pièce bien rangée et désencombrée

La première étape vers un mode de vie minimaliste, c’est le désencombrement matériel. Vivre de manière plus simple, éviter la sur-consommation et acheter uniquement le nécessaire permet de mieux contrôler son budget, de réduire son empreinte écologique et de se recentrer sur l’essentiel. Quand on connaît l’histoire des objets, on se rend compte que c’est également un geste éthique.

Désencombrer permet de prendre conscience de la situation, mais aussi de faire le bilan : mieux cerner les objets que l’on acquiert de manière inutile, dont on se lasse rapidement, qui nous déçoivent, que l’on a tendance à accumuler. De plus, faire le tri permet de remettre en circulation, dans le circuit de seconde main, des objets qui peuvent servir à d’autres personnes ou être upcyclés : on diminue alors la demande pour la production d’objets neufs, et donc le gaspillage de ressources.

Dans cet article, je donne les bases pour commencer son désencombrement matériel en 3 grandes étapes, qui représentent l’avant, le pendant et l’après.

On vide tous les meubles (c’est le moment de faire un grand nettoyage, eau chaude-vinaigre-huile essentielle de citron) et on fait le bilan de tout ce qu’on possède.

 1. Faire un bilan de la situation

Faire un inventaire matériel

Rassemble tous tes objets similaires (qui ont la même fonction) au même endroit. Si tu as des objets similaires dans plusieurs meubles ou pièces, rassemble-les quand même. Cela te permet de te rendre compte du nombre d’objets en surplus que tu as et de tout avoir sous les yeux pour faire tes choix à l’étape suivante.

Voici les raisons de faire un inventaire avant de se lancer dans le tri en lui-même :

  • de se rendre compte de tout ce qu’on a,
  • de se rendre compte, quand on a des envies de shopping compulsives, qu’on n’a en fait besoin de rien,
  • de vérifier notre besoin : vérifier par exemple qu’on n’a vraiment plus de shampoing en stock avant d’en racheter, car nos flacons sont cachés derrière 13 flacons de gel douche et 7 bouteilles d’après-shampoing,
  • de contrôler les dates limites d’utilisation pour les produits qui périment (nourriture, ingrédients cosmétiques, certains produits de beauté…),
  • de se faire un petit choc : le plus efficace, c’est d’essayer de chiffrer les objets et de noter la somme totale. Quand on se rend compte qu’on a des centaines d’€/$ qui dorment à la maison (oui, ça monte vite, même quand on n’achète que des choses à quelques sous), ça calme ! Et quand on se rend compte que du jour au lendemain tout ça peut s’envoler, c’est mieux qu’un seau d’eau glacée sur la tête…

Si tu n’as pas le temps de te consacrer au désencombrement pendant plusieurs heures, ou si ton énergie est vite épuisée, et surtout quand c’est ta première fois, je te conseille de diviser la tâche par pièces ou par catégories d’objets. Tu peux t’attaquer à une catégorie chaque weekend par exemple, ou prendre une soirée de temps en temps pour avancer.

Je conseille généralement de commencer par la cuisine ou la salle de bain, car ce sont des pièces “fonctionnelles” où tu n’es pas censé·e rencontrer trop d’objets qui soulèvent des questions “émotionnelles”. Dans un autre article, je donne également quelques idées de catégories d’objets qui sont plus faciles à aborder pour commencer son désencombrement.

Tirer des conclusions

Pendant ton inventaire, n’hésite pas à t’armer d’un carnet pour noter ton ressenti et tes observations. Le plus important, c’est de pouvoir ressortir de cette tâche avec des pistes pour la suite ! Essaie de déterminer les choses suivantes :

  • Comment tu en es arrivé·e à accumuler ces choses, qu’est-ce qui a déclenché l’achat ou l’acquisition de ces objets, quelles émotions, quelles situations, que recherchais-tu à travers ces acquisitions ?
  • Quels sont les impacts négatifs de cette consommation ? Te rends-tu compte que tu as dépensé beaucoup d’argent, dont tu aurais bien eu besoin pour autre chose ? Ou que tu as du mal à garder ta maison rangée ? Que cela te stresse ?
  • Est-ce que ces objets t’apportent ou t’ont apporté quelque chose de négatif quand même ? Quand, combien de temps, quoi ?
  • Qu’est-ce qui te bloque, te freine, pour la suite ?

