Qui dit nouvelle année dit challenge ! Non, sérieusement, je ne suis plus du genre à prendre de bonnes résolutions le premier de l’an, mais me suis quand même dit que le début d’année était assez propice pour débuter cette série de défis désencombrement. J’ai réfléchi à 7 catégories d’objets qu’on ne pense pas toujours à trier et désencombrer. C’est-à-dire des choses auxquelles tu peux t’attaquer quand tu as l’impression d’avoir déjà fait le tour de ta maison. La cerise sur le gâteau du minimalisme.

Que peux-tu encore désencombrer quand tu penses avoir fait le tour de la maison ?

Quel que soit ton état d’avancement, que tu sois débutant·e ou avancé·e, même si tu n’as jamais désencombré, je t’invite à ce petit challenge et j’espère que tu y trouveras de l’inspiration pour poursuivre ton cheminement. On parle très souvent du désencombrement des vêtements, de la cuisine ou des livres, mais on peut trier absolument tout chez soi !

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7 catégories “d’objets” originales à trier, désencombrer et ranger !

Cet article est relativement long et complet, donc je te propose un sommaire pour passer directement à ce qui t’intéresse. Ou alors, je t’invite à sauvegarder cet article dans tes favoris et à venir lire un chapitre quand tu as envie de prendre le temps d’avancer dans ton désencombrement.

  1. Désencombrer son mental
  2. Désencombrer le garde-manger
  3. Désencombrer les vêtements de maison, de sport, sous-vêtements…
  4. Désencombrer ses réseaux sociaux et sa vie numérique
  5. Désencombrer ses produits ménagers
  6. Désencombrer sa papeterie et son matériel d’écriture
  7. Désencombrer les souvenirs

Tu t’en fous ? Désencombre-le ! – Le tri mental

As-tu déjà pensé à désencombrer ton esprit et te débarrasser des choses, des idées et des gens dont tu n’as rien à foutre ou qui ne t’apportent rien de positif, voire au contraire créent du négatif dans ta vie ?

Il y a quelques mois, j’ai lu 3 livres qui ont changé ma vision des choses et m’ont énormément aidée à mettre en place les premières actions de mon changement vers une vie de mieux. Les mots dans ces livres ont eu l’effet d’une thérapie (et d’un grand coup de pied dans le derrière). Ils ont tous les trois été écrits par Sarah Knight, une anti-gourou qui vend des méthodes d’aide à soi-même.

C’est le titre de l’un de ses livres qui m’a inspirée ce premier point, puisque son petit premier s’appelle “La magie du J’en ai rien à foutre” ! Dans ce livre, l’autrice propose sa méthode du Désencombrement mental. Son second livre, “Arrête de déconner”, aide à organiser sa vie en s’occupant uniquement de choses qui nous importent, et son troisième “Fais comme tu le sens !” nous invite à assumer qui nous sommes. Trois livres très complémentaires qui ont affiné ma vision du “minimalisme mental, intellectuel et spirituel“.

Le désencombrement mental est une étape très importante. Généralement, la démarche de désencombrement accompagne une volonté de changement, une volonté de renouveau, une volonté d’amélioration. Ce n’est pas qu’un acte physique et matériel. Pour aller au bout des choses, le tri du mental me semble indispensable.

Le désencombrement mental prend du temps. Il va à l’encontre de beaucoup de choses qui nous sont inculquées depuis l’enfance, il demande de se réapproprier sa liberté d’agir et de penser. Attrape un carnet, ou crée une note sur ton smartphone ou ton ordinateur, et laisse les pensées venir, sans jugement. Lis les quelques pistes que je donne plus bas, prends des notes, reviens-y de temps en temps, ton esprit fera son boulot en arrière-plan jusqu’à ce que les choses te paraissent évidentes.

Les étapes du désencombrement mental

Identifie ce qui te tourmente, te prends la tête, t’occupe l’esprit inutilement…

Il peut s’agir de situations (de courte ou longue durée), de relations, de personnes, de souvenirs… Prends le temps de mettre le doigt dessus, surtout si tu as tendance à souffrir de ruminations ou de pensées négatives. Note ce à quoi tu penses sans essayer de le formuler joliment, et sans juger, comme ça vient.

En attendant de mettre de l’ordre, comment lutter contre les ruminations et les idées noires obsessives ?

