Dernière mise à jour le 6 mai 2025

Tu as déjà suivi plusieurs méthodes de désencombrement, exploré les préceptes du minimalisme, trié et rangé ta maison ? Tu te demandes si tu peux aller plus loin dans ta démarche ? Peut-être bien… Voici 7 catégories d’objets qu’on ne pense pas toujours à trier, désencombrer et réorganiser. C’est-à-dire des choses auxquelles tu peux t’attaquer quand tu as l’impression d’avoir déjà fait le tour de ton logement. La cerise sur le gâteau du minimalisme !

Pour chacune des catégories, j’explique :

  • Pourquoi s’intéresser au désencombrement de ce type d' "objet " (ou de sujet), quels sont les bénéfices, comment cela simplifie ta vie et aide à ton organisation
  • 3 grandes étapes pour désencombrement chacune
  • Que faire des produits dont on se débarrasse dans chaque cas

Avant de passer aux cas concrets, je rappelle quelques principes importants en matière de minimalisme et de désencombrement :

  • Avant de t’y mettre, prépare directement tes différents bacs et sacs : à garder, à donner, à jeter (prépare directement tes poubelles de tri à côté de toi pour t’éviter des trajets supplémentaires).
  • Si tu veux publier une annonce, pour donner ou vendre, prends ton appareil photo ou smartphone directement avec toi, et prends tes photos et infos au fil du tri. L’idée, c’est d’avoir à manipuler le moins possible tes objets.
  • Désencombrer chez soi n’est pas une excuse pour encombrer chez les autres ! Ne propose pas de donner à quelqu’un qui a du mal à garder sa maison ordonnée ou à se débarrasser, et ne donne pas avant d’avoir demandé la permission.

7 catégories " d’objets " originales à trier, désencombrer et ranger, et auxquelles tu n’as sûrement pas encore pensé !

Cet article est relativement long, donc je te propose un sommaire pour passer directement à la catégorie qui t’intéresse. Je t’invite aussi à sauvegarder cet article dans tes favoris et à venir lire une section quand tu as envie de prendre le temps d’avancer dans ton désencombrement.

J’avais envoyé ce challenge en avant-première aux abonné·es de la newsletter et il a été reçu avec beaucoup d’enthousiasme, j’ai donc décidé de le publier sur le blog.

Commentaires reçus suite à l'envoi du contenu de cet article sous forme de défi dans ma newsletter.
Commentaire reçu suite à l'envoi du contenu de cet article sous forme de défi dans ma newsletter.
Photo d'un placard de cuisine très rempli. On y voit des aliments sec, des pots d'épices et des bouteilles de condiments.

Désencombrer son garde-manger

Désencombrer ses réserves de nourriture… Bien sûr ! Il s’agit de tes produits alimentaires stockés un peu partout dans la maison : à la cave, dans plusieurs placard de la cuisine, dans un garde-manger sec… On va mettre de l’ordre dans nos bocaux et conserves, paquets d’aliments sec en poudre, réserves de pâtes, riz et autres céréales, snacks. Tu peux aussi appliquer ces conseils à ton congélateur et ton réfrigérateur d’ailleurs.

Pourquoi désencombrer ses réserves de nourriture ?

Ces produits se situent généralement dans plusieurs pièces de la maison, ce qui rend leur visualisation moins facile : quand on a pas les choses sous les yeux, on a tendance à les oublier. Et si on oublie ce qu’on possède, on achète en double exemplaire. De plus, ces produits sont périssables, c’est donc risqué de les perdre de vue !

Aussi, la cuisine doit être une pièce facile à utiliser pour réduire la charge mentale liée aux repas et au ménage. Le but, c’est d’avoir des placards clairs et faciles à utiliser, avec de l‘espace et des produits bien rangés.

Désencombrer ses produits alimentaires en 3 étapes

(1) Rassemble tout au même endroit

      C’est ce que je conseille, quel que soit le type d’objet que tu désencombres, mais c’est encore plus important dans ce cas-ci, puisque les réserves alimentaires sont généralement rangées à différents endroits de la maison. Pense à ta cave, ton garde-manger, ton débarras, tes armoires de cuisine, ton tourniquet à épices, n’oublie rien !

      Si tu en profites pour faire le tri dans ton réfrigérateur et congélateur, prévois un moment dédié pour éviter que les aliments ne prennent chaud ou décongèlent.

      (2) Classe par catégorie

      Prévois une surface assez grande, et fais des tas ou des regroupements par catégories. Tu peux aussi utiliser des boîtes temporairement pour faciliter la manipulation de tes groupes de produits. Par exemple, on rassemble :

      • articles pour pâtisserie
      • épices
      • huiles
      • pâtes
      • légumineuses
      • sauces en bocal
      • petit déjeuner

      Au sein de chaque catégorie, rassemble également les produits qui font double emploi, et les produits identiques.

      (3) Trie tes produits alimentaires

      Prépare une caisse pour mettre de côté ce dont tu vas te débarrasser. Les critères à utiliser pour savoir de quoi tu dois te défaire sont :

      • Est-ce encore consommable ?
      • Est-ce que j’en ai utilisé les 6 derniers mois ?
      • Est-ce que je suis sûr·e que je vais encore en utiliser ?
      • Est-ce que j’en ai encore envie ?
      • Est-ce que je vais le consommer à temps ?

      Pour tous les produits, vérifie leur état (sont-ils toujours consommables*) en prenant en compte ton rythme de consommation (est-ce qu’ils seront toujours consommables quand tu penseras à les utiliser ou que tu en auras besoin). Sois honnête avec toi-même, et mets aussi de côté tout ce à quoi tu n’as pas touché depuis plusieurs mois, et ce que tu sais très bien que tu ne vas plus utiliser.

