Il y a un peu moins de 6 mois, je claquais une dernière bise à mes collègues et quittais mon CDI sans plan B. C’était la première fois de ma vie que je démissionnais sans avoir de nouveau contrat qui commençait le lendemain. J’avais besoin de mettre ma vie sur pause. Je ne trouvais plus ma place dans le salariat, encore moins dans l’organisation pour laquelle je travaillais. J’avais besoin de changer d’air, de me réécouter, de me redécouvrir, de trouver du SENS.

Je n’ai pas choisi l’option congé sabbatique, j’ai bien cassé mon contrat pour ne plus y revenir. Je savais que je n’aurais pas de revenu fixe et stable, à la différence des 10 années qui venaient de s’écouler dans ma vie. Pourtant, j’ai rarement été aussi sûre de moi et paisible en prenant un décision. Et aussi soulagée.

Je fais aujourd’hui le bilan de cette demi-année à la rencontre de moi-même, tout en découvertes, en slow life, en essais, en tests, en questionnements…

Me lancer comme freelance

Le but était entre autres de me lancer enfin sérieusement comme travailleuse indépendante. J’en rêvais depuis toute petite, avant même de savoir quel métier je ferais plus tard. Ma dernière expérience professionnelle en particulier a confirmé ce que je savais déjà depuis longtemps : travailler avec une hiérarchie rigide et très verticale, ce n’est pas pour moi. J’avais besoin de pouvoir créer, que l’on prenne en compte mes idées, mais aussi de souplesse et de sens.

Avant de prendre congé définitivement de mon emploi, j’ai testé un mi-temps pendant 6 mois. L’expérience n’a pas été fructueuse pour moi : j’étais aussi fatiguée qu’avant, je n’arrivais pas à retrouver mon énergie, et ça a envenimé mes relations avec les collègues pour couronner le tout ! Malgré le temps disponible en plus, je n’arrivais pas à m’investir dans mon projet de freelancing.

Me retrouver en pleine possession de mon temps n’a pas eu l’effet magique que l’on pourrait escompter.

Une période charnière entre l’ancienne et la nouvelle vie

J’ai mis du temps à sortir de mon état d’esprit morose et à retrouver de l’énergie et un rythme de vie qui me convenait. Comme si j’avais besoin d’une période tampon pour effacer 10 années à vivre en confrontation avec moi-même et le monde extérieur. Pendant près de 2 mois, je n’arrivais pas à me lever à une heure convenable : je me réveillais entre 11h et midi, même en programmant un réveil plus tôt. Je me traînais, je n’arrivais pas à me motiver, j’étais complètement vidée avant d’avoir fait quoi que ce soit.

Après 2 mois, j’ai eu un déclic. Je ne sais pas pourquoi, j’étais peut-être juste venue à bout de ma “gueule de bois”. J’ai commencé à me réveiller à une heure convenable sans aide, à me lancer vraiment dans mes projets et à structurer mon activité.

Le syndrome de l’imposteur et la peur de réussir

Pourtant, je n’ai pas été efficace tout de suite. C’est encore après un mois de plus que j’ai compris que je devais arrêter de chercher LA bonne manière de faire. J’avais suivi un nombre incalculable d’heures de formations en tout genre pour savoir comment mettre sur pied mon atelier en ligne ou comment trouver mes clients.

Un jour, je me suis dit “Juste, FAIS ! Fais-le, fais quelque chose, fais comme tu le sens, mais arrête d’attendre la formule magique !“, et je me suis lancée comme je pensais. J’ai oublié tous les conseils des grands gourous, j’ai quitté plein de groupes de discussion dont j’attendais des réponses, j’ai arrêté de suivre une multitude de comptes sur lesquels je cherchais de l’inspiration (nettoyage numérique bonjour). C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à être hyper efficace et à mettre mon projet sur pied sérieusement : je devais juste suivre mon intuition, mes sentiments, et ce qui m’appelait intérieurement.

Me retrouver face à moi-même

Être à nouveau en possession de mon temps et pouvoir ralentir m’a permis aussi de renouer le contact avec moi-même. Nous sommes tellement occupés, toujours en mouvement, que nous n’avons plus vraiment l’opportunité de nous questionner ni de nous écouter.