  1. Les pensées concrètes. Partant du principe que les ruminations sont des pensées abstraites, basées sur du rien (rien de concret, rien de vrai) et qui n’apportent aucune solution, qui ne font pas avancer, on va dans un premier temps tenter de transformer nos pensées en pensées constructives, concrètes : se focaliser sur les informations réelles, penser aux solutions qu’on peut apporter, se mettre en mouvement, parfois simplement se rendre compte qu’il n’y a rien à faire et que c’est inutile de ressasser les choses.
  2. Les activités absorbantes. On a tendance à laisser nos pensées vagabonder à la moindre occasion, le problème étant que lorsque nous sommes dans une phase négative, ces pensées deviennent directement très déplaisantes. La meilleure façon d’écarter ces pensées qui tournent en rond lorsque la pensée concrète ne fonctionne pas, c’est de se plonger dans une activité absorbante, qui ne nous laisse pas penser. A chacun de trouver son ou ses activités absorbantes pour pouvoir y faire appel au besoin (par exemple : le dessin, suivre des formations en ligne, jouer, regarder un film ou une série, écrire des histoires, se lancer dans une activité complémentaire, faire la comptabilité d’une copine…).
  3. La pleine conscience. Basée sur une méthode de relaxation, la pleine conscience permet de focaliser ses pensées sur le moment présent. Il s’agit de se concentrer sur ses cinq sens, de décrire mentalement tout ce qu’on perçoit par chacun d’eux. C’est une technique que j’affectionne particulièrement pour l’endormissement. Vous pouvez également vous mettre à la méditation, qui peut compter comme activité de pleine conscience et d’ancrage dans le présent et comme activité absorbante, mais je vous préviens, cela prend du temps et de l’entraînement pour y arriver !

Mets de l’ordre

Il y a des sujets dont on veut/doit en avoir à foutre. Mais on peut choisir d’en avoir beaucoup, ou le minimum nécessaire. N’hésite pas à faire une liste écrite, pendant quelques jours. Trouve toutes les choses qui te passent par l’esprit et dont tu en as à foutre (pour l’instant). Quand tu arriveras à prendre le recul nécessaire, réalise deux colonnes, et détermine les choses dont tu veux en avoir à foutre, et les autres. Par exemple pour moi…

J’en ai à foutre : de ne pas polluer inutilement, d’acheter des vêtements éthiques, de publier mes romans, que mon chat mange à sa faim, ne pas dormir sous un pont, de m’épanouir dans mon boulot, des tatouages, de devenir experte dans mon domaine professionnel, de boire de la bière, de ne pas avoir mal au dos et d’être en bonne santé, de danser, de bien dormir, de lutter contre le sexisme et l’homophobie, d’être bien dans mes vêtements (ce qui veut dire par exemple ne pas porter de strings 😆).

J’en ai rien à foutre : de faire ce que mes parents attendent de moi (ça ne veut pas dire que je ne les aime pas ou que je n’en ai rien à foutre d’eux, mais que j’ai décidé d’en avoir à foutre des choses qui m’importent MOI, et ça c’est super important !), des bestsellers et des blockbusters, des normes (mariage-enfants), de l’épilation, d’être mince, que des gens trouvent que mes romans sont trop sensibles, que mon feed Instagram ne soit pas homogène, de savoir si mon futur carrelage sera gris acier ou gris ardoise, que les gens me voient sans maquillage, qu’on voit les traces des élastiques de ma culotte, que mes choix professionnels ne rentrent pas dans les projets politiques de mon entreprise.

Désencombre !

Tout comme tu as certainement déjà jeté ou donné tous les vêtements dont tu ne voulais plus, qu’il s’agisse d’une robe éclatante que tu as vendue sur Vinted pour 50 boules, ou d’un t-shirt suédois mité que tu as mis à la poubelle.

Une relation qui te pourrit la vie, mais tu as l’impression que ce n’est pas légitime d’y mettre un terme ? La légitimité n’a rien à voir là-dedans, soit tu es bien, soit tu ne l’es pas, auquel cas il faut arrêter les frais. Une vie professionnelle qui te bouffe de l’intérieur ? Oui, tout le monde t’as toujours laissé penser qu’il fallait que tu aies un CDI bien payé pour réussir, mais si tu traînes les pieds tous les jours et que ta santé mentale en pâtit, il est temps d’entreprendre les actions nécessaires pour changer. Tu râles tous les jours en te cognant contre la chaise qui te sert d’extension de penderie ? Range les vêtements qui traînent dessus, désencombre ton dressing et vire la chaise ! Tu perds trop de temps sur les réseaux sociaux et tu enrages à chaque post sexiste de mamie Charlène ? Vire-la de tes contacts et désinstalle les applis de ton smartphone. Pas envie de te prendre la tête avec le plan de table de ton mariage ? Placement libre ! Un malaise dans une relation qui compte pour toi mais tu as peur de froisser la personne ? Assume ce que tu ressens et discute.

Là où je veux en venir, c’est qu’on a beau vider sa maison, dormir sur un futon, peindre ses murs en blanc, si l’on continue à autoriser les gens et les situations à s’immiscer dans notre esprit sans notre consentement éclairé, à occuper nos pensées, à peser sur notre moral, on ne sera jamais assez léger. ALORS RIEN A FOUTRE, FAIS CE DONT TU AS ENVIE ! #yolo

Ton garde-manger

A moins que tu sois bien avancé.e dans ton cheminement vers le minimalisme (ou que tu lises assidûment mon blog), tu n’as peut-être pas encore désencombré tes réserves de nourriture…

Avant, je pensais faire de bonnes affaires en achetant les promotions par exemple. Et souvent, pour profiter de promotions, il faut acheter en lot. Ou alors, on achète quelque chose qu’on a déjà, mais c’est pas cher, et ça pourra servir plus tard… Et ce produit qu’on ne connaît pas du tout, mais qui est à un super prix… tentant, n’est-ce pas ?

