
Dernière mise à jour le 24 mai 2025
Si tu en es aux balbutiements de ton désencombrement, que tu souhaites adopter un mode de vie plus minimaliste, faire un grand tri et mieux t’organiser, tu es au bon endroit ! Voici les grandes étapes pour désencombrer pas-à-pas ta maison, de la manière d’aborder ce projet jusqu’à la mise en place de bonne habitudes de consommation. Cette méthode s’applique à tous les types d’objets et toutes les pièces de ton habitat.
Définir tes objectifs
Réfléchir à ce que tu souhaites atteindre à la fin de ce désencombrement est bénéfique à plusieurs niveaux. D’un point de vue pratique, cela te donne de bonnes indications, chiffrables, sur ce que tu dois atteindre à la fin du tri. Par exemple, si tu désencombres pour pouvoir déménager dans un logement plus petit, tu sais quel volume t’es permis. Si tu veux changer de manière de consommer pour pouvoir économiser, tu sais quel est ton objectif monétaire.
C’est également un très bon moyen de s’aider à avancer quand on a un coup de mou. Même si ça deviendra de plus en plus naturel, les nouvelles habitudes peuvent prendre du temps à s’installer, et ça nous arrive à toustes d’avoir des coups de mou parfois. Je te conseille de noter ta " vision de rêve " dans un carnet, pour pouvoir la regarder régulièrement, pour te rappeler pourquoi tu as décidé d’opérer ce changement, et ce que tes efforts vont t’apporter.
Ton grand objectif va peut-être changer avec le temps, c’est normal, c’est juste une direction : n’hésite pas à mettre à jour ton carnet régulièrement, à prendre le temps de réfléchir à la définition de ton objectif régulièrement.
Pourquoi on voudrait désencombrer d’ailleurs ?
- Pour pouvoir changer de vie : déménager dans un logement différent, faire le tour du monde pendant un an, se reconvertir professionnellement et pouvoir être moins dépendant·e de son salaire, ouvrir sa boîte, faire une pause carrière, pouvoir investir…
- Pour prévoir un gros achat : la maison de tes rêves, un beau voyage, n’importe quel achat qui te tient à cœur.
- Pour avoir de l’argent en réserve : être capable de mettre de l’argent de côté pour se sentir plus serein·e face aux imprévus du quotidien.
- Pour être plus proche de ses idéaux : parce que la surconsommation, ce n’est ni éthique, ni responsable.
- Pour mieux consommer : pouvoir acheter des choses de meilleure qualité, mieux choisies, qui vont vraiment nous servir et servir longtemps.
- Pour être mieux chez soi : passer moins de temps à faire le ménage et ranger, trouver son intérieur visuellement agréable, ne pas se sentir déconcentré·e et épuisé·e…
- Et toi, c’est quoi ta motivation première ? Le désencombrement permet de retrouver du temps, de l’argent, de l’énergie et de l’espace, que peux-tu faire de tout ça ?
Choisir ton endroit de départ
Lorsque tu te lances, je te conseille de choisir un endroit (une pièce, un meuble, un tiroir), et de choisir un moment où tu as suffisamment de temps pour aller au bout de cet endroit. Surtout ne t’arrêtes pas tant que tu n’as pas atteint l’étape du rangement pour cet endroit !
Terminer une partie de ton désencombrement (cet endroit) va te donner la motivation et l’énergie de continuer : ne laisse surtout pas la tâche en suspend, n’abandonne pas en cours de route, sous peine de perdre l’envie. C’est pourquoi il faut se donner un objectif réalisable.
Choisis soit un endroit qui te pose régulièrement problème (par exemple, un tiroir qui coince régulièrement tellement il est encombré), ou un endroit facile à désencombrer (personnellement, je trouve la cuisine facile à désencombrer car elle est remplie d’objets pratiques et pas sentimentaux).
Faire un bilan de la situation
Tu as choisi par où commencer, alors on s’y met ! On vide tout, on en profite pour nettoyer l’intérieur des meubles, et on fait le bilan de ce qu’on possède.
