
Est-ce que tu te sens régulièrement submergé·e de nouvelles idées ? Est-ce que tu jongles avec différents projets potentiels qui tournent en rond dans ton esprit ? Être créatif·ve, c’est un cadeau, mais c’est aussi parfois une source de stress. Quand les idées se bousculent dans notre tête, il est difficile de se concentrer, de mettre un plan en action ou de terminer ce qu’on a commencé. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut apprendre à gérer toutes ces idées !
Dans cet article, je partage les stratégies que j’ai mises en place pour gérer ce trop plein d’idée qui me caractérise, retrouver un esprit calme et désencombré, et pouvoir faire des choix raisonnés quant à celles que je veux effectivement exploiter, et celles qui me parasitent.
J’ai beaucoup d’idées, pourquoi je devrais chercher des techniques pour gérer ça ?
Être créatif·ve est une force, et on peut en retirer beaucoup de satisfaction. C’est l’une des qualité que j’apprécie le plus chez moi. Cependant, je me rends compte des revers de la créativité. Chez moi, ça se traduit principalement par du stress et de l’inaction, sans parler du brouillard mental qui s’installe facilement.
Difficulté de prendre des décisions
Plus on a de choix, plus c’est difficile de prendre des décisions. Qu’il s’agisse d’avoir plusieurs idées quant à la manière de gérer un problème particulier ou quant à une décision qu’on doit prendre, ou d’avoir beaucoup d’idées qui partent dans des directions différentes, cette multitude de possibilités peut mener à une paralysie décisionnelle.
Je l’ai vécu ces dernières années face à la quantité de contenu en ligne (podcasts, séries…) disponible, je l’ai vécu pendant toute mon adolescence et le début de ma vie d’adulte, quand je n’arrivais à me décider sur la tenue à porter parce que je croulais sur les vêtements (c’était d’ailleurs le point de démarrage de mon cheminement minimaliste) : Trop de choix tue le choix !
S’il est aisé de visualiser un désencombrement de vêtements, ou d’envisager de se désabonner d’un podcast, il semble plus compliqué de désencombrer ses idées, puisqu’elles nous submergent sans qu’on ai rien fait pour…
Inaction
La conséquence directe, c’est généralement l’inaction. Par exemple, si on a une dizaine d’idées de hobbies en tête, on a tendance à ne rien commencer. Si on cherche à changer de carrière mais qu’on n’arrive pas à s’arrêter sur la dizaine de choix qui s’offre à nous, on risque de garder cet emploi qui ne nous convient pas.
Le pire, c’est que les idées continuent d’affluer, alors qu’on n’arrive déjà pas à gérer celles qu’on avait déjà ! Alors, c’est parti pour des heures et des heures à peser le pour et le contre, à envisager tous les tenants et les aboutissants, et à tout reprendre de zéro quand une nouvelle idée s’insinue.
Abandon
Les personnes qui font preuve de plus d’impulsivité ou de spontanéité auront tendance à commencer énormément de choses, mais à les abandonner en cours de route pour embrasser leurs nouvelles idées. Si le démarrage de nouveaux projets ou hobbies est grisant, on a tendance à moins bien vivre leur abandon.
Les conséquences négatives de ce mode de fonctionnement sont, entre autres, le manque de sens d’accomplissement, l’accumulation de matériel qui accompagne ces différents projets ou idées, et les dépenses diverses qui les accompagnent. En effet, les personnes impulsives ont tendance à démarrer sur les chapeaux de roue leurs nouvelles activités, et s’investissent à fond avant de savoir si ça va durer dans le temps.
Si c’est très sain d’être capable d’arrêter en cours de route quelque chose qui ne nous convient plus, il est cependant plus problématique de démarrer et arrêter sans cesse des projets, à cause de l’impact moral et financier que cela peut avoir.
Stress et épuisement
Pour différentes raisons, cet afflux d’idées nouvelles permanent peut être source de stress, ou intensifier un sentiment de stress déjà présent. On a de plus en plus de mal à réfléchir, à voir clair, nos émotions deviennent ingérables… C’est un cercle vicieux où l’affluence d’idées rendent notre quotidien plus difficile à gérer, alors que le stress génère des idées dans tous les sens et nous empêche de les accueillir sereinement.