Qu’est-ce que j’aime, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce qui est important pour moi ? J’ai pu m’interroger sur ma vie, aujourd’hui et demain, mes relations, mes perspectives d’avenir (sans pour autant oublier le plus important : vivre le moment présent).

J’ai fait le tri dans les activités et les projets. J’ai resserré. J’ai fait un plan alors que je rechignais à le faire depuis longtemps. J’ai appris à travailler étape par étape et à fermer un dossier avant d’en sortir un autre.

Donc, j’ai commencé par terminer l’écriture du roman qui était en court. J’ai investi du temps sur mon blog de rédactrice web. J’ai envoyé mon roman terminé à des maisons d’édition. J’ai travaillé le SEO de The Flonicles, étape par étape. Je me suis lancée dans l’atelier en ligne en me promettant de ne pas démarrer d’autre gros chantier en même temps, d’aller jusqu’au bout. J’ai segmenté en étapes.

C’est simple : choisir le projet sur lequel travailler, démarrer, planifier, le clôturer, passer au suivant.

Cette organisation m’a vraiment aidée à avancer et à arrêter d’être frustrée. Quand on pense à beaucoup de choses, qu’on a envie de faire beaucoup mais qu’on n’accomplit rien, il est nécessaire de diviser en paliers atteignables et de clôturer une chose avant d’en commencer une autre. Il n’y a pas de secret : il faut décider de s’y mettre, sortir un carnet, noter, prioriser et découper. Au début, ça demande de la rigueur, mais rapidement, on se rend compte du bien que ça nous fait, ça devient naturel.

Faire la paix avec mon enfant/mon adolescent intérieur

Je me suis autorisée à réentendre mes souhaits et mes besoins d’enfant, ceux qu’on fait taire quand on devient adulte. Je me suis replongée dans un univers qui me passionne, j’ai redéfini mes objectifs en pensant à mes rêves enfouis, je me suis laissé aller à de la légèreté, j’ai ralenti le rythme, je me suis écoutée.

C’est excitant, et ça fait peur. Comme je l’expliquais dans mon article Oser le changement, prendre un nouveau chemin, c’est se retrouver confronté·e à de l’inconfort et souvent nos relations en pâtissent. Pourtant, il n’y a que deux possibilités : rester et souffrir en silence, ou changer et se diriger vers le bonheur.

Je n’avais jamais envisagé ma vie sans penser aux répercutions autour de moi, au qu’en-dira-t-on, je ne me le suis jamais autorisé. Aujourd’hui, je veux écouter mes besoins, je ne veux pas craindre les regrets, je ne veux pas attendre “le bon moment” (spoiler alert : il n’existe pas).

A force de vouloir toujours plaire aux autres, j’ai fini par me couper de mes sentiments et de mes sensations, et ça a eu l’effet inverse : je suis devenue asociale, je n’arrivais plus à trouver ma place en société.

Normal, je n’avais plus de place, je n’étais personne puisque je n’étais pas moi-même. Halte !

Bilan bonheur après 6 mois main dans ma main

Après quelques mois, j’ai envie senti la déprime s’envoler. Je n’avais “pas d’argent” (je préciserai dans le prochain point), pourtant je me sentais légère, de moins en moins stressée au fil des jours. J’ai commencé à retrouver mon énergie, petit à petit aussi la possibilité de retourner vers les autres.

🌱 Je vis pour aujourd’hui, je planifie ma semaine, j’ai des projets notés dans un carnet, mais je cherche avant tout à être heureuse aujourd’hui, là où je suis. J’ai des projets qui me portent vers l’avant, mais en même temps j’ai arrêté de vouloir tout contrôler. J’avance en profitant du chemin (merci à Carole Coulon qui m’a coachée pendant cette période charnière et m’a parlé d’optimalisme entre autres choses, et à ma psy qui m’a parlé d’encrage et a planté des graines en moi grâce à l’hypnose thérapeutique).

🌱 J’ai lâché prise sur tout ce que je ne peux pas contrôler, les autres personnes par exemple (là je peux remercier Sarah Knight et so livre La magie du j’en ai rien à foutre).