Grâce à cette réflexion, tu peux commencer à déceler des pistes pour mieux consommer plus tard, éviter de flancher à nouveau (on en parle à la fin de l’article !), te rendre compte des déclencheurs pour pouvoir mieux les identifier et t’en protéger la prochaine fois.

2. Définis tes objectifs

Réfléchir à ce que tu souhaites atteindre à la fin de ce désencombrement est bénéfique à plusieurs niveaux. D’un point de vue pratique, cela te donne de bonnes indications, chiffrables, sur ce que tu dois atteindre à la fin du tri. Par exemple, si tu désencombres pour pouvoir déménager dans un logement plus petit, tu sais quel volume t’es permis. Si tu veux changer de manière de consommer pour pouvoir économiser, tu sais quel est ton objectif monétaire.

C’est également un très bon moyen de s’aider à avancer quand on a un coup de mou. Même si ça deviendra de plus en plus naturel, les nouvelles habitudes peuvent prendre du temps à s’installer, et ça nous arrive à toustes d’avoir des coups de mou parfois. Je te conseille de noter ta “vision de rêve” dans un carnet, pour pouvoir la regarder régulièrement, pour te rappeler pourquoi tu as décidé d’opérer ce changement, et ce que tes efforts vont t’apporter.

Ton grand objectif va peut-être changer avec le temps, c’est normal, n’hésite pas à mettre à jour ton petit carnet régulièrement. N’oublie pas également que ton objectif est là pour te donner une direction, ce n’est pas une image figée à atteindre absolument, mais plutôt une ligne directrice.

Pourquoi on voudrait désencombrer d’ailleurs ?

  • Pour pouvoir changer de vie : déménager dans un logement différent, faire le tour du monde pendant un an, se reconvertir professionnellement et pouvoir être moins dépendant·e de son salaire, ouvrir sa boîte, faire une pause carrière, pouvoir investir…
  • Pour prévoir un gros achat : la maison de tes rêves, un beau voyage, n’importe quel achat qui te tient à cœur.
  • Pour avoir de l’argent en réserve : être capable de mettre de l’argent de côté pour se sentir plus serein·e face aux imprévus du quotidien.
  • Pour être plus proche de ses idéaux : parce que la surconsommation, c’est pas éthique et responsable.
  • Pour mieux consommer : pouvoir acheter des choses de meilleure qualité, mieux choisie, qui vont vraiment nous servir et servir longtemps.
  • Pour être mieux chez soi : passer moins de temps à faire le ménage et ranger, trouver son intérieur visuellement agréable, ne pas se sentir déconcentré·e et épuisé·e…
  • Et toi, c’est quoi ta motivation première ? Le désencombrement permet de retrouver du temps, de l’argent, de l’énergie et de l’espace, que peux-tu faire de tout ça ?

3. Trier

Après l’inventaire vient le moment douloureux amusant du tri. Il y a une phrase que j’adore transmettre : “Tu ne peux pas posséder tout ce qui te plaît“.

Faire le tri demande de la discipline, mais aussi de pouvoir relativiser et de mettre de côté ses sentiments et ses craintes non fondées (peur de manquer, peur du vide, attachement excessif…). C’est difficile, surtout au début, mais avec un peu de méthode tout le monde peut y parvenir !

📑 Lire aussi : Le Top 3 des plus mauvaises excuses pour ne pas désencombrer.

Préparer le tri efficacement

Avant de démarrer le tri, commence par bien t’organiser (plus la tâche sera facile, plus tu seras capable te surmonter tes freins) en préparant des cartons ou sacs pour les objets à donner/vendre (si tu veux vendre, prépare un bloc note et ton appareil photo), les objets à jeter/recycler, et éventuellement UN carton pour les objets qui te font hésiter. Il est important de décider, avant de commencer, si tu vas essayer de vendre certaines choses, ou opter pour le don, pour manipuler les objets le moins possible et les faire sortir de chez toi le plus rapidement possible.