Faire un inventaire matériel
Rassemble tous tes objets similaires (qui ont la même fonction) au même endroit. Si tu as des objets similaires dans d’autres endroits, rassemble-les quand même. Cela te permet de te rendre compte du nombre d’objets en surplus que tu as et de tout avoir sous les yeux pour faire tes choix à l’étape suivante.
Mettre ces objets bien à vue pendant le processus permet de prendre vraiment conscience de tout ce qu’on a, ça fonctionne comme un petit choc. Encore plus plus efficace, si tu en as l’énergie, essaie de chiffrer les objets dont tu ne te sers pas, et de noter la somme totale. Quand on se rend compte qu’on a des centaines d’€/$ qui dorment à la maison (oui, ça monte vite, même quand on n’achète que des choses pas chères), ça calme !
Et quand on se rend compte que du jour au lendemain tout ça peut s’envoler, c’est mieux qu’un seau d’eau glacée sur la tête…
Tirer des conclusions
Pendant ton inventaire, n’hésite pas à t’armer d’un carnet pour noter ton ressenti et tes observations. Le plus important, c’est de pouvoir ressortir de cette tâche avec des pistes pour la suite ! Essaie de déterminer les choses suivantes :
- Comment tu en es arrivé·e à accumuler ces choses, qu’est-ce qui a déclenché l’achat ou l’acquisition de ces objets, quelles émotions, quelles situations, que recherchais-tu à travers ces acquisitions ?
- Quels sont les impacts négatifs de cette consommation ? Te rends-tu compte que tu as dépensé beaucoup d’argent, dont tu aurais bien eu besoin pour autre chose ? Ou que tu as du mal à garder ta maison rangée ? Que cela te stresse ?
- Est-ce que ces objets t’apportent ou t’ont apporté quelque chose de négatif quand même ? Quand, combien de temps, quoi ?
- Qu’est-ce qui te bloque, te freine, pour la suite ?
Grâce à cette réflexion, tu peux commencer à déceler des pistes pour mieux consommer plus tard, éviter de flancher à nouveau (on en reparle à la fin de l’article), te rendre compte des déclencheurs pour pouvoir mieux les identifier et t’en protéger la prochaine fois.

Trier
Après l’inventaire vient le moment douloureux amusant du tri. Il y a une phrase que j’adore transmettre : " Tu ne peux pas posséder tout ce qui te plaît" . Dès qu’on comprend cette idée et qu’on l’accepte, c’est beaucoup plus facile de trier, et de mieux consommer.
Faire le tri demande de la discipline, mais aussi de pouvoir relativiser et de mettre de côté ses sentiments et surtout ses craintes non fondées (peur de manquer, peur du vide, attachement excessif…). C’est difficile, surtout au début, mais avec un peu de pratique, ça devient naturel !
Préparer le tri efficacement

Avant de démarrer le tri, commence par bien t’organiser (plus la tâche est facile, plus tu seras capable te surmonter tes freins).
Tout d’abord, décide si tu veux vendre ou donner les objets que tu vas désencombrer. C’est important de savoir ça dès le départ. Si tu envisages les deux, fixe-toi des critères pour décider ce que tu vas prendre le temps de vendre (prix minimum espéré, type d’objet…). Si tu vends, prends des photos et note les informations utiles (dimensions, taille, marque…) pendant le tri, pour éviter de devoir manipuler les objets plusieurs fois.
Ensuite, prépare des sacs et cartons pour directement séparer les objets à vendre, à donner, à recycler, à jeter… Tu peux éventuellement t’accorder UN petit carton pour les objets qui te font vraiment hésiter.
Limite-toi à UN carton (toutes catégories d’objets confondues) où tu entreposes les objets qui soulèvent trop d’hésitations, ferme le carton complètement et range-le hors de ta vue, juste avec la date écrite dessus. Si un an plus tard tu n’as toujours pas dû l’ouvrir, c’est que ce qui s’y trouve ne t’es pas nécessaire : tu peux alors directement aller donner le carton à une association sans même le rouvrir.
Lance-toi quand tu te sens serein·e, que tu es dans un état d’esprit positif, que tu disposes de temps pour toi, que tu as de l’énergie. Si tu es fatigué·e avant de commencer, tu vas probablement bâcler la tâche et dépenser beaucoup d’énergie pour peu de résultat.