Distraction et brouillard mental
Ces idées apparaissent dans notre esprit quel que soit le moment de la journée (ou de la nuit dans le pire des cas), qu’on soit occupé·e ou non. Résultat, on est sans cesse interrompu·e, on se répète en boucle ces nouvelles idées pour ne pas les oublier, ou on commence à y réfléchir directement, oubliant ce qu’on était en train de faire.
Quand les idées s’accumulent, on peut atteindre un stade où la mémoire à court terme et l’attention sont profondément impactées. Tu oublies régulièrement des choses, tu ne te rappelles pas avoir entendu ce qu’un·e proche t’a dit, tu t’arrêtes en plein mouvement, incapable de te souvenir de ce que tu allais faire ? Cela signifie peut-être que tu as atteint un trop plein…
Gérer le trop plein d’idées, désencombrer son esprit
J’ai atteint un stade de « trop plein d’idées » qui commençait à devenir ingérable pour moi ces derniers temps. Si j’ai toujours été une vraie girouette avec beaucoup trop de centres d’intérêt et d’envies, le stress et l’épuisement que j’expérimentais au travail ont fini par avoir raison de mon cerveau. J’ai atteint une situation où je n’arrivais plus à vivre avec toutes ces idées en suspend dans mon esprit. Imagine une grosse gare internationale où plus personne ne gère le trafic et où tous les trains entrent en collision !
Heureusement, j’ai trouvé des techniques pour fluidifier le trafic des idées et faire le tri. À mon grand étonnement, j’ai même découvert qu’on pouvait ainsi se retrouver avec un esprit qui est moins enclin à créer de nouvelles idées sans arrêt !
Le « brain dump » : vider son esprit sans retenue
Ce que j’appelle vulgairement « laisser mon cerveau dégueuler », ou « brain dump » en anglais, c’est le fait d’autoriser son esprit à partir dans tous les sens, à générer des idées sans retenue, ou à cogiter sur celles qu’on a déjà eues. J’ai réalisé que c’est en ayant plus de temps libre que je suis parvenue à mieux gérer ce trop plein d’idées.
Pour moi, ça s’est manifesté lorsque j’ai eu l’opportunité de prendre une pause carrière, mais ce n’est pas une étape obligatoire. Il est important de trouver du temps pour soi, et dans ce temps pour soi, il est primordial de réserver des plages où on ne fait absolument rien. Ne rien faire, ça nécessite de se retrouver seul·e, de ne pas toucher à ton smartphone, et de ne rien faire. Ça ressemble à de la répétition, mais il faut que j’insiste : il ne faut vraiment rien faire. Pas de podcast, pas de série en arrière-plan.
Si tu as une tendance à l’hyperactivité, tu peux trouver des activités qui ne nécessitent pas de réfléchir et qui te permettent de laisser le champ libre à ton cerveau, tout en bougeant. Il peut s’agir de faire un sport qui ne demande pas ton attention (du vélo d’appartement, courir sur un parcours sécurisé…), des tâches ménagères (personnellement j’atteins ce « flow » quand je pends le ligne pour le faire sécher…) ou des tâches d’entretien du jardin. Parfois, je mets de la musique et je fais des allers retours dans mon salon en parlant toute seule.
C’est de cette manière qu’on active le « Mode par défaut » du cerveau, le mode « qui s’active quand on laisse libre cours à ses pensées » (source CNRS « Un nouveau modèle du réseau cérébrale du mode par défaut« , 11 oct 2019). C’est ce mode qui nous permet de mémoriser ce qu’on a appris, de digérer nos émotions et de cogiter librement. Quand on ne donne pas suffisamment de temps au cerveau pour faire ce travail pendant la journée, on se retrouve à faire tout ça le soir, ou pendant la nuit, et on finit par faire des insomnies ou se réveiller fatigué·e.