Quand on a la place pour stocker ces réserves, pourquoi résister ? Remplissons notre congélateur pour ne manquer de rien, garnissons la grande étagère de la cave ou du débarras, rangeons quelques paquets de sucre et de farine dans le placard de la cuisine… Je suis sûre que tu as, comme moi avant, tellement de choses dans tes réserves, que tu ne sais même plus ce qui s’y trouve !

Le problème en achetant ce dont on n’a pas besoin, quand il s’agit de denrées périssables, c’est qu’on risque surtout de gaspiller. Dans cet article, j’explique pourquoi il ne faut jamais acheter en avance, et pourquoi on n’utilise pas la plupart des choses qu’on achète “au cas où”, “pour plus tard”, “parce que c’est en promo”… :
Pourquoi il ne faut surtout pas acheter à l’avance, au cas où, en prévision, pour faire du stock…

J’y donne quelques anecdotes. Celles qui se rapportent à la nourriture : 

  • on m’a diagnostiqué un petit problème cardiaque à 25 ans (LE truc imprévisible), j’ai dû arrêter le café alors j’avais plusieurs paquets de café en poudre, café filtre, pads Senseo (oui, avant je n’étais pas minimaliste, et sur le plan déchets j’étais loin d’être parfaite aussi…);
  • quasiment du jour au lendemain, j’ai décidé de devenir végétarienne, alors que j’avais plusieurs paquets de boudins aux diverses saveurs dans le congélo… et un amoureux qui déteste ça (au même titre que le café !);
  • j’ai développé une telle passion pour le thé que, quand j’ai déménagé, je me suis retrouvée avec un énorme carton rempli uniquement… bah oui, de thé ! Et puis pendant plusieurs années, je n’ai plus eu envie de thé.

Il peut se passer plein de choses imprévues. Tu peux développer tout d’un coup une intolérance alimentaire, ou te voir interdit.e de consommer certains aliments pour raisons de santé, ou en avoir marre, tout simplement ! Donc pour éviter le gaspillage, limite les quantités que tu stockes et réfléchis si tu en as vraiment besoin avant de craquer pour une promo.

Marche à suivre pour trier ton garde-manger

1. On rassemble tout !
Tu rassembles TOUTE la nourriture dans ta maison. Pense à ta cave, ton garde-manger, ton débarras, tes armoires de cuisine, ton tourniquet à épices, n’oublie rien !

2. Trie par catégories
Prévois une surface assez grande, et fais des tas ou des regroupements par catégories. Je peux te donner quelques exemples, même s’il faudra adapter au contenu de tes provisions :

  • articles pour pâtisserie
  • épices
  • huiles
  • pâtes
  • légumineuses
  • sauces en bocal
  • petit déjeuner

3. Passe chaque catégorie en revue de la manière suivante :
Regarde si tu as des doublons (plusieurs fois le même produit).
Regarde ensuite si tu as des produits qui font double emploi (ils ont exactement le même usage).
Tu vas regrouper ces produits par sous-catégorie, et réfléchir à ton rythme de consommation. Ces produits se vident-ils assez rapidement, ne craignent-ils rien sur du long terme, vas-tu les utiliser dans l’année qui arrive ? Si tu juges (honnêtement) que tu peux garder ces produits, mets-les de côté (tous ensemble) pour les ranger ensuite.

Pour ce qui reste, penche-toi d’abord sur les produits encore fermés :
Vas-tu les utiliser dans l’année, sont-ce des produits que tu utilises régulièrement, sont-ils toujours consommables* ? Si tu es sûr.e de les consommer dans les mois qui viennent, mets les dans la caisse de choses à ranger, si tu ne penses pas, mets-les de côté dans la boîte des choses dont tu te débarrasses.

Il ne devrait te rester que des choses en exemplaire unique, mais déjà entamées. Ici aussi, il va falloir se demander si les aliments sont toujours bons, et si tu vas les utiliser dans l’année à venir au plus tard (à adapter en fonction de la durée de conservation). Mets les aliments dont tu veux te débarrasser de côté, mais pas avec les aliments encore fermés.

JE N’AI PAS ENVIE DE JETER CE QUE JE NE MANGERAI PAS !

Et je te comprends, et je t’applaudis ! 

Pour les aliments qui ne sont pas périmés et qui sont fermés* : beaucoup d’aliments peuvent être donnés à des associations pour les personnes en difficultés ou dans des refuges. Mais pense aussi à tes proches (un jeune couple qui vient de s’installer, quelqu’un qui est dans une mauvaise passe… ou tout simplement quelqu’un qui fera bon usage de ce dont tu n’as pas besoin !). Un petit message sur Facebook par exemple et tu auras certainement des amateurs.

