureuse et déprimée. J’ai plusieurs problèmes avec le salariat, dont je parlerai à la fin de cet article, dans mon expérience. Après avoir tenu le coup 10 ans, j’ai fini par plaquer mon dernier emploi en date.

Il me semblait évident que la seule manière de sortir de cette situation, c’était de devenir indépendante. À vrai dire, depuis mon enfance, avant même d’avoir choisi un métier (tellement de choses m’intéressaient…), je fantasmais déjà sur l’idée de devenir indépendante ou cheffe d’entreprise.

C’est la peur surtout, et le manque de role models aussi, qui m’a empêchée d’emprunter cette voie dès le début de ma carrière. Quand j’ai enfin plaqué mes dix ans d’ennui sécuritaire, au bord du bore-out, j’ai foncé vers ce qui me paraissait une évidence : le freelancing.

Femme entrepreneure qui travaille chez elle

Devenir freelance pour ne plus s’ennuyer

J’avais envie de faire plein de choses, j’avais pas mal de cartes en main, des idées à revendre. J’étais consciente de mes difficultés sociales dans le monde du travail (les politiques d’entreprise, la hiérarchie…), de la peine que j’avais à suivre des ordres avec lesquels je n’étais pas toujours (ou plutôt, rarement…) en accord. Ça me paraissait donc évident d’emprunter la voie de l’indépendance professionnelle.

Pendant 6 mois, j’ai été freelance à temps plein : je n’avais aucun revenu fixe, aucune aide financière, je me suis lancée dans l’aventure, j’ai beaucoup testé, j’ai essuyé des déconvenues, j’ai vécu de belles expériences… J’ai débriefé cette période dans plusieurs articles où je retrace toute mon année professionnelle en 2019, depuis ma démission jusqu’à ma nouvelle carrière, en passant par mon expérience d’auto-entrepreneure et ma réorientation professionnelle…

L’entrepreneuriat, la panacée ?

Si j’espérais que ce changement de statut professionnel allait résoudre tous mes problèmes, je me mettais le doigt dans l’œil. Je n’ai aucun regret, je suis contente d’avoir fait ma propre expérience, et je continue de mener des activités freelance sporadiquement, mais j’ai quelque peu changé mon fusil d’épaule, grâce à mon expérience et à certaines lectures qui apportent un peu de nuance au discours manichéen relatif aux modes de travail.

Premièrement, être entrepreneur·e, c’est beaucoup moins confortable qu’être salarié·e. Ça paraît évident, ok… D’ailleurs, nous sommes nombreux·ses à nous diriger dans cette voie par ennui dans le salariat, parce que le confort ne nous apporte pas assez de défis ou d’excitation. J’en étais consciente, c’était aussi le challenge de cette situation qui m’attirait.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est que j’allais commencer à associer ma passion à des contraintes.

L'image affiche la citation "Ce que je n'avais pas prévu, en devenant freelance, c'est que j'allais commencer à associer ma passion à des contraintes."

Plus précisément donc, c’est le fait de vouloir vivre de ma passion qui finalement ne m’a pas convaincue, dingue non ? J’associais par exemple l’écriture (ma passion depuis toujours) avec la recherche de clients, de contrats, la nécessité de gagner de l’argent pour vivre, la paperasse, le networking, la négociation (les côtés beaucoup moins excitants de l’entrepreneuriat…), et donc le stress et les contraintes… et finalement, ce n’était pas gai !

« Fais ce que tu aimes et tu n’auras jamais à travailler un seul jour dans ta vie travailleras super dur tout le temps sans séparation ou frontière avec ta vie privée, et tu prendras tout extrêmement personnellement« 

Je me suis aussi rendu compte qu’il y avait pire qu’avoir un patron : avoir des clients ! (Ça semble un peu dur, mais j’ai vécu pas mal de déceptions qui motivent cette vision des choses.) Au final, j’ai compris que ce qui me convenait, c’est surtout la création de contenu qui se vend passivement, mais pas la prestation de services où je dois démarcher des clients par exemple. Et ça réduit pas mal les possibilités !

Un autre point important, c’est le fait qu’on est en roue libre quand on est freelance. C’est exactement ce qu’on cherche, généralement, dans ce mode de travail. Mais ça requiert un effort supplémentaire et non négligeable : il faut se créer un cadre, le respecter avec beaucoup de rigueur, et c’est une charge mentale énorme !

On ne se rend pas compte à quel point le cadre d’un travail salarié est reposant, jusqu’au jour où on en sort. Pour moi, travailler en roue libre, c’est aussi risquer à tout instant de me détourner de mon objectif principal et de me perdre dans une énième idée.