Certaines personnes aiment prévoir des plages bien précises où elles s’autorisent, activement, à laisser partir leur esprit dans tous les sens. Cela les aide à mieux compartimenter les moments de la journée où elles ont besoin de se concentrer, et ceux où elles peuvent divaguer.
En résumé : Prévoir suffisamment de temps, chaque jour idéalement, à ne rien faire, permet au cerveau de traiter les informations de la journée et de mieux gérer toutes ces idées qui sont apparues en cours de route.
Écrire ou enregistrer ses idées
Quand je traverse une période où je dois prendre des décisions, me donner le temps de laisser passer mes idées librement ne suffit pas. Si je me limite à ça, les mêmes idées reviennent encore et encore. La technique qui fonctionne le mieux pour moi, c’est d’écrire. Pas besoin d’écrire proprement ni intelligiblement, le principal c’est de sortir absolument tout ce qui me passe par la tête à ce moment-là pour que ça arrête de tourner en boucle dans ma tête.
Certaines personnes préfèreront s’enregistrer vocalement plutôt que d’écrire, c’est toi qui vois ! Le plus important, c’est d’avoir les outils à portée de main à tout moment. Pendant les périodes de forte activité mentale, je me balade avec un petite calepin facile à transporter (je peux même le mettre dans mon mini sac à main, ou dans une poche).
Le carnet sur la table de nuit pour les épanchements nocturnes fait aussi partie de l’atirail nécessaire (à défaut, j’écris sur mon smartphone, mais nous savons très bien que c’est mauvais pour le sommeil). Pourquoi ça m’aide personnellement ? Parce que tant que je n’ai pas fixé mon idée quelque part, j’ai tendance à la répéter en boucle de peur de l’oublier.
Bref, jeter ses idées sur papier, c’est s’autoriser à se les sortir de la tête et à arrêter de les ruminer.
Y revenir plus tard et faire le tri
De temps en temps, je prends un moment pour passer en revue toutes les idées que j’ai eues. Grâce au recul que j’ai pris entre temps, je vois directement si certaines idées sont à jeter directement, si j’ai envie d’en creuser certaines… Quand je ne sais pas quoi en faire, j’utilise un système concret pour décider si je porte l’idée dans mon système d’organisation, si j’en fais quelque chose tout de suite, ou si je la jette.
J’ai eu cette idée grâce à Anna Mack (Substack en anglais), et en particulier à son article « How to focus when you want to do it all« . Anna Mack promeut les carrières « portfolio » (pour simplifier, c’est un type de carrière où on combine plusieurs sources de revenu, généralement en freelance). C’est un mode de travail auquel j’aspire depuis longtemps, mais j’ai toujours eu un gros problème : je m’éparpille, j’ai beaucoup d’idées, je ne démarre jamais rien, ou je commence des choses que j’arrête en cours de route, je ne m’investis pas assez, et je finis par abandonner pour revenir à quelque chose qui ne me convient pas.
Dans cet article, elle explique comment décider si on accepte une mission ou pas, mais j’ai étendu son conseil à « comment savoir si je commence une activité / un projet ou pas« . Sa technique, c’est de se poser trois questions avant d’accepter quoi que ce soit (est-ce que cela satisfait mes besoins, est-ce que j’explore mes désirs, est-ce que c’est aligné avec mon but).
Sur cette base, j’ai créé ma liste complète de critères pour faire le tri dans mes idées. C’est une liste personnelle, que tu dois établir selon tes critères, et le contexte dans lequel tu dois prendre une décision. Tu peux d’ailleurs avoir plusieurs listes de critères (une pour te décider avant de te lancer dans un hobby, une pour les décisions professionnelles…). Pense à tous les critères : ce que ça t’apporte, ce que ça te coûte (argent, temps, énergie, place), les conséquences, pourquoi tu as eu cette idée, pourquoi tu as envie de faire ça…
Ce retour sur mes idées en vrac me permet aussi de les catégoriser pour l’étape suivante (d’ailleurs, je fais les deux en même temps) : l’organisation.
En quelques mots
- On revient sur ses idées après avoir pris du recul.
- On trie ce qui est à garder et ce qui est à jeter.
- On crée son système personnel pour s’aider dans la décision quand la réponse n’est pas évidente.