Budget : l’argent quand on ne “travaille pas”

Même si le minimalisme me permet d’avoir des “besoins” moins élevés (de supprimer les faux besoins plus exactement), vivre sans rentrées d’argent fixes a été une nouvelle épreuve pour moi, puisque c’était la première fois de ma vie que je ne travaillais pas avec un contrat fixe et sécuritaire. De plus, j’ai une maison dont je paie le prêt ainsi que les factures, je n’étais donc pas totalement libre de mes dépenses.

Je me suis forcée à tenir un budget précis et rigoureux pendant cette période, sans pour autant me priver. Je ne voulais pas associer “minimalisme et sobriété” à “frustrations et manques“. Malgré mon cheminement, j’ai ainsi pu mettre le doigt sur quelques mauvaises habitudes de consommation qui me restaient.

Frais fixes mensuels

  • Crédit hypothécaire : 611,87 €
  • Électricité : 37,28 € (j’ai choisi un fournisseur d’électricité verte et locale qui n’est probablement pas le moins cher du marché)
  • Assurance habitation : 39 €
  • Don à une association : 28 €
  • Forfait mobile : 15 € (je suis restée en formule prépayée pour pouvoir réduire à tout moment, et parce que je n’ai pas trouvé d’offre d’abonnement plus intéressante)
  • Internet à la maison : 32 €
  • Eau : environ 15 €
  • Soit environ 780 € par mois

Dépenses “inévitables”

  • Voiture : j’aimerais vivre sans voiture, le trafic me rend malade et les chauffards me font stresser d’avance à chaque fois que je prends le volant. Pourtant actuellement ça me semble vraiment compliqué, le réseau des transports en commun en Belgique est trop bancal. C’est un poste de dépenses non négligeable car il m’a coûté environ 750 € de taxes, entretien et assurance en 6 mois (cependant, je n’ai pas d’autres dépenses fixes à prévoir, on pourrait donc reporter cette somme sur l’année entière) ainsi que 140 € de carburant.

Investissement dans mon activité de freelance

  • Même sans entrée d’argent fixe (et pas beaucoup d’entrées variables, comme je le dévoilerai après) j’ai voulu investir dans mon activité professionnelle. Je me suis dit qu’à vouloir réduire les coûts sur tout, je me donnais zéro chances d’y arriver. Cette période a été l’occasion pour moi de faire des erreurs et d’apprendre à mieux investir mon argent pour mon activité, j’avais besoin de tester et me planter… pour mieux pousser 🌱 .
    Maintenant, j’ai fait mon expérience et j’investirai mon argent différemment : mieux qu’hier, moins bien que demain. J’ai dépensé 2 400 € pour mes activités professionnelles, en formation, en publicité Facebook et préparation de mes ateliers en présentiel, dans un salon, en événements networking, mais surtout en présence sur Internet : la majeure partie de ce budget a été investie dans mes 2 blogs professionnels, celui-ci en tête (raison pour laquelle j’ai fait appel à votre participation pour le financement collaboratif de The Flonicles !). Cela ne tient pas en compte environ 1 000 € que j’avais déjà investis au début de l’année dans ce blog, ainsi que les séances de conseil et coaching que j’ai stoppées en février. La bonne nouvelle, c’est que les prochaines années me coûteront moins cher.

Lire aussi : La réalisation de soi passe-t-elle nécessairement par l’entrepreneuriat ?

Les dépenses personnelles : erreurs et enseignements

Mon budget perso m’a également appris à éviter certaines erreurs et je suis contente d’avoir suivi très scrupuleusement mes dépenses pour pouvoir apprendre ma leçon.