      Si tu as des doublons (plusieurs fois le même produit) et des produits qui font double emploi (ils ont exactement le même usage), demande-toi : pourquoi est-le cas, comment peux-tu l’éviter… ? Si tu penses honnêtement que tu vas les consommer, et les utiliser à temps, regroupe les autant que possible (soit en versant leur contenu dans un seul contenant, soit en rangeant bien les contenants ensemble, celui le plus urgent à consommer ou le plus vide à l’avant).

      Personnellement, j’évite les doublons dans le garde-manger en adaptant les recettes. J’évite ainsi d’acheter des épices ou condiments dont je n’aurai plus l’utilité plus tard. Par exemple, si je vois qu’une recette utilise de la sauce " worcestershire " (rarement), je remplace toujours par de la sauce soja (que j’utilise très régulièrement).

      *La date de consommation limite n’est pas toujours à prendre à la lettre, c’est surtout tes sens, la vue, l’odorat et le goût, qui te permettent de déterminer si un produit est toujours bon.

      Que faire de ses produits alimentaires après le désencombrement ?

      C’est difficile de jeter, surtout quand on est dans une mouvance écolo et qu’on cherche à contrôler sa consommation.

      Les aliments qui ne sont pas périmés et sont fermés peuvent souvent être donnés à des associations. Mais pense aussi à tes proches, un jeune couple qui vient de s’installer, quelqu’un qui est dans une mauvaise passe… ou tout simplement n’importe qui dans ton entourage qui fera bon usage de ce dont tu n’as pas besoin ! Un petit message sur Facebook par exemple et tu auras certainement des amateur·rices.

      C’est plus compliqué pour tout ce qui est déjà ouvert. Par exemple, il n’est pas possible de les donner à une association. S’il n’en reste qu’une portion, tu pourrais chercher une recette sur Internet pour liquider cet ingrédient entamé depuis trop longtemps et que tu avais oublié. Tu peux en profiter pour faire une pâtisserie pour le boulot, ou rassembler tous tes " restes ", inviter des amis pour un apéro dînatoire/soirée jeux de société.

      Pour tout ce que tu ne peux pas donner et ne veux pas consommer, pense à composter tout ce qui peut l’être, et finalement, jette le reste dans la poubelle de tri pour déchets organiques. Parfois, quand on désencombre, on ne peut pas éviter de devoir jeter des choses. Ça te démange peut-être sur le coup, mais vois ça comme une leçon pour les prochaines fois 😏.

      C’est pas hyper agréable franchement d’avoir des placards bien aérés où tu trouves ce que tu cherches en un coup d’œil et où tu sais toujours ce que tu possèdes ?

      Profite de ce tri pour nettoyer tes placards avec du vinaigre, sèche bien, et n’hésite pas à repenser ta manière de ranger : regroupe les produits similaires, place ceux que tu utilises le plus souvent à portée de main… N’hésite pas à utiliser des étiquettes effaçables pour toujours savoir ce que tu as dans tes armoires, et éviter de racheter pour rien.

      Pour le rangement de ce type de produits, je préconise un rangement en ligne : une ligne de bocaux de sauce tomate, une ligne de boîte de pâtes, etc. Ça te permet de voir d’un coup d’oeil où en est ton stock, et de trouver directement ce que tu cherches.

      Pour la suite : on évite d’encombrer son garde-manger !

      Avant, je pensais faire de bonnes affaires en achetant des produits en promotion, ce qui signifie souvent acheter quelque chose dont je n’avais pas besoin à ce moment-là (quelque chose qui n’était pas sur la liste de courses !).

      Quelques exemples :

      • on achète un lot ou pack promotionnel, alors qu’on n’avait besoin que d’une pièce,
      • on achète quelque chose qu’on a déjà, pour stocker d’avance,
      • ou encore, on achète un produit qu’on ne connaît pas du tout, mais qui est à un super prix…

      Quand on a la place pour stocker ces réserves, pourquoi résister ? Par le passé, je remplissais mon congélateur pour ne manquer de rien, je garnissais la grande étagère du garde-manger, j’accumulais les paquets de sucre et de farine dans le placard de la cuisine… Bref, faire des réserves comme si le monde risquait de s’écrouler demain (tiens, ça me rappelle une histoire de PQ et de Covid…).

      Le problème, en achetant ce dont on n’a pas besoin, précisément quand il s’agit de denrées périssables, c’est qu’on risque surtout de gaspiller. Et ça, c’est pas du tout bon pour le budget. Dans un autre article, j’explique en long et en large pourquoi il ne faut surtout pas acheter à l’avance, au cas où, en prévision, pour faire du stock…

      J’y donne quelques anecdotes personnelles, où j’ai dû jeter ou me débarrasser de choses que j’avais achetées à l’avance en pensant faire une bonne affaire. Je n’ai pas mentionné les paquets de farine et les épices qui ont fini visités par des mites alimentaires et autres vers, tellement ils sont restés intouchés longtemps…

      Pour éviter le gaspillage, limite les quantités que tu stockes et réfléchis si tu en as vraiment besoin avant de craquer pour une promo.

      Lire aussi : Désencombrer sa cuisine, simplifier ses menus et faire les courses plus facilement

      Photo d'une personne en pyjama affalée sur un lit avec un plaid et des pantoufles.

      Désencombrer les vêtements qu’on ne voit pas (sous-vêtements, tenues d’intérieur, vêtements pour le sport, frusques pour bricoler…)

      Impossible de parler désencombrement sans passer par les vêtements ! On explique souvent en long et en large comment désencombrer tes " beaux " vêtements, mais on laisse généralement de côté le désencombrement des vêtements pour la maison, pour le sport, les sous-vêtements… Si tu as oublié ces catégories d’habits dans ton désencombrement, c’est parti !

      Dans cette catégorie, je comprends les sous-vêtements, les vêtements abîmés et défraîchis que tu gardes précieusement pour bricoler ou mettre en peinture, les vêtements que tu gardes pour traîner à la maison, les habits de sport, les vêtements pour la nuit et pyjamas…

      Pourquoi désencombrer les vêtements que personne ne voit ?