Pour ce qui est ouvert : si c’est ouvert, c’est qu’un jour tu en as consommé. S’il en reste une portion, tu pourrais chercher une recette sur Internet pour liquider cet ingrédient entamé depuis trop longtemps et que tu avais oublié (en partant du principe qu’il est encore comestible évidemment 😅). Tu peux en profiter pour faire une pâtisserie pour le boulot, ou rassembler tous tes “restes”, inviter des amis pour un apéro dînatoire/soirée jeux de société.

Et pour le reste… Pense bien à composter tout ce qui peut l’être ! Ce qui est trop vieux, ou que tu ne consommeras pas, finira à la poubelle. Parfois on ne peut pas l’éviter. Ce n’est pas grave, c’est une leçon pour les prochaines fois 😏.

(*Sache que la date limite de consommation sur les aliments secs ne sert pour ainsi dire à rien, et que beaucoup d’aliments en conserve son consommables plus longtemps que prévu aussi, mais que les associations les refuseront généralement)

C’est pas hyper agréable franchement d’avoir des placards bien aérés où tu trouves ce que tu cherches en un coup d’œil et où tu sais toujours ce que tu possèdes ?

Profite de ce tri pour nettoyer tes placards avec du vinaigre et un peu d’huile essentielle (lavande ou eucalyptus citronné par exemple, ils sont répulsifs pour les insectes), sèche bien, et n’hésite pas à repenser ta manière de ranger : regroupe les produits similaires, place ceux que tu utilises le plus souvent à portée de main…

Les frusques et les vêtements de la honte

Impossible de parler désencombrement sans passer par les vêtements ! On t’explique souvent en long et en large comment désencombrer tes “beaux” vêtements, mais on laisse généralement de côté les vêtements pour la maison, pour le sport, les sous-vêtements… Si tu as oublié ces catégories d’habits dans ton désencombrement, c’est parti !

Choisis les sous-vêtements dans lesquels tu te sens bien, en toute circonstance


Ma cousine avait l’habitude de dire “Imagine si j’ai un accident, que les pompiers doivent m’enlever mes bottes… je ne veux pas avoir honte des chaussettes que j’ai aux pieds !”. Ça peut paraître très anecdotique (oui, ça l’est en fait), mais pas tout à fait débile.



Il y a de nombreuses circonstances où on peut se retrouver en chaussettes : visite médicale, cours de danse, essayages en cabine, ou dans un magasin de chaussures… Défais-toi de toutes les paires de chaussettes dont tu aurais honte dans ce genre de circonstances. C’est toi qui définis les chaussettes que tu assumes totalement, et sur quels critères. 

L’idée est la suivante : s’il y a des chaussettes dont tu as honte, ça veut dire que certains jours, tu te prends la tête à chercher une paire de chaussette adéquate. Or, dans ta garde-robe capsule, tous tes vêtements doivent être parfaits, tu dois pouvoir les enfiler les yeux fermés. Zéro contrainte.

Je parle de chaussettes, mais tu peux appliquer la même réflexion à tous tes sous-vêtements.

Pense aussi à (enfin) te débarrasser de tous ces sous-vêtements dont les coutures sont détendues et qui ne tiennent plus en place, mais aussi de ceux dans lesquels tu ne te sens vraiment pas à l’aise.

Fais le tri de tes collants. Pour ça, rien de mieux que de les porter ! Observe tes sensations pendant la journée : remarques-tu que tu portes des collants, est-ce qu’ils glissent, est-ce que tu sens le fond qui se retrouve au milieu de tes cuisses, est-ce qu’ils te compriment l’estomac ? Pas de pitié, jette toutes les paires dans lesquelles tu ne te sens pas à 100% libre. Avec les collants que tu ne veux plus, tu peux faire des tawashi, les utiliser avec du dissolvant pour enlever ton vernis, ou te faire en deux coups de ciseaux un top façon années 90/2000 ! Les magasins sociaux comme Emmaüs revendent les collants en bon état. Pour ceux qui sont abîmés, si le DIY ne te tente pas, c’est direction la poubelle.

Quand tes vêtements font plus de sport que toi

Souvent, dans les projets garde-robe capsule (comme le projet 333), on ne tient pas compte des vêtements d’intérieur ou de sport. Alors la plupart du temps, on ne les désencombre pas !

Je ne sais pas toi, mais moi je ne fais pas beaucoup d’activité physique, pourtant ça ne m’a pas empêchée de me retrouver avec une dizaine de pantalons de sport et plusieurs paires de baskets !

Fais le tri de tes vêtements de sport : il faut que leur nombre soit cohérent avec ton rythme sportif et tes besoins effectifs. Pareil pour les vêtements qu’on garde pour traîner à la maison ou “faire du bricolage” : ça ne sert à rien de garder des dizaines de pièces à ces usages, et cela ne doit pas être une excuse pour garder des vêtements dont tu n’arrives pas à te débarrasser.