La manière forte !
Les blogueurs The Minimalists utilisent les cartons autrement pour désencombrer… Quand ils organisent une " Packing party ", ils déposent absolument TOUS leurs objets dans des cartons. Pendant un mois, ils sortent au fur et à mesure les objets qui s’y trouvent lorsqu’il en ont besoin. A la fin du mois, ils donnent tout ce qu’ils n’ont pas utilisé ! Un peu costaud pour débuter, mais qui sait dans quelques années ? 🤪
Bea Johnson, l’auteure de " Zéro Déchet ", est passée par une étape assez similaire, mais sur une plus longue période : lorsque sa famille a déménagé, elle a dû entreposer une bonne partie de ses possessions dans un garde-meuble et loger dans un petit appartement pendant un an. Quand elle a enfin emménagé dans sa maison avec sa famille, ils n’ont pas vu l’utilité de récupérer tous ces objets dont ils n’avaient pas eu besoin pendant si longtemps.
Choisir ce que tu gardes
Il est plus positif de se concentrer sur ce qu’on veut garder. Pour chaque objet, pose-toi les questions suivantes :
- Est-ce que j’utilise cet objet ?
- Mon rythme d’utilisation justifie-t-il le temps que je passe à l’entretenir, la place qu’il occupe chez moi…
- Est-ce que je peux potentiellement l’emprunter quand j’en ai besoin ?
- Est-il en bon état ?
- Est-il confortable (à utiliser) ?
- Est-ce que j’ai envie de l’utiliser ?
- Est-ce qu’il fait doublon ?
- Est-il facile à entretenir ?
- Quand l’ai-je utilisé la dernière fois ?
- Est-ce que c’est un objet que j’ai reçu sans le choisir ?
Tu peux prendre le temps, avant le désencombrement, de te demander ce qu’est un " bon objet ". Cela peut être influencé par ton objectif, précédemment défini. L’important, c’est que l’objet te soit utile, et qu’il soit réellement utilisé.
Pas de place pour les sentiments, pas de " et si " ou " au cas où ", si l’objet n’est pas utilisé régulièrement, ou pire, que tu l’avais oublié, c’est que tu n’en as pas besoin !
Évacuer les objets désencombrés
Fais sortir le plus vite possible de chez toi les objets dont tu te débarrasses. Garder ces objets, même dans des caisses ou sacs poubelles, c’est risquer de glisser… et de reprendre des objets pour les remettre dans ses meubles. De plus, personne n’a envie de se retrouver avec des dizaines de cartons stockés dans le hall d’entrée ou dans un coin d’une pièce quelconque.
Sans parler du risque de mettre " temporairement " ces cartons dans le garage ou le débarras… jusqu’à ce qu’ils fassent partie de la déco et qu’on les oublie.
C’est pour ces raisons qu’il faut planifier du temps rapidement après chaque désencombrement pour faire sortir les objets de chez soi. C’est aussi pour cette raison que donner est plus efficace que vendre, pour les objets toujours en bon état.
Si tu as décidé de vendre une partie de tes objets, fixe-toi une date limite au-delà de laquelle tu te résoudras à les donner s’ils ne sont pas vendus.
As-tu atteint ton but ?
Lorsque tu penses avoir fini, compare ce que tu as réalisé à ton objectif défini précédemment. Tu as l’impression d’en être suffisamment proche ? Tu penses que tu dois refaire un tour dans tes affaires ? Même s’il est toujours possible de s’y remettre une autre fois, plus ton premier désencombrement sera efficace, plus tu pourras en ressentir les effets bénéfiques et partir sur de bonnes bases pour la suite.

Ranger
Quand tu es satisfait·e de ton tri*, il est temps d’en profiter pour revoir sa manière de ranger et d’organiser ses objets ! Des objets bien rangés sont plus faciles à trouver, ce qui diminue les risques d’acheter des objets qui font double-emploi parce qu’on ne retrouve plus ses affaires ou qu’on a oublié qu’on avait déjà quelque chose qui peut remplir cet usage.