      Ma cousine avait l’habitude de dire " Imagine si j’ai un accident, et que les pompiers doivent m’enlever mes bottes… je ne veux pas avoir honte des chaussettes que j’ai aux pieds ! ".


      Parce que, dans une maison minimaliste, tout devrait être utilisable sans trop se poser de question, et tout doit être agréable à utiliser. C’est tout aussi vrai pour les vêtements. Je préconise une garde-robe capsule où tous les vêtements peuvent être portés sans condition.

      Pour moi, on ne devrait jamais fouiller pour trouver LA pièce qui correspond à telle autre. Pour les sous-vêtements, c’est pareil : on ne devrait pas passer du temps à chercher une paire de chaussettes dont on n’a pas honte lorsqu’on sait qu’on va montrer nos pieds, par exemple.

      L’autre point important de la garde-robe minimaliste, c’est le confort. Parfois, on s’accroche à nos vêtements détendus parce qu’ils peuvent toujours servir pour être portés à la maison, mais détendu ne veut pas dire confortable… Personnellement, ça me rend dingue de devoir remonter mon pantalon à longueur de journée, ou de devoir tirer sur un t-shirt déformé parce que je sens un courant d’air, même si je reste à la maison.

      Pareil pour les culottes dont l’élastique est tellement détendu qu’il roule sous ton ventre, ou celle, peut-être en train bon état, mais qui te rentre dans les fesses à longueur de journée, provoquant un inconfort. Tu ne dois pas t’infliger ça ! Et il en va de même pour les pyjamas et autres vêtements de nuit.

      Concernant les vêtements de sport, leur nombre doit être cohérent avec ton activité sportive (pas le niveau d’activité sportive que tu voudrais atteindre, mais le vrai). Mon indicateur, quand il s’agit de vêtements " pratiques ", c’est " De combien de pièces j’ai effectivement besoin pour tenir entre deux lessives ? ".

      Je ne sais pas toi, mais moi, je ne fais pas beaucoup d’activité physique (même si je voudrais en faire beaucoup plus). Pourtant, avant mon désencombrement, ça ne m’a pas empêchée de me retrouver avec une dizaine de pantalons de sport et plusieurs paires de baskets !

      Finalement, les vêtements que tu gardes pour effectuer des travaux, du bricolage salissant, du jardinage… ne doivent pas devenir une excuse pour t’éviter de désencombrer ! Ici aussi, tu ne devrais pas en garder si tu n’as pas de projet concret en vue (à la limite, un seul vêtement).

      Lire aussi : Les sous-vêtements parfaits de la garde-robe minimaliste

      Désencombrer ses vêtements d’intérieur et sous-vêtements en 3 étapes

      (1) Rassemble tes vêtements par catégorie

      Selon le nombre de pièces à désencombrer et le temps dont tu disposes, tu devras peut-être faire ce désencombrement en plusieurs étapes. Consacre chacune à un type de vêtement particulier.

      (2) Essaie !

      Ça m’est arrivé très souvent de penser qu’un vêtement me plaisait ou m’allait toujours, jusqu’au jour où j’ai voulu l’enfiler… pour me rendre compte que ce n’était plus du tout le cas ! Je sais que c’est fatigant, mais quand on désencombre des vêtements, il faut absolument passer par la case essayage pour tout ce que tu n’as pas porté très récemment.

      Pour savoir si tes sous-vêtements, vêtements d’intérieur ou de nuit, tenues de sport… te vont et sont toujours confortables, il faudra les porter quelques heures au moins (sauf si tu te rends compte directement que ça ne va pas). C’est seulement comme ça que tu remarqueras les élastiques trop détendus, ou tout autre inconfort provoqué par tes vêtements.

      (3) Limite leur nombre

      Après avoir fait un premier tri, basé sur l’état de tes vêtements (est-ce qu’ils te vont encore, est-ce qu’ils sont confortables, est-ce qu’ils sont en assez bon état pour ne pas avoir honte d’ouvrir au facteur…), réfléchis au nombre à garder.

      Pour cela, base-toi sur ton rythme de lessives et ton rythme d’utilisation de ces différents types de vêtements. Tu devrais garder le nombre nécessaire pour tenir entre deux lessives, pas plus.

      Si tu veux une garde-robe minimaliste encore plus efficace, privilégie des vêtements qui se prêtent à plusieurs usages, et à plusieurs saisons quand c’est possible : par exemple, un t-shirt qui peut être porté seul en été, et avec un gilet en hiver.

      Que faire des vêtements et sous-vêtements qu’on a désencombrés

      Ces types de vêtements sont plus difficiles à revendre (à l’exception des soutien-gorges et vêtements de sport en bon état et de bonne marque). Dans tous les cas, le temps et l’énergie déployés à essayer de revendre ses vêtements ne vaut pas toujours l’argent qu’on peut en tirer. (Je développe dans l’article Désencombrement : vendre ou donner ?)

      Les vêtements peuvent être déposés dans des conteneurs de récupération, bien emballés dans un sac en plastique fermé (cela évite qu’ils moisissent en attendant d’atteindre le centre de tri). Renseigne-toi sur les différentes associations qui récupèrent ces vêtements, et choisis de préférence une enseigne qui traite le tri et la revente localement, et revalorise les textiles qui ne peuvent pas être vendus.

      Photo de mains portant des gants de ménage au-dessus d'un évier

      Désencombrer ses produits ménagers

      Je vais parler principalement des produits consommables pour le ménage, mais la plupart des conseils peuvent bien sûr être appliqués au matériel ménager, tel les éponges, brosses, balais, microfibres…

      Pourquoi désencombrer ses produits ménagers ?

      J’ai lu un conseil que j’ai beaucoup aimé dans le livre " Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi ", de Dominique Loreau* : tout ton nécessaire devrait rentrer dans un petit panier. De cette manière, quand tu dois faire le ménage, il te suffit d’empoigner ton panier tout prêt et de le balader dans ton appartement ou ta maison !