Pense aussi à tes vêtements de nuit, pyjamas, peignoirs, pantoufles…

Les produits ménagers

De combien de produits ménagers a-t-on besoin réellement ?

Un seul.

Et bien souvent, on peut le fabriquer soi-même ! Un seul produit de nettoyage pour toute la maison, c’est ce dont le plus puriste des minimalistes a besoin. Il peut s’agir de savon noir, de savon de Marseille (de n’importe quel savon neutre même), d’un produit prêt à l’emploi comme le fameux savon Dr Bronner’s. Avec ces produits, on peut tout nettoyer, du sol au plafond, des vêtements à la vaisselle, de la cuisine à la salle de bain, des pieds aux cheveux !
Que ton but soit d’atteindre le parfait minimum, ou juste de t’alléger, il est temps de faire du nettoyage dans ton kit de ménage. Quelques idées à approfondir :

  • ça n’intéresse pas les entreprises de produits nettoyants de vendre un seul article, ils ont préféré créer des besoins en inventant une gamme de produits quasiment aussi étendue que la celle des produits de maquillage dans la trousse d’une Youtubeuse beauté;
  • la plupart des produits ménagers classiques sont toxiques, mauvais pour la santé et/ou pour l’environnement;
  • la plupart des produits de nettoyage, surtout les “spécialisés”, coûtent cher,
  • ils sont généralement vendus dans des emballages en plastique.

Faire le tri dans les produits ménagers toxiques

Rassemble tous tes produits d’entretien, remonte tes manches, c’est parti pour le tri !
Regroupe tes produits par catégorie (ceux qui font double emploi ensemble).
Si tu as des choses en double, ou que tu repères des produits que tu n’utilises quasiment jamais ou plus depuis longtemps, plusieurs options :

  • les donner à quelqu’un qui en a besoin (un mot sur Facebook, une visite chez les voisins, un sms aux parents…);
  • en faire don à une association (près de chez moi, un refuge pour animaux fait souvent des demandes en ce sens par exemple);
  • les jeter (si tu ne veux plus du tout les utiliser, car tu as pris conscience que c’était mauvais pour la santé par exemple), mais même si le produit ne correspond plus à ton comportement actuel, pense aux personnes à qui il pourrait être utile;
  • faire un “pan projet” (n’utiliser que les produits presque vides et ne rien entamer avant que tous les produits ouverts ne soient terminés).

S’il n’y a qu’une chose à retenir du livre “Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi” (et il n’y en a qu’une, vraiment…), c’est que tout ton nécessaire devrait rentrer dans un petit panier. Comme ça, quand tu dois faire le ménage, il te suffit d’empoigner ton panier tout prêt et de le balader dans ton appartement ou ta maison !

Le panier ménage du minimaliste écolo :

  • Savon de Marseille, savon noir ou savon Dr Bronner’s multi-usages
  • Du vinaigre (magique pour les vitres, pour dégraisser toutes les surfaces, pour nettoyer ta brosser à dents, pour les lunettes, les écrans et le smartphone, pour désodoriser….)
  • Du bicarbonate de soude (pour nettoyer certaines surfaces récalcitrantes, couplé au vinaigre, pour absorber, désodoriser, nettoyer les tapis et textiles…)
  • Un tawashi ou une éponge écologique lavable
  • Une brosse à vaisselle
  • Des chiffons réalisés à partir de vieux vêtements arrivés en bout de vie et/ou des microfibres (surtout pas de papier essuie-tout jetable !)

    Pour rester minimaliste :
  • ne craque pas sur les promos,
  • finis tes produits même s’ils ne te plaisent pas (trouve leur une autre utilisation ou donne-les à quelqu’un qui en a l’utilité),
  • n’achète pas avant d’avoir besoin,
  • utilise des produits bruts autant que possible.

Tout le monde t’offre des stylos !

Je te mets au défi ! Compte TOUS tes stylos, ceux dans ton bureau, celui dans ta table de nuit, les deux dans ton sac, celui qui traîne dans la cuisine, et dis-moi combien tu en trouves ?

Des stylos, on en reçoit partout, tous les mois. Il faut apprendre à refuser les choses gratuites si on n’en a pas besoin. Mais je vais te faire une confession, pour moi, c’est encore plutôt compliqué ! Un vieux réflexe qu’on a du mal à quitter… Parfois, à une foire professionnelle par exemple, tu te retrouves avec des goodies dans les mains avant même de t’en rendre compte, et c’est encore plus difficile de rendre ce que tu as déjà pris et que de refuser en premier lieu.