Quelques règles à suivre :
- Ne remplis pas tes meubles : La règle voudrait que 30% d’espace non utilisé dans les meubles permette de mieux manipuler ses objets et de les trouver plus facilement. Evite donc d’entasser les choses et de combler les espaces vides : ils sont utiles !
- Pense pratique : Les objets que l’on manipule régulièrement doivent se trouver à portée de main (à hauteur de bras), ceux qu’on utilise moins souvent en haut ou en bas. Ça te fait gagner du temps au quotidien et tu prends soin de ton dos…
Autre conseil : évite de mettre un couvercle sur un récipient auquel on accède tous les jours (par exemple, la manne à linges, ou encore le coffre à jouet des enfants : s’il a un couvercle, ça ajoute une étape, un effort, au rangement, donc c’est démotivant pour eux ; mais cela vaut aussi pour les adultes).
De manière générale, plus un objet est utilisé, plus on va chercher à rendre son accès et son rangement faciles, rapides et intuitifs. - Range les objets qui ont le même usage ou un usage similaire ensemble : Tu te rendras plus facilement compte si certains font double emploi.
- Ne laisse rien à l’extérieur des meubles : A part les objets utilisés quotidiennement, tout devrait être rangé à l’intérieur des meubles. Visuellement, c’est plus apaisant. Pratiquement, ça évite à tes objets de prendre la poussière et ça rend ton ménage plus facile.
Cependant, ranger à l’intérieur ne veut pas dire qu’on peut entasser sans compter parce que ce n’est pas visible (cfr la première règle). - Evite d’acheter des meubles et des rangements… Si, dans les mois ou les années à venir, tu as besoin de pousser les murs, c’est qu’il est probablement temps de refaire du tri ! On dispose d’un espace limité dans nos habitations, on doit s’adapter à eux et posséder en fonction de cet espace, pas chercher à faire rentrer toujours plus dans ce même espace.
- Chaque pièce a une fonction définie. Si on commence à stocker des maquillages dans son buffet de cuisine (histoire vécue…), c’est qu’on a probablement trop de maquillage !
- Chaque objet a une place déterminée pour son rangement (oui, même la télécommande), et on l’y remet quand on a fini de l’utiliser.

* Il est probable que tu doives désencombrer plusieurs fois, jusqu’à trouver ce qui te convient : c’est normal ! Après une première salve, tu vas ressentir petit à petit les effets bénéfiques, tu vas pouvoir laisser tomber certaines peurs, et tu auras probablement envie de t’y remettre un jour où l’autre. Les prochains tris seront de plus en plus faciles et rapides. Cependant, je pense que ton tout premier désencombrement est décisif, et que les suivants ne devraient être que de la " maintenance " et du peaufinage.
Prendre de bonnes habitudes de consommation, et les garder !
Tu auras remarqué que désencombrer, trier, manipuler tous ses objets, ranger… ça demande beaucoup de temps et d’énergie ! L’étape la plus importante peut-être, c’est de prendre de nouvelles habitudes pour ne pas se réencombrer, pour ne pas devoir répéter l’opérations tous les ans, voire plusieurs fois par an.
C’est quasiment impossible de tout désencombrer efficacement en une seule fois : c’est un processus itératif. Généralement, on apprécie de plus en plus la simplicité et la facilité que le minimalisme nous offre, et par conséquent nos tris sont de plus en plus efficaces et on achète de moins en moins.
Par contre, si chaque nouvelle session de désencombrement est aussi pénible et longue que les précédentes, et que tu ne vois pas d’évolution, tu vas te décourager rapidement. C’est pourquoi il faut prendre ces bonnes habitudes au quotidien.
Mieux ranger
Comme décrit plus haut. Les choses peuvent facilement devenir bordéliques " d’elles-mêmes ", on se relâche petit à petit, on fait moins attention, on passe par une phase où notre motivation et notre énergie sont au plus bas…
Prends le temps plusieurs fois par an de remettre tes rangements au carré, voire d’essayer de les améliorer si le désordre s’installe vraiment vite.