      Pour tous les types d’objets et de produits " pratiques ", qui te servent à la maintenance de ta maison et à l’organisation de ton quotidien, la manipulation devrait être très aisée. Et pour pouvoir utiliser des choses facilement et rapidement, il faut de l’espace et une bonne visualisation.

      En diminuant le nombre de produits, on trouve rapidement ce qu’on cherche, parce qu’on le voit en un coup d’oeil, et c’est plus facile de se mouvoir quand les armoires ne sont pas surchargées.

      C’est un concept très répandu en minimalisme et en optimisation du rangement, mais c’est encore plus important pour ce type de produits parce qu’ils concernent une corvée que la plupart d’entre nous n’ont pas envie de faire. En se facilitant la tâche (en rendant les produits et ustensiles plus faciles à atteindre et manipuler), on aura moins tendance à repousser la corvée. On élimine des obstacles !

      Enfin, il est important de souligner que la multiplication des produits ménagers de différents types est juste une stratégie commerciale pour vendre plus de produits. En effet, si les entreprises de produits ménagers ne vendaient qu’un produit universel, qui permet de nettoyer tout type de surface, elles engendredraient beaucoup moins de ventes.

      C’est beaucoup plus rentable pour ces entreprises de vendre une dizaine de produits différents, qui vont stagner chez toi, que de stocker un ou deux produits chez eux, qui se vendront à une fréquence beaucoup plus faible !

      *Je n’aime pas particulièrement les livres de Dominique Loreau, je ne conseille pas leur lecture, mais j’avais apprécié cette idée-ci quand même

      Désencombrer ses produits ménagers en 3 étapes

      (1) Réfléchis à tes besoins réels

      Si tu as un assortiment très large de produits différents, réfléchis à ceux dont tu penses avoir réellement besoin. Ci-dessous, j’ai ajouté ma liste de produits. Ce n’est pas une liste parfaite, et c’est celle qui me convient, mais tu peux t’en inspirer si tu ne sais pas par où commencer.

      • Un liquide vaisselle (j’ai testé savon de Marseille et brosse à vaisselle, mais mon partenaire n’aime pas du tout, du coup on est repassés au liquide) + des pastilles pour lave-vaisselle.
      • Un nettoyant tout usage : il permet de nettoyer les surfaces et le sol.
      • Du vinaigre blanc : je l’utilise pour les vitres, pour nettoyer la table à manger, quand je fais les poussières, à la place de l’adoucissant… Pour me faciliter la vie, j’ai toujours un spray prêt à l’emploi à l’étage de vie (mélange eau + vinaigre + huile essentielle) et un autre sans huile essentielle.
      • De la lessive liquide.
      • Un nettoyant pour les sols en bois : je pense aussi m’en passer lorsqu’il sera fini, car mon nettoyant tout usage fera probablement l’affaire.
      • Bicarbonate de soude et acide citrique : ces deux produits vendus sous forme de poudre ont plusieurs usages dans la maison. Je m’en sers entre autres pour décrasser les canalisations et les toilettes.
      • Deux produits que j’utilise peu souvent mais pour lesquels je n’ai pas trouvé d’alternative efficace : un nettoyant pour taques de cuisson vitro, et un décrassant pour le calcaire.

      Il existe des alternatives beaucoup plus minimalistes. On peut quasiment tout faire juste avec du vinaigre et du bicarbonate. D’autres produits, comme le savon de Marseille, le savon noir, ou un produit prêt-à-l’emploi comme Dr Bronner’s permettent d’absolument tout nettoyer dans la maison avec un seul produit (y compris les habitants !).

      C’est à toi de décider quel objectif tu veux atteindre (rien ne t’empêche de passer à l’étape d’après plus tard).

      (2) Concentre-toi sur les produits presque finis

      Si tu as des doublons, utilise en priorité les produits qui sont presque terminés pour pouvoir les évacuer, même si tu les aimes moins. Si tu ne veux plus les utiliser, mets-les directement dans la caisse à donner, ou jette-les.

      (3) Essaie de réduire à un panier

      Ton objectif, c’est de pouvoir tout stocker dans un panier (ou un seau) pour n’avoir qu’à empoigner ton nécessaire de ménage et faire le tour de la maison avec lui. Tente de remplacer tes produits spécifiques par un seul produit multi-usages pour voir si ça te convient. Il vaut mieux repartir de zéro avec très peu de produits, pour (re)découvrir tes besoins réels.

      Les produits que tu n’as pas utilisés dans les trois derniers mois ne sont probablement pas indispensables…

      Que faire des produits ménagers dont on se débarrasse

      Voici quelques pistes pour se débarrasser de ses produits :

      • Les donner à quelqu’un qui en a besoin (un mot sur Facebook, une visite chez les voisins, un sms aux parents…).
      • En faire don à une association (par exemple, des refuges pour animaux).
      • Les jeter, même si c’est le dernier recours. Contrairement aux aliments, les produits ménagers ne sont pas périssables, il y a donc peu de chance que tu ne trouves pas d’amateur·rices, surtout dans les associations et refuges.
      Photo d'un pot rempli de crayons, stylos et pinceaux

      Désencombrer ses stylos et sa papeterie

      Je te mets au défi ! Compte TOUS les stylos dans ton logement, ceux dans ton bureau, celui dans ta table de nuit, les deux dans ton sac, celui qui traîne dans la cuisine, et dis-moi combien tu en trouves ? Des stylos, on en reçoit partout, tous les mois. Il faut apprendre à refuser les choses gratuites si on n’en a pas besoin. Ce n’est pas si facile que ça en a l’air ! Un vieux réflexe qu’on a du mal à quitter…

      Parfois, à une foire par exemple, tu te retrouves avec des goodies dans les mains avant même de t’en rendre compte, et c’est encore plus difficile de rendre ce que tu as déjà pris et que de refuser en premier lieu. Ou alors, quand tu refuses quelque chose qu’on te donne (comme les fardes dans lesquelles on te donne ton contrat d’assurance ou tes documents chez le notaire, les stylos promotionnels, et j’en passe), ton interlocuteur te regarde bizarrement en te disant " Mais c’est gratuit hein ". Même après explication, ces personnes persistent à vouloir te donner leur brol.