Organiser ses idées
Ensuite, j’organise les idées à garder. Certaines peuvent être exploitées directement, mais généralement, on a déjà des choses en cours qu’on veut terminer en premier lieu (et notre temps n’est pas infini). Même si j’ai déjà fait un tri, les idées ainsi organisées finissent parfois par être abandonnées. Après un certain temps, je me rends compte que je n’ai pas l’énergie ou le temps de me consacrer à certaines d’entre elles, ou que la motivation initiale s’est évaporée. Ou tout simplement, ma situation a changé et les idées de l’époque ne sont plus pertinentes.
Mon outil préféré pour organiser mes idées, c’est Trello, mais je sais que beaucoup de gens aiment utiliser Notion. Trello fonctionne en mode Kanban (des tableaux avec des colonnes qui comportent des fiches), tandis que Notion permet de créer ou réutiliser des modèles plus complexes. Personnellement, j’ai parfois peur de me perdre dans la configuration des temples sur Notion, donc je continue d’utiliser Trello et sa structure prête à l’emploi. Évidemment, un format papier fonctionne tout aussi bien !
Grâce à Trello, je sépare mes idées relatives à mes blogs, mes projets professionnels, mes projets d’écriture, les thématiques que je veux aborder sur Le salon de thé – Substack (ma nouvelle newsletter), mes idées de développement d’applications… J’ai également un tableau « fourre-tout » où je m’autorise une organisation un peu plus brouillon.
Cette organisation me permet d’avoir une meilleure vision sur les choses que j’ai déjà prévues, de rassembler toutes mes idées au même endroit, de pouvoir les trier régulièrement, de mieux organiser le temps alloué aux différentes activités… Ça peut sembler rigide, mais c’est ce qui me permet d’accomplir des choses et de mener à bien mes projets, et j’ai besoin de clôturer des initiatives pour me sentir bien mentalement. C’est aussi rassurant, car je n’ai plus « peur » de perdre une bonne idée.
Mettre en place un système d’organisation des idées permet d’avoir une meilleur vue globale, d’organiser son temps et de moins s’éparpiller. Le meilleur système est celui qui fonctionne pour toi, en fonction des tes contraintes et de ton mode de fonctionnement.
Se lancer !
Collectionner des idées, ça finit par être frustrant. De plus, si on ne se lance jamais, on ne vide jamais sa liste de projets ! Choisir une idée*, se lancer sérieusement, avec assiduité, et aller jusqu’au bout (sauf si on se rend compte en cours de route que c’était une mauvaise idée) permet d’avancer dans sa liste mais aussi de se concentrer sur quelque chose de concret, et de bénéficier du bien-être que procure la réalisation.
(*Je propose 1 idée à la fois, mais certaines personnes peuvent en gérer plus. Cependant, je ne me lancerais pas dans plus de deux projets simultanément, car ils vont devoir être entretenus en parallèle de tout le reste : la vie quotidienne, les idées rapides à exécuter qui vont s’intercaller, les périodes de baisse d’énergie…)
Pour choisir, réfléchis à tes besoins (par exemple, si tu as besoin d’un revenu, c’est le moment de choisir un projet à but lucratif…), à ce qui te fait vibrer (ce n’est pas parce que tu étais motivé·e par une idée il y a 6 mois qu’elle a encore du sens pour toi aujourd’hui), aux potentielles contraintes (Est-ce que certains de tes projets doivent être menés à bien avant une certaine date ?), et surtout, n’oublie pas : c’est un choix pour maintenant, ça ne veut pas dire que tu abandonnes tout le reste.
Pour avancer sans s’épuiser, l’idéal est de diviser ses projets en étapes faciles à atteindre pour bénéficier régulièrement de cette satisfaction. C’est pour ça aussi que j’aime utiliser Trello : je peux diviser les différentes tâches en petites cartes individuelles et les organiser les unes par rapport aux autres.