  • Vêtements sur Internet : Ce n’est pas la première fois que je fais ce bilan : acheter sur Internet est rarement une expérience positive ! J’ai vendu pas mal sur Vinted, mais cela m’a aussi fait découvrir un nouvel endroit où acheter “éthique et pas cher”. L’achat de seconde main peut se révéler dangereux pour le portefeuille. Pourtant ça aussi je vous l’avais déjà dit sur le blog ! La bonne nouvelle, c’est qu’après 3-4 mois de mou, j’ai enfin appris ma leçon et arrêté complètement d’acheter des vêtements sur Internet !
    Rien de bien dramatique puisque j’ai dépensé environ 60 € sur Vinted en presque 6 mois et que 50 à 75% de ce que j’ai acheté était des livres, mais quasiment tous les vêtements que j’ai achetés via le site ne sont plus dans ma garde-robe !
    J’ai lâchement fait faux-bond à mes bonnes résolutions également en passant une commande de 42 € sur Showroomprivé car je voulais absolument des vêtements en lin pour l’été, commande qui a été un pur gaspillage (mais qui a été mon ultime leçon).
    J’ai investi dans une paire de Birkenstock pour arrêter de me racheter des pantoufles tous les ans, sur Vinted mais neuves (56 €), mon unique achat utile et non regrettable sur le net.
  • J’ai refait ma garde-robe d’été dans une friperie, quand j’ai enfin trouvé l’énergie de sortir et d’aller jusque-là. 62 € pour 7 vêtements que j’aime beaucoup, que j’ai pu essayer et apprécier avant d’acheter, et que je porte réellement. Ça m’a vraiment confortée aussi dans ma décision d’arrêter définitivement les achats de vêtements sur Internet.
  • J’ai dû me racheter des collants puisque l’hiver dernier, quasiment toutes mes paires sont arrivées en fin de vie. J’ai dépensé 40 € pour 5 paires (2 en soldes), j’ai acheté des modèles différents pour pouvoir les tester et trouver ceux qui me conviennent, pour les prochains achats (même si j’espère pouvoir tenir avec ceux que j’ai pendant un bon moment).
  • Livres : j’ai dépensé environ 320 € en achat de livres de seconde main sur ces 6 mois, ce qui me paraît complètement dingue ! Même si j’ai acheté plusieurs manuels de japonais (deux à 40 € pièce), et deux séries à 50 € chacune environ, je ne me rendais pas compte que mon budget livre était si élevé. Il faut dire que j’ai aussi retrouvé le temps de lire ! J’ai dépensé également 2,15 € à la bibliothèque (cotisation annuelle + une location). J’aimerais me tourner totalement vers les bibliothèques pour la lecture et n’acheter que les livres que je veux absolument garder sur du long terme.
  • Vacances : Nous sommes partis en voiture cette année. Je voulais essayer de limiter les dépenses pendant notre break, mais honnêtement, une fois sur place, j’avais juste envie de lâcher prise et de profiter. Il était compliqué de cuisiner nous-mêmes puisque nous sommes souvent restés une seule nuit sur place. Bilan de ces deux semaines : 115 € de carburant par personne (divisé en deux et réduit des entrées d’argent grâce au covoiturage), 305 € de logement par personne (principalement AirBnB), 356 € de dépenses sur place (nourriture + péages et vignettes). La mauvaise surprise, c’est la pension pour notre chat qu’on a dû réserver à la dernière minute suite à un changement de plan et qui m’a coûté 142 € (en plus je ne suis pas très sûre que le chat ait apprécié ses vacances 🐱 !).
  • Resto et sorties : j’ai regroupé là toutes les dépenses de la boisson à emporter aux repas. Je ne me rendais pas compte du budget investi là-dedans puisque je sors assez peu : j’ai quand même atteint 320 € environ en 6 mois (dont 35 € dépensés au concert de Muse à Paris pour pouvoir manger et boire…), soit environ 50 € par mois.
  • Culottes de règles : 104 €. J’aurais clairement pu m’en passer si j’avais voulu vivre avec le plus petit budget possible, mais je suis contente de l’investissement vu le confort qu’elles m’offrent.
  • Hygiène : étant donné que j’utilise principalement des cosmétiques solides et que j’ai une routine beauté relativement minimaliste, mes dépenses sont très limitées… j’ai dépensé 4 € pour une brosse à dent compostable.
  • Lunettes : J’ai acheté une paire de lunettes avec des verres filtrants pour pouvoir travailler sur l’ordinateur en ménageant un peu mes yeux (60 €).
  • Sport : j’ai dépensé 4 € pour aller à la piscine, une séance qui m’a fait beaucoup de bien.
  • Pharmacie : 14 € pour des gouttes pour les yeux.
  • Compost : J’ai acheté un fût à compost Milko pour mon jardin (je vais enfin en avoir un !) au prix avantageux de 17 € via l’organisme de gestion des déchets local.