      Récemment, à la fin d’une visite de brasserie, mon compagnon et moi avons été incapables de partir sans accepter les verres gratuits que le guide a lourdement insisté pour nous donner. Pourtant, il en avait encore une montagne derrière lui. Ces deux verres n’auraient fait aucune différence dans son stock, mais dans notre armoire, par contre…

      Pourquoi désencombrer ses stylos jetables et ses carnets ?

      Ces stylos se retrouvent partout dans la maison (et ailleurs), mais lorsque tu as besoin d’écrire, tu n’en as jamais un sous la main. Pire, ces stylos bon marché ne sont pas faits pour durer, donc quand tu en trouves un, tu ne sais jamais s’il va être en état de marche, si tu vas devoir réchauffer l’encre, s’il en a encore… En gardant un nombre limités de stylos, on s’assure de ne garde que quelques qui fonctionnent bien.

      Les stylos se retrouvent généralement dans les tiroirs où on a tendance à entasser tout ce qui traîne et dont on ne sait pas quoi faire, augmentant le désordre visuel. Résultat, c’est distrayant, ça empêche de bien ranger le reste…

      Enfin, faire de tri permet de se rendre compte du nombre d’exemplaires qu’on a accepté, ça peut aider à être plus fort·e la prochaine fois qu’on te met un stylo gratuit dans les mains !

      Concernant les carnets (j’adore prendre des notes dans plein de cahiers, je te comprends…), ils servent à consigner des informations de manière organisée… mais ensuite, il faut organiser lesdits carnets, savoir où retrouver quelle information… Ils créent donc aussi de l’encombrement.

      Désencombrer stylos et carnets en 3 étapes

      (1) Rassembler

      Puisque ces objets ont tendance à se retrouver partout dans la maison, il faut d’abord collecter tous les exemplaires éparpillés un peu partout.

      (2) Faire un état des lieux

      D’un côté, on teste tous les stylos pour savoir s’ils fonctionnent encore et si on aime écrire avec. De l’autre, on sépare ses carnets en trois piles : remplis, entamés et neufs.

      (3) Garder le nécessaire

      Pour les carnets, on conserve ce qu’on apprécie et qui sert, maintenant ou à court terme. C’est-à-dire, ce pour quoi on a un projet concret en tête. Les carnets neufs et en bon état peuvent être donnés ou parfois vendus. Pour les carnets entamés, si tu continues activement à les remplir, très bien, sinon, tu peux récupérer les feuilles restantes, ou tout simplement les réutiliser pour autre chose. Utilise ceux qui sont entamés en priorité. Concernant ceux qui sont remplis, est-ce que tu consultes encore leur contenu, est-ce qu’ils te sont encore utiles ?

      Pour les stylos, gardes-en autant que nécessaire. Je conseille toujours de ranger tous les objets similaires au même endroit, mais pour les stylos, j’ai une politique un peu différente : j’ai un " kit " dans plusieurs endroits de la maison, c’est ma seule exception. Ce kit est composé d’un stylo, une paire de ciseaux, de quoi noter, et dans certaines pièces de papier collant.

      Ces accessoires sont tellement souvent utiles que c’est contre-productif de les stocker à un seul endroit de la maison, j’en ai donc un dans mon bureau, un dans le hall d’entrée et un dans la cuisine. L’important, c’est de bien les identifier pour toujours les remettre au bon endroit. Je garde également un stylo dans mon sac. Le reste ? Stocké à un endroit unique.

      (3 bis) Transférer le contenu de ses carnets vers un format numérique

      Je conseille fortement de stocker ses notes au format numérique. Je garde un certain amour pour l’écriture manuelle et je prends très souvent des notes (après tout, on est peut-être la dernière génération qui sera capable d’écrire à la main), mais j’ai fini par me rendre à l’évidence : c’est vraiment la pire manière de garder des notes.

      Les outils numériques permettent d’organiser et réorganiser facilement, de faire des recherches, de remplacer, de collaborer, de partager… J’ai décidé de ne pas m’en priver ! La retranscription de mes notes vers un format numérique est aussi un moyen pour moi de trier ce que je veux garder ou non.

      Lire aussi : Organiser sa vie numérique comme un·e pro !

      Que faire de ses stylos et carnets après désencombrement ?

      Tu peux parfois revendre ce matériel à petit prix (surtout si tu en as assez pour faire un lot), mais pense aussi à toutes les personnes et associations qui pourraient en bénéficier si tu en fais don. N’aie pas peur de donner, tu recevras encore des centaines de stylos gratuits dans ta vie… (mais vérifie auprès des associations qu’elles en ont besoin, elles croulent peut-être déjà sous ce type de don).

      Pour la suite : passer aux stylos réutilisables et limiter ses achats de carnets

      La première étape, c’est déjà de refuser ce qu’on te donne gratuitement, sauf si, comme par hasard, tu en as vraiment besoin. Le mieux, c’est de s’acheter un ou quelques bons stylos, avec lesquels tu aimes écrire, dans un modèle rechargeable.

      L’idéal étant un stylo qui se recharge directement avec un encrier, les autres options étant le stylo à cartouches d’encore ou le stylo bille rechargeable. Les porte-mines sont aussi une bonne alternative, si ça te convient d’écrire au crayon.

      Pour les carnets, évite d’acheter des carnets à l’avance, juste parce qu’ils sont jolis, et attends d’en avoir besoin pour acheter. Termine tes cahiers entamés, et n’hésite pas à utiliser des feuilles de récupération quand tu dois prendre des notes au vol qui ne sont pas faites pour durer.