On peut retrouver du plaisir dans le salariat après être passé·e par la case freelance

Non, il n’y a aucune obligation de rester enfermé·e dans un même job toute sa vie.
Non, on n’est même pas obligé·e de choisir un travail en fonction des études qu’on a faites.
Oui, on peut créer une entreprise, la fermer, la céder, passer à autre chose.
Oui, pareil pour une carrière salariée, on peut en commencer une, y mettre fin et en commencer une autre.
Oui, on peut passer du salariat à l’entrepreneuriat, et de l’entrepreneuriat au salariat, autant de fois qu’on le souhaite.
Oui, on peut cumuler plusieurs activités, selon le rythme qui nous convient.
Oui, on peut faire une pause non productive pour mieux revenir.
Oui, on peut faire des études, les arrêter, en commencer d’autres, à tout âge.

C’est suite à cette réflexion que j’ai opéré encore un gros changement dans ma vie, la même année : une réorientation professionnelle dans un domaine totalement différent. Je suis redevenue junior à passé 30 ans, je dois « tout réapprendre », je découvre un nouveau monde… mais qu’est-ce que c’est cool !

Et tout ça, je le fais dans le confort du salariat, en m’assurant le support dont j’ai besoin pour évoluer dans ce nouveau domaine.

Femme qui travaille et note ses idées sur des carnets

Je suis retournée dans le circuit du boulot salarié, avec une promesse envers moi-même : ne plus jamais attendre et me forcer à rester si je sens que je ne suis pas à ma place (spoiler : ce n’est pas si simple que ça, j’en reparle dans le dernier paragraphe !).

J’ai retrouvé la motivation grâce à ce tout nouveau métier et aux possibilités qu’il offrait, sans avoir besoin de travailler en tant qu’indépendante. L’énergie vitale qui m’avait quittée il y a des années est revenue, car j’ai retrouvé la stimulation intellectuelle et l’intérêt dont j’ai manqué tout ce temps.

Et si la situation finit par ressembler à celle que j’ai connue ? Et si je finis par me lasser ? Je serai toujours libre de changer à nouveau de carrière, ou de tester le même métier sous un statut différent ! Il sera bien temps d’y penser… à ce moment-là, SI ça arrive ! (Peut-être qu’entre temps, Netflix aura acheté les droits de Big Universe et je n’aurais plus à me poser ce genre de questions 😂.)

Est-ce que je boude le freelancing ou l’auto-entrepreneuriat pour toujours ?

Non, et c’est bien là que je voulais en venir. Ni le salariat, ni l’entrepreneuriat, ne combleront à eux seuls tous mes besoins. Je connais mieux les deux univers (même si côté freelancing, j’en suis encore à l’étape de la pataugeoire), je sais que je peux les combiner, ou passer de l’un à l’autre, selon le besoin du moment.

J’ai donc gardé mon statut de freelance (vive le portage salarial et sa flexibilité), car j’ai toujours envie de faire de la rédaction web, j’ai toujours envie de proposer des contenus payants en plus de tout le contenu gratuit du blog et des médias associés, j’ai toujours envie de donner des ateliers et conférences sur le minimalisme quand j’y suis invitée. Entre temps, j’écrirai sûrement encore des romans. Peut-être que dans 6 mois je trouverai une nouvelle idée à exploiter, et je me l’autoriserai.

Cependant, je trouvais important de partager cette expérience, pour déculpabiliser les personnes qui se lancent dans cette voie et n’y trouvent pas LEUR bonheur et LEUR sens, mais aussi pour que tout le monde se rendre compte qu’on n’est pas lié·e à vie à un métier, une entreprise, un secteur… ou un statut professionnel !

L'image affiche la citation "Entrepreneuriat vs salariat : on n'est pas lié·e à vie à un métier, une entreprise, un secteur... ou un statut professionnel !"

Ce n’est ni une éloge du salariat, ni son contraire. Là où je veux en venir, c’est que les choses ne s’excluent pas mutuellement, et que la richesse se trouve peut-être justement dans le mélange que l’on peut en faire : entre un travail « principal » (à temps plein ou pas), sécuritaire, qui nous permet de ne pas devoir penser sans cesse à l’argent que l’on va rentrer chaque mois, mais où on peut se sentir bien, des activités accessoires qui nous apportent épanouissement personnel, découverte de soi, fierté, et tant qu’à faire, un peu d’argent de poche, d’autres activités dans une association ou dans l’économie circulaire… il y a de quoi satisfaire tous nos besoins personnels, spirituels et matériels.