Lance-toi quand tu te sens serein·e, que tu es dans un état d’esprit positif, que tu disposes de temps pour toi, que tu as de l’énergie. Si tu es fatigué·e avant de commencer, tu vas probablement bâcler la tâche et dépenser beaucoup d’énergie pour peu de résultat.

Concentre-toi sur une catégorie d’objet à la fois, prends-les en main un à un pour te demander ce que tu vas en faire, puis classe-les chacun à leur tour selon ce que tu en feras.

Ce qu’on donne/vend

Ensuite il y a ces choses qu’on possède, qui sont encore utilisables, mais pas ou plus utiles pour soi. Il existe de nombreux groupes de troc sur Facebook, que ce soit pour les cosmétiques, les livres, les vêtements… mais aussi des sites qui permettent de proposer ses objets à la vente, comme Seconde Main/Le Bon Coin, Vinted, Marketplace…, ou encore des solutions pour donner.

Le troc a ses avantages SI tu as besoin de quelque chose. Mais attention, troquer juste pour troquer va seulement te permettre de te débarrasser de choses… pour te réencombrer aussitôt !

J’ai écrit un article où je décortique la décision : donner ou vendre ? en termes de pénibilité, de temps, de retours, de satisfaction… : 📑 Désencombrement, donner ou vendre ?

Ce qu’on met de côté

Pour les grosses hésitations… mais à éviter autant que possible ! Cela peut être une façon de se rassurer, surtout au début, mais il faut jouer le jeu et ne pas en abuser.

Limite-toi à UN carton (toutes catégories d’objets confondues) où tu entreposes les objets qui soulèvent trop d’hésitations, ferme le carton complètement et range-le hors de ta vue, juste avec la date écrite dessus. Si un an plus tard tu n’as toujours pas dû l’ouvrir, c’est que ce qui s’y trouve ne t’es pas nécessaire ! Tu peux directement aller donner le carton à une association.


La manière forte !

Les blogueurs The Minimalists utilisent les cartons autrement pour désencombrer… Quand ils organisent une “Packing party”, ils déposent absolument TOUS leurs objets dans des cartons. Pendant un mois, ils sortent au fur et à mesure les objets qui s’y trouvent lorsqu’il en ont besoin. A la fin du mois, ils donnent tout ce qu’ils n’ont pas utilisé ! Un peu costaud pour débuter, mais qui sait dans quelques années ? 🤪

Bea Johnson, l’auteure de “Zéro Déchet”, est passée par une étape assez similaire, mais sur une plus longue période : lorsque sa famille a déménagé, elle a dû entreposer une bonne partie de ses possessions dans un garde-meuble et loger dans un petit appartement pendant un an. Quand elle a enfin emménagé dans sa maison avec sa famille, ils n’ont pas vu l’utilité de récupérer tous ces objets dont ils n’avaient pas eu besoin pendant si longtemps.


Ce qu’on doit jeter

Il faut parfois jeter ou recycler ses objets. Penses-y avant de commencer et prépare des cartons ou sacs pour pouvoir disposer de tes déchets tout de suite.

Certains objets peuvent être upcyclés (transformés pour être réutilisés), mais cela ne doit pas être une excuse pour garder des objets inutilisables et ne rien en faire. Si tu décides de le faire, c’est seulement parce que les objets te sont utiles, maintenant. Cela veut aussi dire que tu dois faire la réparation ou la customisation tout de suite, et pas mettre l’objet dans le fond d’un placard pour le jour où “tu auras le temps”.

Ce qu’on garde

Tout ce dont tu as besoin et que tu es sûr·e d’utiliser. Pas de sentiments, pas de “et si” ou “au cas où”, si l’objet n’est pas utilisé régulièrement, ou pire, que tu l’avais oublié, c’est que tu n’en as pas besoin !

Si à la fin de ton tri, ton tas de choses à garder (par catégorie) est encore trop gros par rapport à ton besoin, force-toi à y refaire un tri. A partir du moment où tu as plusieurs objets d’avance dans une catégorie, il faut déjà se poser la question de l’utilité de les garder…

J’ai atteint mon but ?

