Énormément de gens pensent que pour être heureux·se, il faut être en couple. Il faut être comme tout le monde, correspondre à l’image que la société nous renvoie du bonheur. Casé·e, avec un chien et deux gosses, un boulot stable de 8 à 5 et un monospace.

Nombreuses sont les personnes qui se sentent incomplètes et qui ont du mal à vivre sans se projeter à travers un·e partenaire, des ami·es ou des proches, qui recherchent chez d’autres ce qui pourrait combler un manque, un trou.

Le problème quand notre bonheur dépend d’autres personnes (partenaire amoureux·se, sexuel·le, proche ou ami·e) ou choses (carrière, succès, argent), c’est qu’il n’est pas stable, il n’est jamais acquis, il est fragile, il est superficiel. Il est presque inexistant, virtuel, de façade, c’est un leurre.

Il faut apprendre à être heureux·se par soi-même, pour soi-même, avant de vouloir trouver le bonheur en communauté ou en couple. La finalité, ça devrait être d’être heureux·se, point. Pas avec quelqu’un, pas en couple, pas en famille, juste être heureux·se.

Positivia – 151 citations sur le bonheur

Faites ce que vous aimez et consacrez-y le temps nécessaire !

Qu’est-ce qui m’épanouit, qu’est-ce que j’aime faire ?

Beaucoup de personnes abandonnent leurs passe-temps et hobbys quand elles entrent dans la vie adulte, parce que la société ne nous a jamais dit que les adultes pouvaient, devaient, garder leur âme d’enfant, d’ado, leur insouciance, leur créativité, leur légèreté, leur curiosité.

Pourtant être heureux·se, c’est entre autres faire ce qu’on aime. Ça peut être n’importe quoi, dessiner, écrire, chanter, sortir, regarder des animés, faire du sport, danser, tricoter, aller dans des raves tous les vendredis…

Qu’aimiez-vous faire quand vous étiez plus jeune et que vous ne pensiez pas encore à rentrer dans la case ? Quelles sont ces choses que vous avez envie de faire mais pour lesquelles vous vous trouvez tout le temps des excuses ?

Essayez chaque jour d’intégrer des activités qui vous font du bien : il peut s’agir simplement d’apprendre quelque chose de nouveau, de faire un geste gratuit, de lire… Il n’est pas nécessaire d’y consacrer beaucoup de temps, mieux vaut surtout tenter de vivre ce genre de moment régulièrement.

A découvrir : 31 activités à pratiquer pour ralentir

bien s'entourer permet d'être heureux

Changez votre point de vue

Ouvrez votre esprit pour vous autoriser à voir la situation différemment. Il n’existe pas une seule manière d’être heureux·se, épanoui·e. Ne vous focalisez pas sur la chose qui vous apportera, vous pensez, le bonheur. Plutôt, réfléchissez à ce que vous pouvez faire de votre situation actuelle, ce qui est à votre portée, vos opportunités.

Exprimez de la gratitude pour tout ce qui est positif dans votre vie, toutes ces choses qu’on considère comme acquises alors qu’on en jouit au quotidien. Lorsqu’une pensée négative vous vient, relativisez-la. Demandez-vous si la situation est vraiment si noire que vous la ressentez. Réfléchissez à ce qui est en votre pouvoir, ce que vous pouvez changer, et ce que vous devez accepter.

Entourez-vous de personnes positives et bienveillantes, et donc soyez sélectif·ve quant à vos relations. Cela vaut également pour les comptes que vous suivez sur les réseaux sociaux, qui peuvent grandement affecter notre état émotionnel et nos pensées. Désabonnez-vous de tous les médias qui ne brassent que des mauvaises nouvelles, et des personnes qui râlent tout le temps sur les réseaux sociaux.

 Cultivez votre indépendance

Par rapport aux autres, par rapport aux médias, par rapport à la société, vivez de votre propre chef, sans vous laisser dicter votre conduite. Suivez votre instinct. Soyez aligné·e.

Apprenez à ne pas tout prendre pour argent comptant, à utiliser votre libre arbitre et à faire des choix réfléchis et conscients en toute circonstance. Remettez les choses en question, que ça vienne d’une source extérieure, d’un proche, d’un.e ami.e…

Prenez également de la distance par rapport aux clichés, aux cases dans lesquelles ont essaie de faire rentrer les gens, aux traditions.

Amassez les richesses, pas le matériel

Emmagasinez les bons moments, les relations fructueuses, les discussions enrichissantes, les connaissances, voyagez, faites-vous plaisir en vous faisant masser, dévorez la culture, créez-vous des souvenirs. Profitez du moment présent sans vivre dans le passé, mais aussi sans vous projeter dans l’avenir.