Mon expérience professionnelle des 15 dernières années, entre salariat et freelancing, avec un TDA/H*

*Ne t’arrête pas au titre, mon expérience résonnera peut-être en toi, même si tu n’as pas un TDA/H. D’ailleurs, j’ai ignoré que j’étais atteinte de ce trouble pendant 35 ans, donc même une personne non identifiée « TDA/H » pourrait très bien l’être sans le savoir. Et des personnes qui n’ont pas ce trouble peuvent connaître des expériences similaires sur certains aspects.

Voici une mise à jour de mon expérience et un récapitulatif de mon parcours professionnel, qui apportera peut-être plus de clarté à l’article.

J’ai commencé ma vie professionnelle par le métier d’assistante de direction, du travail purement administratif mais qui m’a quand même apporté de l’expérience dans des secteurs variés. En dix ans de salariat, j’ai changé trois fois d’emploi. Malgré un titre qui fait peu rêver, je peux me targuer d’avoir acquis de l’expérience en logistique, en marketing, en ressources humaines, en tant qu’assistante médicale… (mon côté curieux m’a toujours amenée vers des postes « couteau suisse »), et d’avoir travaillé dans des entreprises de taille et de secteur bien différents.

Ça pourrait passer pour un parcours assez normal, vu de l’extérieur, cependant, j’ai été malheureuse la majeur partie de ma première carrière. Après quelques mois, mon travail était tellement efficace que je pouvais le réaliser en quelques heures par semaine (et pas de télétravail à l’époque, je devais donc rester au bureau et faire semblant de travailler), j’avais appris tout ce qui m’intéressait, et surtout, je ne voyais jamais d’opportunité d’évoluer dans ma carrière (c’est ballot quand on s’ennuie vite !).

Lors de ma dernière expérience dans ce domaine, j’ai décidé de retourner à l’école, en soirée, pour passer un bachelier en informatique de gestion et devenir développeuse. J’en parle un peu plus en détail dans un autre article, dont tu trouveras le lien dans les « autres ressources sur le même sujet, plus bas ». En résumé, après avoir conjugué un travail à temps plein et des études les soirs et weekends, j’ai frôlé l’épuisement et j’ai quitté mon emploi. C’est à ce moment-là que je me suis essayée au freelancing.

À l’heure d’écrire cette mise à jour, plus de cinq ans sont passés depuis ce moment-là, j’ai donc encore un oeil nouveau sur la situation. À l’époque, j’ai essayé plusieurs choses en tant que freelance, je me suis investie, j’ai cherché des partenariats, j’ai frôlé plusieurs fois la conclusion d’un contrat, mais somme toute, l’expérience a été décevante pour moi. Je cherchais spécifiquement des clients qui fournissaient des services ou produits « éthiques », je m’attendais donc à beaucoup d’éthique dans leurs relations professionnelles, et j’ai été plusieurs fois déçue, voire trompée. Ça a participé à mon découragement quant à ce mode de travail.

Après quelques mois de déconvenues, j’ai finalement entamé une formation en journée en développement logiciel, ce qui m’a repropulsée dans le monde du travail salarié, puisqu’après ces 4 mois de formation, j’ai été embauchée directement en CDI comme développeuse.

Comme je l’expliquais plus haut, ce nouveau job et tout ce qu’il avait à offrir en termes de découverte et d’apprentissage m’ont convaincue que le salariat, c’était peut-être pas si terrible finalement. D’ailleurs, je ne me serais pas développée aussi vite en tant qu’ingénieure logiciel si je n’avais pas bénéficié de l’encadrement qu’offre un travail salarié, je ne regrette absolument pas ce nouveau virage, et je ne considèrerais jamais le passage d’un statut indépendant à un statut salarié comme un retour en arrière ou un échec ! Il s’agit juste d’une étape dans un cheminement.

Cependant, si on fait avance rapide jusqu’à aujourd’hui, je peine de nouveau à me projeter dans le salariat et je sens que j’ai de nouveau besoin d’explorer d’autres modes de travail.

Cinq ans d’expérience en informatique, quatre jobs plus tard, je remarque que j’ai répété le même genre de cycle qu’avant, mais en beaucoup plus rapide. La stimulation intellectuelle que m’offre le développement logiciel est finalement balayée par toutes les limites imposées par le salariat, limites qui ne me conviennent pas, ainsi que par mes valeurs qui ne sont pas respectées (transparence, honnêteté, équité, et j’en passe).