Lorsque tu penses avoir fini, compare ce que tu as réalisé à ton objectif défini précédemment. Tu as l’impression d’en être suffisamment proche ? Tu penses que tu dois refaire un tour dans tes affaires ? Même s’il est toujours possible de s’y remettre une autre fois, plus ton premier désencombrement sera efficace, plus tu pourras en ressentir les effets bénéfiques et partir sur de bonnes bases pour la suite.

4. Ranger

Quand tu es satisfait·e de ton tri*, il est temps d’en profiter pour revoir sa manière de ranger et d’organiser ses objets ! Des objets bien rangés sont plus faciles à trouver, ce qui diminue les risques d’acheter des objets qui font double-emploi parce qu’on ne retrouve plus ses affaires ou qu’on a oublié qu’on avait déjà quelque chose qui peut remplir cet usage.

Quelques règles à suivre :

  • Ne remplis pas tes meubles : La règle voudrait que 30% d’espace non utilisé dans les meubles permette de mieux manipuler ses objets et de les trouver plus facilement. Evite donc d’entasser les choses et de combler les espaces vides : ils sont utiles !
  • Pense pratique : Les objets que l’on manipule régulièrement doivent se trouver à portée de main (à hauteur de bras), ceux qu’on utilise moins souvent en haut ou en bas. Ca te fait gagner du temps au quotidien et tu prends soin de ton dos comme ça… Autre conseil : évite de mettre un couvercle sur un récipient auquel on accède tous les jours (par exemple, le coffre à jouet des enfants : s’il a un couvercle, ça ajoute une étape, un effort, au rangement, donc c’est démotivant pour eux ; mais cela vaut aussi pour les adultes). De manière générale, plus un objet est utilisé, plus on va chercher à rendre son accès et son rangement faciles, rapides et intuitifs.
  • Range les objets qui ont le même usage ou un usage similaire ensemble : Tu te rendras plus facilement compte si certains font double emploi.
  • Ne laisse rien à l’extérieur des meubles : A part les objets utilisés quotidiennement (et encore), quasiment tout devrait être rangé à l’intérieur des meubles. Visuellement, c’est plus apaisant. Pratiquement, ça évite à tes objets de prendre la poussière et ça rend ton ménage plus facile. Cependant, ranger à l’intérieur ne veut pas dire qu’on peut entasser sans compter parce que ce n’est pas visible (voir la première règle).
  • Evite d’acheter des meubles et des rangements… Si, dans les mois ou les années à venir, tu as besoin de pousser les murs, c’est qu’il est probablement temps de refaire du tri ! On dispose d’un espace limité dans nos habitations, on doit s’adapter à eux et posséder en fonction de cet espace, pas chercher à faire rentrer toujours plus dans ce même espace.
  • Chaque pièce a une fonction définie. Si on commence à stocker des maquillages dans son buffet de cuisine (histoire vécue…), c’est qu’on a probablement trop de maquillage !
  • Chaque objet a une place déterminée pour son rangement (oui, même la télécommande), et l’on y remet quand on a fini de l’utiliser.

* Il est probable que tu doives faire plusieurs fois ton désencombrement, jusqu’à trouver ce qui te convient : c’est normal ! Après une première salve, tu vas ressentir petit à petit les effets bénéfiques, tu vas pouvoir laisser tomber certaines peurs, et tu auras probablement envie de t’y remettre un jour où l’autre. Les prochains tris seront de plus en plus faciles et rapides.

5. Prendre de bonnes habitudes de consommation, et les garder !

Tu auras remarqué que désencombrer, trier, manipuler tous ses objets, ranger… ça demande beaucoup de temps et d’énergie ! L’étape la plus importante peut-être, c’est de prendre de nouvelles habitudes pour ne pas se réencombrer pour ne pas devoir répéter l’opérations tous les ans, voire plusieurs fois par an. C’est quasiment impossible de tout désencombrer efficacement en une seule fois : c’est un processus itératif. Généralement, on apprécie de plus en plus la simplicité et la facilité que le minimalisme nous offre, et par conséquent nos tris sont de plus en plus efficaces et on achète de moins en moins.

Par contre, si chaque nouvelle session de désencombrement est aussi pénible et longue que les précédentes et que tu ne vois pas d’évolution, tu vas te décourager rapidement. C’est pourquoi il faut prendre ces bonnes habitudes au quotidien.