Un intérieur bien rangé, c’est moins de risques de faire de mauvais achats et de se réencombrer. Si tes objets sont pénibles à manipuler ou que tu as du mal à les localiser, ou même à les voir et te rappeler qu’ils sont là, tu risques de racheter inutilement.
Mieux consommer
Pour éviter de devoir désencombrer beaucoup et souvent, notre but va être de réussir à déterminer nos vrais besoins et envies, et de mieux sélectionner ce qu’on consomme pour garder ses objets plus longtemps, apprécier leur utilisation, et ne pas être frustré·e (car frustration = shopping avec de mauvaises motivations…).
C’est ce que j’appelle " être minimaliste ".
- Questionne-toi avant chacun de tes achats et prends le temps de la réflexion : en as-tu vraiment besoin, que va-t-il t’apporter, pendant combien de temps vas-tu l’apprécier, as-tu le budget et la place nécessaire pour cet objet ?
Si nécessaire, note toutes ces questions dans un carnet ou dans ton smartphone, et parcours-les dès que tu envisages d’acheter quelque chose. - Fonctionne avec une liste : quand tu as envie ou que tu penses avoir besoin de quelque chose, note-le et laisse passer quelques jours avant de céder.
- Achète moins mais mieux : des objets de meilleure qualité, plus durables et plus satisfaisants. Même si cela demande parfois de dépenser plus pour un seul objet, tu feras des économies (c’est plus facile d’acheter beaucoup de choses pas chères que de dépenser une somme plus importante dans un seul objet).
- Prends conscience que 📑 les objets ne rendent pas heureux, à part pendant l’acte d’achat : c’est un bonheur bien éphémère et superficiel, contre un trou dans ton budget, plus de charge mentale, de la culpabilité, et un nouvel objet à entretenir et ranger…

Assumer son nouveau mode de vie
Quand on décide de dé-consommer, de vivre plus sobrement, d’être plus écolo, il y a souvent beaucoup d’incompréhension dans notre entourage. Les autres ont l’impression que le fait d’adopter de nouvelles habitudes est un jugement des leurs. C’est possible aussi que vos centres d’intérêt commencent à diverger, par exemple lorsque tu décides que, pour toi, le shopping n’est plus un passe-temps.
Il faut camper sur tes positions (c’est ta vie, ton fric, ta baraque, ton temps, m*rde quoi !). Ça ne veut pas dire essayer d’inciter à tout prix les autres à changer, mais bien essayer d’expliquer aux autres pourquoi tu fais ça, quelles sont tes motivations, le positif qui en ressort. Cependant, tu n’es même pas obligé·e de donner des explications, si tu penses que la réaction sera négative, ou que certaines relations ne valent pas l’effort.
S’ils essaient de te faire replonger, prends de la distance pendant un moment (ou vire tes ami·es toxiques).
Quand tes proches arrivent à te mettre des doutes, replonge dans le carnet où tu as noté tes objectifs, les résultats positifs que tu découvres grâce au minimalisme, les chouettes choses que tu as pu accomplir grâce à désencombrement…
Ne te soumets pas à la tentation
Bah oui, surtout au début, évite de flâner dans les magasins ou sur les e-shops si ce sont tes points faibles, désinscris-toi des comptes et pages qui prônent la surconsommation, des newsletters commerciales, dis non aux virées shopping.
Continuer son désencombrement
Cet article reprenait les bases du désencombrement. Une fois que tu as commencé, tu pourrais vouloir aller plus loin. Ça tombe bien, tu trouveras plein d’articles sur ce blog pour désencombrer à peu près tout et n’importe quoi ! (Utilise le menu " Désencombrement et maison " en haut du blog.)
Si tu ne trouves pas ton bonheur, laisse-moi un commentaire pour me dire de quoi tu as besoin, je me ferai un plaisir de couvrir le sujet dans un article.
Quelques articles complémentaires à cet article :
- Pourquoi on n’arrive pas à désencombrer et comment dépasser ses freins
- De dépensière et collectionneuse à minimaliste (mon parcours +10 ans)
- Le changement est inconfortable, mais aussi libérateur
- Désencombrement : donner ou vendre
- 5 catégories d’objets à trier pour commencer son désencombrement
Tu trouveras aussi des listes pas-à-pas pour désencombrer ta maison, ton mental et ta garde-robe dans mes guides pratiques.