J’ai mis du temps à remarquer que j’i de nouveau tardé à quitter une situation qui ne me convenait pas, par peur des « on-dit » (pression sociale), par peur de ne plus être compétitive sur le marché de l’emploi ou par peur d’avoir du mal à justifier mon parcours.

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quitter une situation qui ne 
me convenait pas, par peur 
des "on-dit", de ne plus être compétitive sur le marché de l'emploi ou d'avoir du mal à justifier mon parcours."

Pourtant, lors d’une énième remise en question, ma psychologue m’avait donné un conseil en or. Elle m’a demandé « Et si ce n’était pas un problème de changer de travail quasiment tous les ans, mais juste votre mode de fonctionnement, ce dont vous avez besoin ?« . Ça m’a semblé terriblement censé sur le coup, mais pour autant pas si simple à accepter quand on est bercé de messages sur les risques de changer souvent de boulot, et d’injonctions à la stabilité.

De plus, même si c’est toujours moi qui mets fin à mes contrats de travail, je le vis souvent comme une rupture et ça engage énormément d’émotions « négatives » que j’ai du mal à gérer.

Lors de ma dernière expérience salariée en date, j’ai réalisé que j’approchais, à nouveau, un état d’épuisement dangereux, j’ai ressenti la nécessité de refaire une pause. Je suis en pleine réflexion, et j’ai décidé de m’offrir du temps pour me trouver (ou plus simplement, pour trouver la prochaine étape de mon cheminement).

Raison pour laquelle je conseille à tout le monde de constituer une épargne personnelle pour être en mesure de prendre ce genre de décisions avant d’atteindre le burn-out !

J’ai plein d’idées et je n’ai pas encore pris de décision, mais je me surprends à considérer de nouveau le freelancing, riche de mes enseignements passés, mais aussi consciente que ce n’est pas un choix pour lequel je signe à vie. Je pourrais très bien décider de travailler en tant que développeuse dans une entreprise de consultance ou à mon propre compte, ou me lancer dans la création de contenu avec une stratégie pour en tirer un revenu suffisant. Ou combiner les deux, ou devenir spécialiste en jardins naturalistes et donner des ateliers d’écriture. J’en suis là dans mes réflexions (+ 7528 autres idées que je dois encore trier).

La suite au prochain épisode ! N’hésite pas à t’abonner au Substack The Flonicles, le salon de thé, où je publie régulièrement mes aventures en mode journal personnel, pour connaître la suite.

Plus de ressources sur le sujet

Dans cette sélection, j’ai rassemblé plusieurs médias (articles de ce blog et d’autres blogs, podcasts, livres…), d’une part sur la reconversion professionnelle ou le changement de statut, et d’autre part sur l’expérience réelle de freelance, indépendant·e ou auto-entrepreneur·e.

La majorité des articles et podcasts sont des témoignages de personnes qui apportent un propos critique sur l’expérience, pas nécessairement négatif, mais au moins plus nuancé que les discours simplistes habituels sur la question.

Mon but n’est vraiment pas de décourager les lecteur·rices, mais bien de mettre en avant des voix différentes ce celles qu’on entend (trop ?), pour permettre à toustes de prendre des décisions avisées, mais aussi de ne pas se flageller si on n’atteint pas les sommets promis par certain·es influenceur·euses ou coachs, ou si on a l’impression que notre parcours est plus compliqué qu’il ne devrait l’être.

J’ai cependant aussi partagé quelques ressources « conseils » sur le changement de carrière, la construction d’une activité freelance sécuritaire et moderne, le « slashing » ou carrière « portfolio », etc.

Trop d’idées ? Apprends à gérer et à passer à l’action (sur le blog)

Le freelancing est la porte ouverte à toutes les possibilités… dont celle de s’éparpiller, et de ne rien concrétiser à force de toucher à tout ! S’il est bénéfique de s’accorder du temps pour laisser ses pensées aller et venir sans jugement, que ça fait partie du processus créatif, il faut aussi être capable de ne pas laisser lesdites pensées nous accaparer et pouvoir trier les idées qui nous sont utiles ou pas. Dans cet article, j’explique comment j’arrive à canaliser ce trop plein d’idées pour mieux choisir celles que je veux exploiter.

The Pros & Cons of Self Employment (podcast)

Dans son podcast « Oh, That’s Just My Autism » (en anglais), Melissa raconte son parcours à la découverte de son autisme et son TDA/H diagnostiqués sur le tard. Dans cet épisode, elle parle en particulier de ses réflexions en cours sur un changement de statut professionnel. Après avoir travaillé en tant que freelance et développé un studio photo qui fonctionne bien depuis des années, elle s’interroge sur un éventuel retour à un travail salarié après avoir repris des études.