      Photo de mains qui utilisent un smartphone

      Le désencombrement numérique : trop d’info tue l’info

      Internet et les réseaux sociaux nous prennent énormément de temps. Qui n’a jamais perdu 30 minutes dans les méandres d’Instragram, ou deux heures à sauter d’une vidéo à l’autre sur Youtube ?

      Pourquoi désencombrer sa vie numérique

      Même s’il y a plein de très bons contenus sur le web (mon blog en est la preuve, héhé 🤪), notre activité sur le net nous fait souvent perdre un temps précieux. C’est vraiment compliqué de se discipliner, tout a été pensé pour qu’on se mette en pilote automatique et qu’on oublie le monde autour de nous.

      Après avoir passé un temps non négligeable à cliquer sur des contenus qui nous intéressent à moitié, nous voici en retard dans notre projets (qu’il s’agisse de l’écriture de ton roman, ou de la vaisselle qui attend dans l’éviter), vidé·es d’une bonne dose d’énergie, et empli·es d’un sentiment de culpabilité. Je m’étais pourtant juré que j’arrêterais de perdre du temps sur Internet !

      Comment désencombrer ses réseaux sociaux

      (1) Prépare ta liste

      Liste tous les sites de type réseaux sociaux qui te font perdre du temps régulièrement, ou pire, entraînent des sentiments négatifs (envie, jalousie…). Ça prend énormément de temps de faire ce tri, donc il vaut mieux préparer son plan d’attaque en amont.

      (2) Supprime tes comptes

      Pour tous les sites que tu n’utilises plus, ou ceux que tu veux quitter, supprime ton compte. On ne sait jamais ce que le CEO de l’une de ces applications ou de l’un de ces sites peut décider de faire, du jour au lendemain, de tes données ! En tant que consommatrice numérique avisée, je conseille vivement de ne jamais oublier un compte ouvert sur un site, même quand on ne l’utilise plus.

      Au-delà de ce risque, sache que tout compte peut se retrouver piraté. Quelqu’un pourrait donc se faire passer pour, ou récupérer des données personnelles à ton sujet, dans le but d’arnarquer des personnes de ton réseau, ou toi-même. La règle, c’est donc de laisser le moins de traces possible en supprimant tout ce qui peut l’être.

      Généralement, les sites permettent de supprimer son compte avec un simple clic (le plus compliqué, c’est de trouver le bouton !), mais parfois, il faut contacter le service client pour ce faire. N’abandonne pas si c’est le cas, je me méfierais encore plus d’un site qui rend difficile la suppression de ton compte !

      Une autre bonne raison de supprimer ses comptes inutilisés, c’est que ça réduit totalement la tentation d’y retourner. J’ai plusieurs fois décidé d’arrêter d’utiliser un réseaux social, pour y retourner ensuite, pour de nouveau le quitter… principalement parce que j’étais consciente du temps passé à faire grandir ma communauté, à investir dans ce canal… Ce n’est pas une bonne raison pour rester !

      (3) Nettoie les réseaux sur lesquels tu restes

      Ça prend énormément de temps, mais ça te permet de réduire ton fil d’actualité… normalement ! Ce n’est plus totalement vrai maintenant que la plupart des réseaux sociaux utilisent un algorithme qui permet de te montrer tout le temps du nouveau contenu, et qu’on ne voit même plus le contenu des comptes qu’on suit ! Il faut donc mettre en place d’autres stratégies pour diminuer le temps passé sur ces plateformes.

      Cependant, je te conseille quand même de le faire, d’une part, pour prendre conscience de ce que tu trouves vraiment sur ces réseaux (tu vas peut-être te rendre compte qu’en fait, rien n’est utile pour toi), et d’autre part parce que ça diminue quand même un peu l’afflux d’information qui est poussé vers toi (par exemple, Instagram te montre plein de trucs auxquels tu n’es pas abonné·e dans le fil de publications, mais pour l’instant, les stories sont toujours limités à tes abonnements !).

      Pour savoir si tu as encore envie de suivre un compte, regarde ses dernières publications pour te rendre compte de ce que ça te fait (intérêt, indifférence, émotion négative…). Idem pour les contacts et " ami·es ", les personnes qui ne te parlent jamais et dont les publications ne t’intéressent pas…

      Comment réduire et perdre son addiction aux réseaux sociaux ?

      Trouve une activité hors web (hors PC si possible, pour reposer tes yeux), un truc qui te plaît et que tu ne prends pas ou plus le temps de faire. Comme lire, ou dessiner, ou aller te balader. Fais-en ton nouveau réflexe. Un petit coup d’ennui ? Dirige-toi vers ta nouvelle activité préférée. Cela doit devenir ton nouvel automatisme.

      J’ai listé des activités qui permettent de ralentir et de se recentrer dans cet article (si tu choisis l’activité 19 comme " nouvel automastie " pour remplacer les réseaux sociaux, fais attention de ne pas te faire mal, à utiliser avec sagesse…) : 31 activités pour ralentir

      Je t’encourage à aller plus loin, à prendre plus de distance des réseaux sociaux en lisant cet article : Peut-on se passer des réseaux sociaux et comment les remplacer ?

      Photo d'un homme submergé de post-its, qui représente le surmenage et la charge mentale.

      Désencombrer son mental

      On pense directement aux objets, quand on entend " désencombrement ". Cependant, on peut aussi faire du tri et mettre de l’ordre dans tout ce qui n’est pas tangible et qui encombre notre esprit. Le but est de se débarrasser des situations, des idées et des relations qui ne t’apportent rien de positif, voire au contraire créent du négatif dans ta vie.

      Pourquoi désencombrer son mental ?

      Le minimalisme, pour moi, ce n’est pas juste une histoire d’objets et de matériel. L’extension du désencombrement comme on le connaît, c’est un minimalisme mental, intellectuel et spirituel.

      Le désencombrement mental est une étape très importante, malheureusement omise dans la plupart des méthodes de désencombrement. La démarche de désencombrement accompagne une volonté de changement, une volonté de renouveau, une volonté d’amélioration. Ce n’est pas qu’un acte physique et matériel. Pour aller au bout des choses, le tri du mental me semble indispensable.