On repousse souvent le moment de se lancer dans un projet ou de mettre en action ses idées car ça fait peur, et on attend « le bon moment ». Le bon moment n’existe pas ! Il faut commencer, faire des erreurs, rectifier, passer par des moments difficiles… C’est bien plus facile d’accumuler les bonnes idées potentielles que de leur donner leur chance (qu’il s’agisse d’un projet pro ou d’un nouveau hobby), mais ça n’apporte pas de satisfaction.
Commencer un projet ou une activité fait souvent peur, et sur le court terme, c’est plus réconfortant de cumuler les « peut-être » et les idées, mais c’est seulement en passant à l’action qu’on peut trouver la satisfaction de réaliser quelque chose (et vider sa liste d’idées en attente).

Trouver sa routine pour gérer ses idées
Mettre en place toutes ces astuces m’a permis d’arriver à un stade où je ne suis plus interrompue sans arrêt par des idées parfois parasites. J’avance dans les projets où je veux me voir avancer, je sais que je peux stocker mes idées pour les prochains projets dans mon Trello, pour le jour où je serai prête. J’arrive à profiter à nouveau de mon temps libre pour des activités non productives, sans être submergée par les idées concernant mes projets en cours ou en attente, ou de nouveaux projets. Et quand une idée pointe le bout de son nez, je sais exactement comment la gérer !
Je suis passée d’un carnet dont je noircissais cinq ou six pages recto/verso par semaine, à une ou deux pages recto sur la même période, voire parfois moins. J’ai l’impression que mon cerveau arrive beaucoup mieux à gérer tout seul, maintenant que n’ai plus tout un tas d’idées qui vagabondent dans mon esprit à tout moment.
Même si ça peut sembler rigide, trouver une routine pour gérer ses idées permet d’apprendre à son cerveau à mieux les traiter automatiquement. Après un moment, l’esprit devient plus léger et moins encombré.
Chercher la cause : pourquoi je suis submergé·e par les idées ?
Ces astuces peuvent aider n’importe qui à alléger son esprit, mais parfois, ce n’est pas suffisant. Certaines conditions peuvent rendre ce problème plus ardu à gérer, comme le haut potentiel ou le TDA/H. Il convient de chercher une aide supplémentaire quand on n’arrive pas à s’organiser, malgré les conseils glanés sur Internet, dans les livres ou auprès de ses proches.
Les articles mentionnés
🟠On peut arrêter ce qu’on a commencé, et c’est ok !
« C’est de ça qu’on va parler aujourd’hui : d’accepter d’arrêter ! Qu’il s’agisse d’arrêter une série ou un livre qu’on n’aime pas, stopper un projet dans lequel on a déjà beaucoup investi·e, ne pas se forcer à aller à un événement même si on a déjà payé, accepter de se défaire de ses objets même si on ne les a pas assez utilisés… »
« L’étendue du choix qui s’offre à nous se transforme en charge mentale supplémentaire. Alors qu’on peut ressentir une certaine culpabilité, ou une pression, face à ces listes de médias qu’on avait gardés pour plus tard, on a parfois du mal à choisir un titre parmi tous ceux qui y figurent. »
🟠Vêtements : je t’aime, moi non plus
« Chaque jour, j’étais plantée en sous-vêtements devant mes penderies, à me demander ce que je pourrais enfiler. Je me souviens parfaitement d’une scène, parmi tant d’autres. Je devais aller faire les courses au Carrouf’ du bled d’à côté, mais j’étais incapable de choisir une tenue. Je faisais des allers-retours entre mon dressing et mon lit (pour aller pleurer). Je retournais dans cette satanée pièce remplie de vêtements, comme si soudainement tout allait s’arranger. »
🟠Retrouver du temps pour soi : désencombrer son agenda
« Tout va toujours plus vite, les produits et services viennent à nous, nous sommes encerclés par la publicité et les promotions qui nous poussent à la consommation… Dans ces conditions, il n’y a pas que les objets qui s’entassent. Nous sommes également hyper-sollicités pour FAIRE des choses : s’inscrire dans des clubs, participer à des événements, sortir régulièrement, s’engager dans mille projets… »
À lire ailleurs
Au secours, j’ai trop d’idées ! (Think with Farah) : Des conseils pour faire le tri dans ses projets professionnels.