Au-delà des stylos, je voudrais que tu désencombres ton “rayon papeterie“, et ta paperasse. Faire un tri dans ton matériel d’écriture, mais aussi dans tes cahiers et carnets. Et finalement (mais prévois ça un jour où tu auras du temps, et de la motivation), que tu tries tes papiers (courriers, administration, factures…). Concernant l’administratif, prends la bonne habitude de faire tout de suite ce qui prend maximum 10 minutes à faire (payer une facture, résilier un abonnement…), c’est plus facile et ça t’éviter les mauvaises surprises (reconduction, frais, intérêts…). Sauf si tu es super organisé.e comme moi et que tu arrives à te caler un moment chaque semaine pour gérer l’administratif 😁.

Les feuilles, les cahiers, les carnets…

Chez moi, c’est un problème. Il faut dire aussi que ces dernières années, les jolis carnets, livres de pensées, etc., sont très tendance. Et qu’on en voit partout, tout le temps. Et qu’en plus on en reçoit très souvent en cadeau… J’aime prendre des notes manuelles pour mes différents projets, du coup je suis entourée de cahiers. Et parfois, c’est étouffant, ça m’empêche d’avancer !

Récemment, j’ai entrepris une réorganisation de mes notes : j’ai créé des fichiers sur mon PC, tout simplement. Mes fichiers sont évolutifs, je peux les modifier sans ratures. Je peux les transporter avec moi grâce à Dropbox (gratuit) par exemple. Et mon bureau est beaucoup moins encombré, je ne garde qu’un carnet avec ma must-do list à court terme, et un petit tas de feuilles de brouillon pour noter mes idées au vol (avant de les consigner au propre dans un de mes fichiers).

J’ai ensuite séparé les carnets neufs des carnets entamés. Là, deux choix : soit tu gardes tes carnets neufs (si tu n’en as pas trop…) et n’y touches pas tant que les autres ne sont pas terminés, soit tu décides d’en faire don ou des les revendre pas cher. Les carnets, tout comme le matériel d’écriture peuvent servir aux étudiants, aux écoliers, aux associations… Si tu as de jolis carnets neufs, tu peux aussi en offrir (mais n’encombre pas inutilement tes amis !).

Tu as encore ton plumier ?

Fais-tu partie de tous ces gens qui n’ont jamais trié leur matériel scolaire ? Si c’est le cas, bonne nouvelle, tu vas pouvoir t’y mettre ! C’est parti pour au moins une heure de tests (tu penses bien que tous tes stylos ne fonctionnent plus depuis le temps…) et de tri pour choisir ce que tu voudras garder. Surtout, ce que tu auras besoin de garder. Tout ce qui fonctionne encore et dont tu n’as pas besoin ? Donne ! Comme pour les cahiers, ton matériel d’écriture pourra toujours servir à d’autres personnes.
Et n’aie pas peur de donner, tu recevras encore des centaines de stylos gratuits dans ta vie…

Le désencombrement numérique : trop d’info tue l’info

Internet et les réseaux sociaux nous prennent énormément de temps. Qui n’a jamais perdu 30 minutes dans les méandres d’Instragram, ou deux heures à sauter d’une vidéo à l’autre sur Youtube ?

Même s’il y a plein de très bons contenus sur le web (mon blog en est la preuve, héhé 🤪), et que ce n’est d’ailleurs pas quelque chose que je veux remettre en question ici, notre activité sur le net nous fait souvent perdre un temps précieux. C’est vraiment compliqué de se discipliner, tout a été pensé pour qu’on se mette en pilote automatique et qu’on oublie le monde autour de nous.

Après avoir passé un temps non négligeable à cliquer sur des contenus qui nous intéressent à moitié, nous voici en retard dans notre projets (qu’il s’agisse de l’écriture de ton roman, ou de la vaisselle qui attend dans l’éviter), vidé.e.s d’une bonne dose d’énergie, et empli.es d’un sentiment de culpabilité. Je m’étais pourtant juré que j’arrêterais de perdre du temps sur Internet !

NETTOIE TES ABONNEMENTS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX.

C’est le conseil numéro 1, tu l’as peut-être déjà entendu, et même déjà fait (bravo), mais un petit repassage ne fait jamais de tort.

Un réseau social à la fois, passe en revue tous tes abonnements (et oui, ce n’est pas parce que tu es confortablement installé.e que ça va être facile !), tes comptes amis, etc., et trie !

Sur Facebook : ces amis avec qui tu ne parles jamais, qui sont là par curiosité, ou par habitude, ou parce qu’ils aiment avoir 500 contacts : tu les vires. Les gens que tu te sens obligé.e de garder en ami ? Tu vires. Et si c’est vraiment trop compliqué, j’ai une astuce pour toi plus bas… Tu fais un tri parmi les groupes, tu te désinscris des groupes morts et des groupes dont les publications ne t’intéressent pas finalement. Idem avec les pages, celles dont le contenu ne t’inspire pas, pourquoi continuer à les suivre ?

Idéalement, il faudrait le faire dès qu’on s’en rend compte, mais je suis comme ça aussi : je me dis que la prochaine publication sera peut-être intéressante, alors je reste. Parfois c’est plus facile de faire le tri quand on a tout le contenu de la page ou du groupe sous les yeux : on se rend compte en quelques secondes si le contenu nous intéresse ou pas.
On fait évidemment la même chose sur les autres réseaux sociaux.