Les rentrées financières

Si vous faites le calcul, les rentrées sont loin de couvrir mes dépenses : j’ai vécu en partie sur mes économies des derniers mois (les derniers mois de salaires que je n’avais pas totalement dépensés).

Revente : Vinted, Momox, eBay, Facebook…

J’ai continué à désencombrer, mon déménagement approchant. Je ne veux pas partir de mon logement actuel avec des choses dont je n’ai pas besoin, j’ai donc effectué un tri vraiment strict et fait sortir tout ce qui n’était pas nécessaire. J’ai essayé de vendre une partie de mes objets désencombrés avant le changement d’adresse, en me promettant de me débarrasser de tout ce qui n’est pas vendu avant le déménagement.

  • J’ai “gagné” environ 565 € en revendant des affaires sur Vinted (vêtements, livres, jeux), Momox (livres, CD, DVD), eBay et Facebook (tout et n’importe quoi).
  • J’ai également participé à un vide-dressing dans ma ville où j’ai gagné… 32 €.

Activité freelance, revenus du blog et vente de mon livre

  • Mon activité freelance (rédaction web + ateliers sur le minimalisme en présentiel) m’a rapporté 490 € en 6 mois, pas fou fou… Ça veut dire que mes revenus sur 6 mois ne couvrent même pas mes dépenses fixes pour 1 mois.
  • J’ai été défrayée 20 € pour baliser une course à pied.
  • J’ai touché 165 € de publicités sur mes blogs (pas celui-ci) + Youtube.
  • J’ai touché mon revenu pour un article sponsorisé publié il y a 1 an… 36 € 😭 (une erreur de parcours).
  • J’ai cumulé 91 € sur mon compte iGraal (cashback), principalement grâce à du parrainage.
  • Ça n’a pas vraiment de rapport mais je ne savais pas où caser ça… j’ai parrainé une amie auprès de ma banque et nous avons touché chacune 50 € juste parce qu’elle a ouvert un compte gratuit chez eux.
  • J’ai touché 109 € sur les ventes de mon livre Moins de choses, plus de MOI !, même si ce n’est pas grand chose je trouve ça satisfaisant sachant que je n’en fais pas de la publicité agressive ni même franchement très active, et que j’ai encore une communauté assez intime.

La suite : quoi de neuf après ces 6 mois de pause ?

  • Maintenant, je dois déménager, et rapidement ! Mais cette fois, j’ai eu le temps de me préparer un peu. J’espère pouvoir mettre en location une chambre chez moi rapidement, je ne sais pas encore si je proposerai une location fixe (en mode colocation) ou un AirBnB.
  • Je débute une formation de jour qui se déroulera de septembre à décembre, en programmation (en plus de ma formation du soir). Je continue mon bachelier en cours du soir, j’espère que cette formation va me permettre d’accéder au marché de l’emploi dans ce secteur, et de me rendre compte si c’est fait pour moi ! Même si j’adore étudier, j’ai besoin de concret aujourd’hui.
    Lire aussi : J’ai repris les études à 30 ans
  • Je vais devoir m’organiser dans mes projets freelance puisque je disposerai de très peu de temps en dehors de mes formations de jour et du soir. Je suis sur le point de signer deux contrats en tant que rédactrice, je limiterai donc les nouveaux contrats pour pouvoir les servir parfaitement et ne pas me disperser.
  • J’ai fait une première expérience d’un budget plus ou moins rigoureux, je vais maintenant réorganiser mon tableau et me fixer des objectifs d’épargne. Je sens que je peux encore améliorer certains points, et j’ai hâte de voir si mon expérience de ces derniers mois portera ses fruits à ce niveau-là (mais j’en suis sûre en fait).

A lire : J’ai suivi un cours universitaire sur la Science du Bonheur !

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