      Le désencombrement mental prend du temps. Il va à l’encontre de beaucoup de choses qui nous sont inculquées depuis l’enfance, il demande de se réapproprier sa liberté d’agir et de penser. N’hésite pas à prendre des notes, à laisser le temps à ces idées, parfois dérangeantes, de faire leur chemin dans ton esprit, et vas-y progressivement.

      Désencombre son mental permet d’être plus aligné·e, de mieux savoir ce qu’on veut, de gaspiller moins de temps, énergie et argent, de faire des choix plus avisés, en bref, d’être plus heureux·se !

      On a beau vider sa maison, dormir sur un futon, peindre ses murs en blanc, si l’on continue à autoriser les gens et les situations à s’immiscer dans notre quotidien sans notre consentement éclairé, à occuper nos pensées, à peser sur notre moral, on ne sera jamais assez légers.

      Le désencombrement mental en 3 étapes

      (1) Identifie

      C’est plus difficile de visualiser son fouillis mental ! Prends du temps pour noter tout ce qui n’est pas tangible mais qui te tourment, te prends la tête, t’occupe l’esprit…

      Il peut s’agir de situations (de courte ou longue durée), de relations, de personnes, de souvenirs… Prends le temps de mettre le doigt dessus, surtout si tu as tendance à souffrir de ruminations ou de pensées négatives. Note ce à quoi tu penses sans essayer de le formuler joliment, et sans juger, comme ça vient.

      Cette étape peut prendre des jours, des semaines ou des mois. Cependant, n’hésite pas à en faire un exercice récurrent, plutôt que d’essayer de tout régler d’un coup !

      (2) Choisis ce que tu veux garder

      Il est normal de cogiter à certains sujets, mais il faut au moins que ça t’apporte quelque chose, et que ce soit consciemment choisi et accepté ! Sur base de tout ce que tu as noté, réalise deux colonnes : d’une part, ce dont tu veux bien te soucier, d’autre part, ce dont tu te passerais volontiers. Par exemple…

        Je veux me soucier : de ne pas polluer inutilement ni surconsommer, de publier mes romans, que mon chat mange à sa faim, ne pas dormir sous un pont, de m’épanouir dans mon boulot, d’organiser mes voyages.

        Je ne veux pas gaspiller mon énergie à : lire ou voir les bestsellers et blockbusters, coller aux normes (mariage-enfants etc.), m’épiler, écrire des romans lisses qui plaisent à tout le monde, faire de la promotion sur Instagram, participer aux plans politiques de mon entreprise.

        Finalement, il y a une troisième catégorie de choses dont on est obligé·es de se préoccuper : déclarer ses impôts, entretenir un peu sa maison, faire les courses… mais généralement, toutes ces choses peuvent être déléguées si elles sont trop consommatrices d’énergie pour toi, et souvent simplifiées pour te rendre la tâche moins pénibles.

        (3) Désencombre (arrête, coupe les ponts, sois toi-même…)

        Selon le type de problème qui te prend de l’énergie, tu peux :

        • Cesser une relation qui ne t’est pas bénéfique. Je sais, c’est choquant, pourtant nous sommes trop nombreux·ses à nous accrocher à des relations à sens unique par " loyauté " ou parce qu’on nous a toujours dit qu’il ne fallait pas être égoïste. Pense aux consignes de sécurité en avion : il faut d’abord avec son masque bien accroché pour pouvoir aider les autres ! Ici, c’est pareil, tu ne peux pas avoir de relations épanouies si tu te laisses grignoter par d’autres qui sont néfastes pour toi.
        • Quitter un boulot ou avoir une discussion corsée avec un·e supérieur·e.
        • Arrêter de suivre certaines personnes sur les réseaux sociaux.
        • Refuser les normes et commencer à mettre en place des changements pour satisfaire tes besoins réels.
        • Quitter une association si tu te sens surmené·e ou que tu as perdu l’intérêt.

        Le tout, c’est le faire poliment. Tu n’as même pas besoin de t’expliquer si tu ne le souhaites pas, notifie juste de ta décision.

        C’est aussi intéressant de réfléchir à la raison pour laquelle tu t’étais engagé·e dans quelque chose (t’es tu senti·e obligé·e, as-tu eu peur de manquer quelque chose), ou la raison pour laquelle ton ressenti a changé entre temps, si c’est le cas.

        Lire aussi :

        Photo d'un album photos

        Désencombrer les objets sentimentaux

        Il s’agit de tous les objets qui n’ont pas d’utilité pratique et sont juste une matérialisation d’un souvenir ou d’une relation passés.

        Pourquoi désencombrer les objets sentimentaux ?

        Je sais que les objets sentimentaux et le désencombrement, c’est un sujet délicat ! Se débarrasser de photos, lettres et autres objets souvenirs semble impossible pour beaucoup, insensé aussi.

        Même si aujourd’hui tu te sens en désaccord avec ce contenu, autorise-toi à lire ce que je raconte sans jugement, sans te braquer, sans l’accepter ni le refuser. Le message fera son chemin progressivement en toi, et un jour peut-être te sera utile. Et si tu refuses de désencombrer ce type d’objets, pas de souci.

        L’important, c’est de se demander si c’est souvenirs nous servent. D’une part, est-ce qu’on les consulte (est-ce qu’on regarde nos albums photo, les souvenirs rangés dans une boîte), et d’autre part, qu’est-ce qu’on ressent en les voyant (de la peine, rien, du bonheur) ?

        Personnellement, après avoir collectionné des souvenirs de voyages, ou de moment passés avec mes anciennes amies, j’ai réalisé que regarder ces photos et autres objets ne me faisait rien. Je me souviens suffisamment bien des choses qui m’ont marquées lors de mes voyages, et je ne prends pas plaisir à repenser à des amitiés qui n’ont plus cours. Cela ne m’empêche pas de savoir que j’ai passé de bons moments avec ces gens autrefois, mais revisionner ces photos ne m’apporte rien de plus.