Pourquoi c’est bien ? Parce que maintenant ton fil d’actualité sera bien plus concis, alors en attendant de combattre ton FOMO ou de trouver l’autodiscipline nécessaire pour aller moins souvent sur les réseaux sociaux, ça t’empêchera d’y passer autant de temps qu’avant puisqu’il y aura beaucoup moins de choses à voir !

Personnellement, j’ai effacé mon compte Twitter, toutes mes pages Facebook sauf celle avec laquelle je fais la promotion de mon roman, j’ai une quarantaine d’amis sur Facebook, j’ai supprimé énormément de comptes de mes abonnements sur Instagram, et je n’hésite pas de temps en temps à supprimer les applications des réseaux sociaux de mon smartphone quand on traverse une période où j’ai du mal à décrocher, ou une période anxiogène comme celle de la crise du covid par exemple. Je me sens beaucoup plus légère et moins obligée de poster depuis que j’ai moins de comptes et pages !

Lire aussi : Minimalisme numérique, peut-on se passer des réseaux sociaux ?

Comment réduire et perdre son addiction aux réseaux sociaux ?

Trouve une activité hors web (hors PC si possible, pour reposer tes yeux), un truc qui te plaît et que tu ne prends pas ou plus le temps de faire. Comme lire par exemple, ou dessiner, ou aller te balader. Fais-en ton nouveau réflexe. Un petit coup d’ennui ? Dirige-toi vers ta nouvelle activité préférée. Cela doit devenir ton nouveau réflexe (bon, si tu choisis l’activité 19, fais attention de ne pas te faire mal, à utiliser avec sagesse…) !

Dès que tu te retrouves devant une page Internet sans savoir ce que tu es venu.e y faire, ferme-la sans te poser de questions, et quitte ton écran au moins dix minutes pour laisser l’envie passer. Pense également à nettoyer régulièrement ta boîte mail, pour y trouver facilement ce que tu cherches, et pour réduire ta pollution numérique.

Retrouve ici des conseils pour organiser ta vie numérique : stockage, cloud, emails…

Les objets sentimentaux (pas taper !)

Même si aujourd’hui tu te sens en désaccord avec ce contenu, autorise-toi à lire ce que je raconte sans jugement, sans te braquer, sans l’accepter ni le refuser. Le message fera son chemin progressivement en toi, et un jour peut-être te sera utile. Et si tu refuses de désencombrer ce type d’objets, pas de souci.

Les souvenirs et les photos.

Je n’avais pas encore 12 ans et j’adorais déjà prendre des photos. Je ne sais pas toi, mais moi quand j’avais cet âge-là on prenait des photos avec un appareil à films ou un appareil jetable, dont on faisait développer toutes les photos. Il y a quelques années, j’avais donc plusieurs albums photo dans ma bibliothèque. Des photos prises depuis ma jeune adolescence, jusqu’à la vingtaine. Beaucoup de photos. Et je ne parle même pas de toutes les photos sur mon disque dur externe.

J’étais en plus passionnée de voyages et à 20 ans j’ai fait mon premier beau voyage, le début d’une chouette série. Evidemment, j’ai mitraillé tous les paysages et bâtiments que j’ai croisés. Et imprimé un livre photo au retour de chaque voyage.

Je vais horrifier plusieurs d’entre vous, mais j’ai jeté quasiment tous mes albums photo récemment. Pourquoi ?

  1. Ils ne me servaient à rien, tout simplement. Je ne les regardais pas. Je les avais regardés à la réception puis rangés dans ma bibliothèque.
  2. Ils prenaient de la place. Pour rien, donc.
  3. En regardant ces photos, je ne revivais pas les moments. Je ne ressentais pas ce que j’avais ressenti pendant mon voyage.
  4. Je veux vivre dans le présent. Vivre l’instant et pas me languir de mes souvenirs ou attendre le prochain gros événement.

J’ai lâché mon appareil photo

Maintenant, quand je vais en vacances, je prends beaucoup moins de photos. J’aime voyager. J’aime faire de la photo. Mais si je suis en train de me concentrer sur les photos que je pourrais faire, je ne profite pas à fond de l’instant. Alors je préfère me réserver des sessions photos, quand j’ai envie de shooter, et en voyage, je me contente de quelques photos avec mon smartphone.

Je me suis rendu compte en triant mes disques durs que j’avais également pas mal de vidéos faites à des concerts par exemple. J’ai compris que ça ne servait à rien. Le son est dégueulasse, je ne les regarde jamais, ça n’intéresse personne… J’ai compris avec le recul que tout le temps que j’ai passé derrière mon écran, c’est autant de temps pendant lequel je n’ai pas pleinement vécu mon concert.

Alors, on fait quoi avec les objets-souvenirs ?