Acceptez que certaines choses sont aujourd’hui et ne seront peut-être plus demain, alors profitez du moment dans l’ici et maintenant, et soyez prêt à évoluer vers une situation différente à tout moment.

N’essayez par contre par de vous distraire ou de compenser un manque avec des objets. Acheter du matériel n’enrichit pas, le matériel ne nous donne qu’une pseudo satisfaction temporaire, pour nous replonger dans le manque peu de temps après.

Lire : Antifragilité, quand le désordre est bénéfique (à propos de résilience)

N’ayez pas d’attentes

Quand on a des attentes quant au futur, on a tendance à se braquer au moindre changement de plans. La vie n’est pas un fleuve tranquille, tout change, tout bouge, rien n’est prévisible. L’accepter est la meilleure façon de bien vivre les événements.  

Pensez à l’instant présent, ne vous demandez pas de quoi sera fait demain. Suivez le courant, adaptez-vous, soyez flexibles, ne voyez pas les changements de plans comme un échec mais comme une manière de rebondir et d’embrasser un nouvel itinéraire.

Cette manière d’avancer ne vous empêche pas d’avoir des objectifs, mais gardez à l’esprit que les objectifs ne sont pas faits pour être absolument atteints, mais bien pour vous donner une direction.

N’ayez pas d’attente concernant vos relations, familiales, amicales ou amoureuses, acceptez les personnes comme elles sont, et si la relation ne vous convient pas ou plus, soyez libre d’y mettre un terme ou de prendre de la distance.

Cela ne vous empêche cependant pas de réfléchir à ce que vous voulez, ce que vous acceptez et ce que vous refusez, pour pouvoir identifier immédiatement une situation ou une relation qui ne vous convient pas, et ne pas avoir peur d’y mettre un terme.

Vous pouvez contrôler ce que vous décidez pour votre propre vie, mais vous ne pouvez pas contrôler cela pour les autres.

Ne vous comparez pas

Il y a toujours une fille plus belle, un couple plus blond, une blogueuse plus connue, l’herbe plus verte chez le voisin, un mec qui a une plus grosse voiture, il y a toujours quelqu’un qui est/qui a plus que vous, ça sera toujours comme ça.

Au lieu de vous comparer et d’envier ce que les autres sont/ont, demandez-vous ce qui vous rend heureux, constatez les choses que vous faites bien, réjouissez-vous de ce que vous avez, définissez vos propres buts sans prendre les autres comme points de repère, et soyez heureux pour les autres qui sont heureux.

Méfiez-vous des apparences sur les réseaux sociaux. Dans notre société du paraître, les personnes publiques savent qu’elle vendent mieux si elles ont l’air heureuses et épanouies, inatteignables. Gardez à l’esprit que ce n’est qu’une facette de la vie de ces gens, contrôlée, lissée, filtrée, et non pas un résumé de vie réelle. Si les réseaux sociaux vous font du tort, prenez du recul dès que nécessaire et faites le tri dans les comptes que vous suivez. De même, la plupart des gens ne vous raconteront pas ce qui va mal dans leur vie mais auront plutôt tendance à parler des choses dont ils sont fiers et heureux, parfois pour entretenir l’envie de leurs interlocuteurs : soyez toujours prêt à relativiser !

Apprenez à être seul·e et à aimer ça

Être seul·e n’est absolument pas une situation déplorable. Prendre du temps pour soi, un peu chaque jour, au moins plusieurs fois par semaine, permet de se recentrer sur ce qu’on ressent, ce dont on a besoin, ce qui nous gêne, de faire le tri dans les informations amassées récemment, et de souffler !

Être seul.e pendant une plus longue période permet aussi de se recentrer sur ses objectifs et d’apprendre à se connaître soi-même, pour mieux choisir ses relations, ses activités et ses investissements.

Quelles que soient les conditions, ne voyez pas le fait de se retrouver seul.e comme une punition ou une étape douloureuse mais plutôt comme de nouvelles opportunités.

Cependant, en cas de détresse suite à un sentiment d’isolement subi, n’hésitez jamais à demander de l’aide auprès d’un·e professionnel·le de la santé mentale.


Ces idées et d’autres encore sont reprises dans le cours La Science du Bonheur dispensé par l’Université de Yalevoir l’article

J’avais écrit cet article-ci en 2015. En 2020, j’ai suivi le cours en ligne sur la science du bonheur et j’étais plutôt satisfaite d’y retrouver beaucoup d’idées communes. Ces astuces sont validées par des experts sur la question 😉

Prenez le temps de les assimiler et de vous exercer pour évoluer petit à petit vers un nouveau “moi” indépendant, heureux, aligné, et prêt à partager son bonheur avec quelqu’un… ou pas, d’ailleurs !

Spread the love