Ce qu’on ne vous dira jamais sur l’entrepreneuriat (article et podcast)

Un article qui présente de manière assez neutre (sans être pour ou contre l’entrepreneuriat) les problèmes potentiels de ce type de carrière, rarement mis en avant. On y parle de l’anxiété relative aux rentrées d’argent et du fait que ce type de carrière n’est pas moins stressant que le salariat, de la remise en question constante qu’on peut subir, de la liberté sur certains aspects qui est contrebalancée par de nouvelles contraintes, et du fait que le freelancing n’est pas une solution en soi : faire quelque chose qu’on n’aime pas, mais sous statut indépendant, ne résoudra pas nos problèmes ! Lire l’article

Aussi disponible sous forme de podcast :

Tout ce qu’on ne vous dira jamais sur l’entrepreneuriat (article)

C’est un des rares médias où j’ai également lu ou entendu quelque chose à propos du dégoût qu’on peut développer quant à ses passions, qui est nommé « drainage professionnel » dans l’article en question. L’article met aussi en lumière d’autres contraintes sur statut d’indépendant : vous ne ferez pas seulement ce que vous aimez, votre situation financière sera précaire au démarrage, il ne faut pas devenir entrepreneur parce qu’on rêve de devenir riche, vous connaîtrez la solitude… Lire l’article

One person / Multiple careers : the original guide to the slash career (livre)

Le « slashing », c’est le fait de s’adonner à plusieurs activités professionnelles en même temps. Il s’agit ici d’un livre (en anglais) parmi des dizaines ou des centaines sur le sujet, mais pour l’avoir lu, je sais qu’il contient quelques conseils utiles. J’en ai tiré un peu d’inspiration même si beaucoup de contenu ne m’était pas très utile. Le livre présente beaucoup de témoignages relatifs à des activités qui s’annexent facilement à la plupart des autres métiers (à savoir la consultance, l’écriture et l’enseignement), même s’il présente aussi des profils de slashers moins typiques.

Si tu connais de bons livres sur le sujet en français, partage-les en commentaires 🙂

Pourquoi je ne suis pas entrepreneur(e) (article)

La vision critique d’une personne qui voit l’envers du décor de certain·es « solo-preneur·euses » qui se vantent de leur succès sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, l’entrepreneuriat, c’est la panacée. Tous ceux qui quittent leur job pour se « lancer à leur compte » y vont de leur quotidien de rêve sur les réseaux sociaux […]. Et les gens les croient. […] Et si vous écoutez les gens qui vendent ces cours, c’est Byzance. Ils sont « Digital Nomade », « Mumpreneuse », « Selfmade », « Nouveau Bienheureux » et tout et tout. Leur vie, c’est quelques heures de boulot contre mille heures de rêve, de photos les pieds dans l’eau etc. […] Sauf que… Une partie de mon job consiste à vérifier la solvabilité des entreprises qui nous demandent de la com’ pour voir si ce sont des clients solides. Lire la suite

Acheter moins, travailler mieux, vivre autrement (sur le blog)

Une réflexion sur notre rapport étriqué au travail, et plusieurs témoignages de personnes que j’ai rencontrées et qui changent de carrière ou alternent régulièrement périodes de travail et d’arrêt, sans complexe, pour suivre leurs envies et besoins du moment. Je devrais en prendre de la graine… Qu’il s’agisse de travailler uniquement quand on a besoin d’une rentrée d’argent, de se loger autrement pour faire de grosses économies, ou d’embrasser toutes les nouvelles opportunités qui s’offrent à nous sans se soucier du regard des autres, de quoi faire cogiter celles et ceux qui hésitent encore à sauter le pas.

Anna Mack’s Stack (publication Substack)

Une publication Substack (en anglais) sur la « portfolio career », que j’apparente au « slashing » : c’est une carrière où on combine plusieurs types d’activités pour varier ses revenus. Lien de la publication

Parlons vrai : l’entrepreneuriat, ce n’est pas toujours amour, gloire et beauté (article)

Cet article présente encore d’autres aspects de l’entrepreneuriat, comme le stress et la pression, les doutes, la démotivation, ou encore les critiques qu’il faut apprendre à gérer. Lire l’article

Reprendre des études en étant adulte (sur le blog)

Mon témoignage d’un retour à l’école en étant adulte (trentenaire à l’époque), mon parcours, les difficultés et apprentissages de cette expérience.

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