Même si d’emblée, tu n’as pas envie de faire du tri dans tes photos ou tes souvenirs, j’aimerais que tu fasses quand même cet exercice :

Prends tes albums ou ouvre tes dossiers , et regarde les photos. Observe les sentiments qui montent en toi, comment tu te sens, ce que ça te fait. Si tes photos sont au format numérique, tu auras peut-être envie d’en effacer quelques unes au passage (ne te gêne pas !). Si c’est l’encéphalogramme plat, ou pire, que tu te sens nostalgique, fais du tri !

Pense à d’autres souvenirs qui traînent peut-être chez toi et que tu pourrais passer en revue. Tu te dis peut-être que ça ne dérange personne, que la petite boîte coincée dans le fond de ta penderie ne fait pas de tort. Pourtant…

  • ça t’encombre même si ce n’est pas volumineux,
  • ça ne te sert certainement pas,
  • désolée d’être un peu morbide, mais un jour tu mourras, et d’autres personnes devront s’occuper du grand ménage chez toi; s’il s’agit de quelqu’un de ta famille, tu as peut-être envie de leur faciliter la tâche ?
  • tes souvenirs ne sont pas les souvenirs des autres, chacun crée les siens qui lui sont propres, les autres n’ont pas besoin d’emprunter leurs souvenirs à leurs parents, leurs proches, leurs amis, leur compagnon…

La boîte de lettres d’amour d’adolescence, les agenda des 10 dernières années, les souvenirs de soirées, les bulletins scolaires… Fais comme pour les photos, prends-les en main, observe tes sentiments, demande-toi s’ils te procurent de la joie.

Idées pour faire le deuil…

  • Fais des photos (oui, c’est marrant comme conseil, je sais…) des souvenirs que tu as peur de regretter. Dans quelques temps, tu te rendras certainement compte que tout va bien même sans cet objet, et tu pourras effacer la photo;
  • Utilise tes plus belles photos pour fabriquer de la déco, mets-les en valeur : elles t’apporteront vraiment de la joie et te seront utiles; idem pour les autres types de souvenirs;
  • Remémore-toi les bons moments de ta vie, rends-toi compte que tu n’as pas besoin d’objets pour y accéder, accepte aussi qu’ils appartiennent au passé et que ce qui importe, c’est ton bonheur aujourd’hui.

A lire : Comment et pourquoi désencombrer les objets sentimentaux et les souvenirs ?


Bonus : Souvent débordée ? Un petit truc à désencombrer en plus…

Profiter de la vie, c’est aussi profiter des moments de pause. A vouloir vivre la vie à fond, on finit parfois par s’essouffler. Pour passer de bons moments sans stresser et sans te sentir harassé.e, il faut aussi faire le choix dans tes activités, et au besoin, alléger ton agenda.

Marre de suivre une série juste pour pouvoir en parler avec tes potes ? Arrête de t’infliger ça, le temps passé devant les écrans à regarder des trucs qui ne nous plaisent pas est vachement culpabilisant en plus (je peux en témoigner !).

Les trajets vers ton cours de sport t’éprouvent et ne valent pas la satisfaction que tu en retires ? Change d’activité et trouve quelque chose de pratique.

Mais surtout… Te sens-tu souvent oppressé.e par ton planning, as-tu peur de rater quelque chose et d’avoir des regrets si tu ne participes pas à un événement, ou te sens-tu parfois obligé.e de faire certaines choses car tu crains de ne plus voir tes amis si tu ne le fais pas ? STOP, fais une pause.

Pour chaque activité que tu prévois, réfléchis aux implications : est-ce que tu vas manquer de temps pour faire quelque chose que tu veux ou dois absolument faire, est-ce que prendre du temps pour cette activité va te stresser, est-ce que cette sortie ne va pas te priver de ton énergie ?

Ça semble un peu froid comme réflexion, et pourtant, c’est tout à fait logique. Pour chaque chose que tu envisages de faire, réfléchis à ce que cela va t’apporter, et à ce que cela va te coûter (en temps, en énergie, en argent, en temps de récupération…).

Pendant tout un moment, je voulais tellement FAIRE de choses que je ne les VIVAIS pas. J’accumulais les expériences, mais au final, je ne le faisais plus vraiment par envie, mais parce que j’avais l’impression que c’était ça profiter de la vie. C’est important de comprendre que profiter, c’est aussi prendre le temps de contempler, c’est se poser, c’est s’écouter, c’est faire des pauses bien-être.

Durant quelques mois, je participais à des sorties qui ne me bottaient pas pour passer du temps avec quelqu’un que j’appréciais, jusqu’au jour où je me suis rendu compte que je ne recevais pas la même attention en retour. En arrêtant de me forcer, j’ai compris que je n’avais en fait pas grand chose à voir avec cette personne (et je me suis libérée d’une relation toxique par la même occasion !).

Ecoute-toi, tu es la seule personne capable de le faire.


Pfiou, tu es encore là ? Chapeau ! Laisse-moi un commentaire pour me raconter la prochaine action que tu vas mettre en place.

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