Mieux ranger

Comme décrit plus haut. Les choses peuvent facilement devenir bordéliques “d’elles-mêmes”, on se relâche petit à petit, on fait moins attention, on passe par une phase où notre motivation et notre énergie sont au plus bas… Prends le temps plusieurs fois par an de remettre tes rangements au carré, voire d’essayer de les améliorer si le bordel s’installe vraiment vite.

Un intérieur bien rangé, c’est moins de risque de faire de mauvais achats et de se ré-encombrer. Si tes objets sont pénibles à manipuler ou que tu as du mal à les localiser, ou même à les voir et te rappeler qu’ils sont là, tu risques de racheter inutilement.

Mieux consommer

Pour éviter de devoir désencombrer beaucoup et souvent, notre but va être de réussir à déterminer nos vrais besoins et envies, et de mieux sélectionner ce qu’on consomme pour garder ses objets plus longtemps, apprécier leur utilisation, et ne pas être frustré·e (frustration = shopping avec de mauvaises motivations…). 📑 C’est ce que j’appelle “être minimaliste”.

  • Questionne-toi avant chacun de tes achats et prends le temps de la réflexion : en as-tu vraiment besoin, que va-t-il t’apporter, pendant combien de temps vas-tu l’apprécier, as-tu le budget et la place nécessaire pour cet objet ? Si nécessaire, note toutes ces questions dans un carnet ou dans ton smartphone, et parcours-la dès que tu envisages d’acheter quelque chose.
  • Fonctionne avec une liste : quand tu as envie ou que tu penses avoir besoin de quelque chose, note-le et laisse passer quelques jours avant de céder.
  • Achète moins mais mieux : des objets de meilleure qualité, plus durables et plus satisfaisants. Même si cela demande parfois de dépenser plus pour un seul objet, tu feras des économies (c’est plus facile d’acheter beaucoup de choses pas chères que de dépenser une somme plus importante dans un seul objet).
  • Prends conscience que 📑 les objets ne rendent pas heureux, à part pendant l’acte d’achat : c’est un bonheur bien éphémère et superficiel, contre un trou dans ton budget, plus de charge mentale, de la culpabilité, et un nouvel objet à entretenir et ranger…

Assumer son nouveau mode de vie

Quand on décide de dé-consommer, de vivre plus sobrement, d’être plus écolo, il y a souvent beaucoup d’incompréhension dans notre entourage. Les autres ont l’impression que le fait d’adopter de nouvelles habitudes sont un jugement des leurs, ou alors vos centres d’intérêt commencent à diverger. 📑 C’est une période souvent inconfortable car elle amène des conflits qui n’ont aucun sens…

Il faut camper sur tes positions (c’est ta vie, ton fric, ta baraque, ton temps, m*rde quoi !). Ca ne veut pas dire essayer d’inciter à tout prix les autres à changer, chacun ses choix. Mais bien essayer d’expliquer aux autres pourquoi tu fais ça, quelles sont tes motivations, le positif qui en ressort. S’ils essaient de te faire replonger, prends de la distance pendant un moment (ou vire tes ami·es toxiques).

Quand ils ou elles arrivent à te mettre des doutes, replonge dans ton carnet où tu as noté tes objectifs, les résultats positifs que tu découvres grâce au minimalisme, les chouettes choses que tu as pu accomplir grâce à désencombrement…

Ne te soumets pas à la tentation

Bah oui, surtout au début, évite de flâner dans les supermarchés ou sur les e-shops si ce sont tes points faibles, désinscris-toi des comptes et pages qui prônent la surconsommation, des newsletters commerciales, dis non aux virées shopping.

Continuer son désencombrement

Cet article reprenait les bases du désencombrement. Une fois que tu as commencé, tu pourrais vouloir aller plus loin. Ça tombe bien, tu trouveras plein d’articles sur ce blog pour désencombrer à peu près tout et n’importe quoi ! Si tu ne trouves pas ton bonheur, laisse-moi un commentaire pour me dire de quoi tu as besoin, je me ferai un plaisir de couvrir le sujet dans un article.

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