Ce qu’on en dit ailleurs : Laure conseille de prévoir des sessions de minimum 3 heures pour désencombrer et de considérer son désencombrement comme un projet à part entière (Désencombrer sa maison : 7 étapes pour bien commencer et ne pas se décourager). Justine ajoute d’ailleurs qu’il est utile de bloquer des plages dans son agenda à l’avance. Elle propose aussi de faire des photos avant/après pour voir les résultats et maintenir sa motivation (Désencombrement : par où commencer ?). Enfin, comme le mentionne le blog Petit moineau, pense à te couper de toute distraction et interruption (notifications, autres membres du ménage…), mais n’hésite pas à mettre une playlist qui te met de bonne humeur (Désencombrer : par où commencer ?).

Je suis une grosse entasseuse et mon appart n'est pas très grand et envahi de jouets d'enfants, donc je le fais régulièrement : Tous les 6 mois, voir même tous les 3 mois quand je dispose de plus de temps. Si j'ai aucun mal à faire un tri efficace dans mes affaires (au bout de 10 ans de coup de pieds au cul, j'arrive maintenant à mes séparer de mes objets), ce n'est pas le cas pour celles de ma fille (en dehors des vêtements, mais là c'est de la survie, elle avait à peine 1 an que ses placards étaient tous pleins de cartons de fringues trop petites), elle a encore la plupart de ses hochets, ses trucs lumineux et bruyants, faut vraiment que je me fasse violence !
Hello! je fais parfois un tri et je donne mes vêtements à Emmaus ou je les mets dans les gros bacs récupérateur. Sinon je pense que je vais faire un vide-dressing là car j'ai beaucoup trop de fringues 😉
Très chouette, ce concept de discussion. Tu m'as donné envie de participer.
Perso, je ne fais pas de gros tri régulièrement car je n'ai jamais assez de choses à trier… Mon principe est plutôt d'acheter au fur et à mesure de mes besoins, et de bien réfléchir avant chaque achat car j'aime l'idée de posséder peu et de garder le contrôle de ma consommation. je déteste l'encombrement, c'est pourquoi je n'ai qu'un flacon de shampooing, un savon, un flacon d'huile végétale, un déo, un dentifrice et un gel d'aloe dans ma sdb.
Et pour les vêtements, c'est pareil, depuis quelques années, je ne fais du shopping que quand j'ai une liste de pièces à chercher (et fais du repérage sur les site web des enseignes avant, ainsi je ne perd pas patience dans les magasins – mais n'achète jamais sur internet). Et j'applique presque systématiquement la règle "si j'achète un t-shirt, je dois me défaire d'un t-shirt qu'il y a dans mon armoire". Je ne fais plus les soldes car je regrettais les pièces que j'y trouvais dans 99% des cas et préfère maintenant m'acheter une belle pièce de la nouvelle collection au prix plein que 2 pas à ma taille en solde. Au moment de m'en débarrasser, je les propose tout d'abord à ma mère (qui fait la même taille que moi), et ce qu'elle ne prend pas va à la bulle à vêtements.
Par contre, là où j'ai plus de mal à garder le contrôle, c'est au niveau bouffe. Quand je vais au magasin, j'achète énormément de choses qui me font envie, et une fois à la maison, je les oublie dans l'armoire. Puis, je me force à les manger avant la date limite (ou les mange quelques jours après – je n'en suis pas morte) et m'en dégoute un peu. Tenir un inventaire des biscuits qu'il me reste à la maison quand je suis au magasin pourrait éventuellement diminuer ces petits craquages. J'ai bien dit "éventuellement"… Hahaha, on y croit 😛
(et je ne savais pas que les mails avaient une influence du le taux de CO2 émis… je supprime les mails inutiles dès leur réception – mais quand même)
Moi aussi j'ai vidé mes placards, j'ai retrouvé des trucs insoupçonnés, que je ne portais plus depuis des années, avec des couleurs improbables :p J'ai bien ri ! Bisous. La Brune.