        Parfois, à force de se raccrocher aux souvenirs et au passé, on en oublie de profiter d’aujourd’hui et de penser aux possibilités de demain.

        J’avoue aussi que je ne connais pas ce sentiments qu’ont beaucoup de gens de vouloir laisser ma trace matérielle sur terre, s’il n’y a plus de trace de mon passage sur terre une fois décédée, je ne vois pas le problème.

        Autre réflexion : si on ne se souvient pas d’un événement, d’une période ou d’une personne, sauf quand on regarde des photos ou objets qui y sont liés, a-t-on vraiment besoin de s’en souvenir… ?


        Je vais horrifier plusieurs d’entre vous, mais j’ai jeté quasiment tous mes albums photo récemment. Pourquoi ?

        1. Ils ne me servaient à rien, tout simplement. Je ne les regardais pas. Je les avais regardés à la réception puis rangés dans ma bibliothèque.
        2. Ils prenaient de la place. Pour rien, vu que je ne les utilisais pas.
        3. En regardant à nouveau ces photos, lors de mon désencombrement, je ne revivais pas les moments. Je ne ressentais pas ce que j’avais ressenti pendant mon voyage, ou quand je fréquentais telle ou telle personne.
        4. Je veux vivre dans le présent. Vivre l’instant et pas me languir de mes souvenirs.

        Comment désencombrer souvenirs et photos en 3 étapes

        (1) Passe-les en revue

        Prends les en main, regarde-les, utilise-les… surtout s’ils étaient cachés dans une boîte ou dans une armoire ! D’ailleurs, si certains souvenirs étaient planqués à l’abri des regards et que tu n’y avais plus touché depuis des années, je conseillerais de les jeter tout de suite…

        (2) Trouve-leur une utilité

        Affiche tes plus belles photos dans un cadre, crée quelque chose avec les souvenirs que tu veux garder. Tu effectueras ainsi une sélection naturelle de ce qui compte vraiment pour toi, et du reste. Ce qui provoque des émotions positives en toi devrait être à vue, pour en profiter tous les jours.

        (3) Prends-les en photo et dédie-leur un espace

        Concernant les objets souvenirs qui t’encombrent, tu peux décider d’en faire une photo que tu conserves dans un album dédié. Par exemple, si tu voyages beaucoup, tu ne peux pas tout garder les souvenirs de toute une vie à vue (sauf si ton intérieur ressemble à une boutique touristique et que ça te convient, mais ça m’étonnerait que tu me lises dans ce cas…), mais tu peux trouver un compromis en gardant une photo, si ça t’aide à te défaire des objets.

        Si la séparation totale n’est pas possible, crée une jolie boîte à souvenirs pour y stocker des choses que tu veux garder. La règle, c’est que la boîte n’est pas extensible : on y stocke ce qui y rentre. Et si un jour, il n’y a plus de place, pas le choix… il va falloir faire des choix !

        Que faire des objets souvenirs et photos après le désencombrement ?

        Certains objets peuvent trouver une seconde vie, malheureusement les boutiques de seconde main regorgent de souvenirs en tout genre qui trouvent rarement amateur·rices… Le papier photo n’est pas recyclable, il finira à la poubelle.

        Oui, je sais, ça n’aide pas…

        Pour la suite : bien choisir ses souvenirs

        Vu que c’est difficile de se défaire de ses souvenirs et photos, limite-toi dès le départ. Par exemple, si tu tiens absolument à rapporter des souvenirs de tes voyages, autorise-toi un seul objet, pas trop volumineux, ou mieux, choisis un objet fonctionnel et utile. Et évite de ramener des souvenirs inutiles à tes proches ! Tes expériences t’appartiennent.

        Pour les photos, n’imprime que celles que tu veux afficher dans un cadre, car leur papier n’est pas recyclable. Les autres peuvent être affichées sur un cadre numérique, ou être organisées en albums numériques.

        Le cas particulier des souvenirs d’enfance

        Je ne suis pas hyper bien placée pour parler des souvenirs d’enfance, mais voici une piste de réflexion, inspirée de discussions que j’ai pu avoir dans le cadre de mes ateliers sur le désencombrement.

        Beaucoup de gens partent du principe que les enfants voudront hériter de certains souvenirs (leurs vêtements de bébé) ou consulter d’autres types de souvenirs (leurs dessins d’enfant). Dans les deux cas, parlez-en avec eux dès qu’ils en ont l’âge pour vérifier votre hypothèse, et n’encombrez pas votre descendance contre son gré.

        D’ici à ce que vos enfants aient des enfants eux-mêmes (s’ils en veulent !), leurs propres vêtements de bébé auront eu le temps de s’abîmer, et les modes, de changer. Pas sûre non plus qu’ils soient très intéressés par leurs gribouillages de maternelle (sauf s’ils ont un don incroyable pour le dessin). Vos souvenirs ne sont pas les souvenirs des autres !

        À lire : Comment et pourquoi désencombrer les objets sentimentaux et les souvenirs ?

        À lire ailleurs :

        À regarder ailleurs : Désencombrer ses souvenirs = mettre son passé à la poubelle ? (Une vie simple et zen)

        Faut-il absolument tout désencombrer ? Questionner sa motivation

        Une dernière note importante : si tu es en train de chercher quoi désencombrer de plus, quelle en est la raison ? À partir du moment où ton espace de vie est pratique, ta consommation sous contrôle et ton environnement visuel agréable, est-il vraiment nécessaire de continuer ?

        Photo d'un bureau minimaliste, sans encombrement. Le texte affiche "désencombrer n'est pas une fin en soi, c'est un moyen d'atteindre un objectif"

        Le désencombrement n’est pas une fin en soi, c’est un moyen d’atteindre un but, alors ne force pas trop : cherche des situations, des catégories d’objets, où le désencombrement peut vraiment te servir.

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